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Portrait de Joséphine Tascher de la Pagerie par P.P. PURD'HON (musée du Louvre). Née en 1763 aux Tois-Ilets Martinique (France)
A UNE DAME CREOLE
Au pays parfumé que le soleil caresse,
J’ai connu, sous un dais d’arbres tout empourprés
Et de palmier d’où pleut sur les yeux la paresse,
Une dame créole aux charmes ignorés.
Son teint est pâle et chaud ; la brune enchanteresse
A dans le cou des airs noblement maniérés ;
Grande et svelte en marchant comme une chasseresse,
Son sourire est tranquille et ses yeux assurés.
Si vous alliez, Madame, au pays de gloire,
Sur les bords de la Seine ou de la verte Loire,
Belle digne d’orner les manoirs,
Vous feriez, à l’abri des ombreuses retraites,
Germer mille sonnets dans le cœur des poètes,
Que vos grands yeux rendraient plus soumis que vos noirs.
Charles BAUDELAIRE
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L'OR GREC
Pour les Grecs, l'Or était le métal des Dieux. L'Or étant immortel, pensaient-ils comme les Dieux de l'Olympe.
Anneau d'Or
Bijoux Mignatures
Bague en verre bleu cristal et or
Bague en or massif avec sceau en relief
Boucles d'oreilles
Boucles d'oreilles
Boucles d'oreilles
Boucles d'oreilles
Collier à pendentifs
Collier, Bague et Bracelet
Collier
Collier et Boucles d'oreilles
Couronne Funéraire dite de la Tombe de Philippe II
Couronne Funéraire
Diadème Royal de Philippe II (or et argent)
Fleur en or massif
Grain et Pendentifs
Collier à Pendentifs
Objets de Beauté
Paire de Grosses Broches
Pendentifs en Or et Objets en Agathe
Pendentif pour Tempes
Petit Bracelet avec Fleur en Relief
Tête D'Epingle
Un Oiseau au Centre d'une Fleur avec des Abeilles sur chaque Pétale
Ces bijoux et ces Objets Précieux feraient le bonheur de bien des femmes de nos jours!
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Amphore D'Attique
Cratère à Figures Rouges
Cratère en Calice à Figures Rouges
Céramique Kylix
Céramique Kylix
Coupe Athénienne (une Ménade agitée)
Coupe (Thésée et le Voleur)
Cruche Oenochoe
Détail d'une Amphore D'Attique à Figures Rouges
Détail d'une Coupes Athénienne Dionysos sur son bateau
Grande Amphore Funéraire
Pot les peintures sont devenues plus élaborées
Petit Vase à Parfum (Aksos)
Autre Petit Vase à Parfum en forme de Chouette
Coupe Satyre et Ménade (détail)
Pot Usuel (simplicité du décor)
Peintures Murales Antichambre du roi Minos
Art Pré-hellénique Peinture Murale Dauphins
Art Pré-Hellénique Peinture Murale Perdrix
Peinture Murale Deux boxeurs et Deux Antilopes
Fresque du Printemps
Fresque du Printemps (détail)
Peinture Murale Minoenne Le Cueilleur de Crocus
Peinture Murale Les Lys Marins
Peinture Murale Le Prince Aux Fleurs de Lys
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Paul GERALDY
(Pseudonyme de Paul LEFEVRE). Ecrivain français. Né le 06 mars 1885 à Paris, mort à Neuilly en 1983. Il se destine à la carrière littéraire. Il publie en 1913 un recueil de poèmes, « Toi et Moi » auquel fera écho près de cinquante ans plus tard, « Vous et Moi ».
Il écrit aussi des pièces et des essais.
Sous le charme d’une écriture légère se dessinent une imagination mélancolique et des sentiments nostalgiques qui sont propres à émouvoir, sans tristesse excessive. (Voici ce que dit de lui le nouveau dictionnaire des Auteurs, bouquins)
Il est tombé de nos jours dans un oubli complet.
C’est de « Toi et Moi » que je veux aujourd’hui parler…
Puisque nous sommes en été, voici quelques poèmes sur cette saison.
LE BEAU TEMPS RIT…
Le beau temps rit ainsi qu’un refrain de chanson.
Le village est si plein de soleil, de pinsons et de roses,
Que je revois ces paysages dans une majuscule,
Au début des romans,
Quand tout est calme encor, quand des évènements
N’ont pas encor troublé la paix des personnages.
Et c’est le décor frais, convenable, verni,
D’une histoire contée au passé défini.
Je vais sortir. Le ciel abonde à ma fenêtre.
Je songe à ce petit passant que je vais être
Parmi tout cet azur, et je m’attarde exprès à l’évoquer.
J’attends, pour la voir de plus près, la cycliste, là-bas, brusquement
Apparue devant l’église et qui remonte la grand-rue.
Elle s’approche, avec un bruit d’ailes léger.
Sa robe autour des roues a l’air de voltiger.
Je peux suivre le jeu nerveux de ses chevilles qui montent, alternées.
C’est une jeune fille en robe de printemps, qui vient de la forêt.
Et je songe : «Petite inconnue, je voudrais vous mettre dans mes vers
Pour vous revoir encore.
Mais quoi ! Fixer vos yeux avec des métaphores !
Horreur ! Et puis quels mots assez simples diraient la douceur d’être
Ainsi, par ce matin sonore de feuillées et d’oiseaux, dans ce village frais, la jeune fille en blanc qui vient de la forêt ? »
Une pédale haute, elle saute, s’arrête.
Son visage, ses yeux, doivent être fleuris de parfums emmêlés par
La course. Elle rit d’être arrivée, reprend sa machine, époussette le
Soleil aux plis de ses jupes, me voit…
Rougit un peu, remet sous son béret, d’un doigt, ses cheveux envolés.
Ils retombent… N’importe !
Elle entre vite. Un bruit rouillé ferme la porte.
La sonnette grelotte et grelotte sans fin…
Et je n’ai plus envie de sortir, ce matin.
IL FAIT BEAU…
Il fait beau. Le fouillis des feuilles endormies mélange une ombre tiède au jour chaud. Mes amies ont mis leurs beaux bras nus au frais dans leur corsage.
L’enfant court à travers les pelouses et rit.
Il va mouiller ses doigts tendus aux arrosages, les retire, se sauve avec de petits cris et vit si fort dans le grand calme qu’il encombre le bel après-midi de son petit bonheur.
Nous sommes tous baignés de ciel. Il touche aux fleurs, à l’herbe.
Il envahit même notre coin d’ombre.
L’air lumineux et tendre a l’éclat du matin et la douceur du soir.
Et le temps brille et passe, mûr, chaud, doré, gonflé de soleil et d’espace.
Tout le bonheur du monde est au fond du jardin.
On voudrait n’en rien perdre et l’on tourne la tête.
On tâche en vain de le mesurer. On répète, comme pour en jouir d’avantage : « Il fait beau… »
Et puis on le répète encore. On dit des mots, de pauvres mots insuffisants et misérables.
On se trouve un cœur humble et des regards étroits.
On sent qu’un tel bonheur est trop considérable pour le pouvoir goûter tout entier à la fois.
On a la tête libre et les membres pleins d’aise.
On a laissé, comme en un bain charmant et doux, les corps beats se délier au fond des chaises.
On écoute… Il y a du silence partout…
Mais un silence heureux, peuplé, vivant, immense, plein d’un frémissement d’arbres et de rameaux, car les sons éternels sont encore des silences, et rien ne se tait mieux qu’un bruit de feuilles ou d’eau.
LE JARDIN CHAUD…
Le jardin chaud, repu de soleil, accablé de trop de jour, s’affaisse.
Et les roses, en touffes, manquant d’air, à l’étroit dans leurs parfums, étouffent.
UN rosier feu met des carmins acidulés dans le grenat béat des pivoines bourgeoises.
Là sont les roses-thé qui sentent la framboise.
Et voici, dominant les couleurs, les odeurs, la rose-rose, belle avec tant de splendeur, qu’auprès d’elle on se sent l’âme plus roturière.
L’arrosoir sec fait regretter le jardinier.
Aveuglé par tout ce tapage de lumière on voudrait s’abriter du ciel et des rosiers…
Mais déjà Marthe a préparé, dans la cuisine, où les carreaux lavés à grande eau sont mouillés, des fraises frais cueillies, du lait et des tartines… et mis à égoutter sur les claies les caillés.
LE COUVERT AU JARDIN…
Le couvert au jardin luit comme un reposoir.
L’air se détend comme une robe qu’on dégrafe.
Entre les feux croisés des cristaux les carafes ont l’air de blocs de jour oubliés par le soir.
Sur la nappe jonchée de roses luxueuses, les coupes d’émail blanc luisent sous les beaux fruits.
Mais, comme doucement sur ces choses heureuses achève de tomber la nuit, tandis que se rendort la nature épuisée sous la fraîcheur nocturne et les parfums flottants, dans les chambres, là-haut, claires et reposées, les femmes en retard s’habillent, et j’attends qu’au jardin bleu, prés des lumières tamisées, éclate cet autre printemps.
PROMENADE TROP LONGUE…
Promenade trop longue et soleil éprouvant.
Retour muet… Mais ce bonheur en arrivant :
Trouver le couvert mis sous la tonnelle fraîche,
Refuser son potage et mordre dans les pêches !
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Le PARTHENON
Amazones Blessées
Aphrodite son fils Eros et le dieu Pan
Apollon
Apollon Sauroctone (tueur de lézard)
Arthémis
Clio la muse de l'histoire
Hermès et Dionysos enfant
Hermès et Dionysos (détail)
Hermès, Eurydice et Orphée (bas relief d'un monument funéraire)
Jeune éphèbe
Kouros tenant une fleur à la main (bas relief d'un monument funéraire)
La célèbre Victoire de Samothrace
La non moins célèbre Vénus de Milo
Le profil de la Vénus de Milo (détail)
Le très célèbre Apoxyomède (athlète)
Nereide chevauchant un monstre marin
Tête d'Aphrodite (dite de Kaufmann louvre)
Thémis (statue colossale)
Un Niobide se protégeant des flèches d'Apollon et d'Arthémis
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