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    « Pauvres enfants ! C’est toujours eux qui payent les bêtises des grands, en attendant d’être en âge de faire soigneusement les mêmes ».

    JEAN ANOUILH

     

     

     

    « Pourquoi les chômeurs qui se désespèrent de ne pouvoir trouver du travail se font-ils moins entendre que les salariés qui souhaiteraient s’arrêter de travailler » ?

    PHILIPPE BOUVARD

     

     

     

     

    « Les finances publiques doivent être saines, le budget  doit être équilibré, la dette publique doit être justifiée, l’arrogance de l’administration doit être combattue et contrôlée, et l’aide aux pays étrangers doit être diminuée de peur que Rome ne tombe en faillite… La population doit encore apprendre à travailler au lieu de vivre de l’aide public ». En 55 avant Jésus Christ.

    CICERON

     

     

     

     

     

     


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  • Les Romaines et la beauté.

     

    Les femmes portaient, non la toge, mais la stola, robe brodée, très longue, sur laquelle elles mettaient un manteau léger.

     

    Une Stola

    La stola vêtement de la femme romaine.

    

    Femme Romaine

    La stola recouverte du léger mateau.

    Rome devient un Empire, la robe de la femme  va être coupée dans de luxueux tissus, soie ou mousseline et se teinter de rose opalescent, violet améthyste, ou or, venant des conquêtes orientales.

     

    

     

    Les coiffures des femmes sous l’Empire, ne manquaient ni de fantaisie ni de diversité. «  Je ne peux suivre l’évolution de la mode, chaque jour introduisant, semble-t-il, un style nouveau ». Se plaignait  Ovide.

     

     

    Coiffure de Femme Romaine (1)

     

    Une des nombreuses coiffures des romaines.

     

    Coiffure de Femme Romaine (3) 

     

    Coiffure en côte de melon fin République.

      

    Coiffure de Femme Romaine (6)

     

     

    Coiffure étagée.

    L’Ornatrix (la coiffeuse), échafaudait de savante coiffure ou confectionnait des perruques blondes, faites avec les cheveux des esclaves germaniques.

     

     

     

    Dame Romaine à sa Toilette

     

    L’ornatrix coiffant une matrone.

     

     

    Les femmes romaines expertes dans l’utilisation des fers à friser, des filets, des teintures, des postiches et épingles à cheveux, passaient beaucoup de temps à se parer.

     Nécéssaire de coiffure de Femme Romaine

     Nécessaire de coiffure.

     

     

    Miroir et Epingles à cheveux

     

     

     

     

    Miroir et épingles à cheveux.

    En matière de maquillage et autres artifices, les élégantes romaines, osaient tout. Elles se poudraient et se peignaient le visage, soulignant leurs yeux d’un trait de charbon de bois, ou d’une trainée de safran. Elles portaient aussi des rouges à lèvres et des rouges à joues (la légende dit que ces rouges étaient à base de pétales de roses pilées). Pour entretenir la fraîcheur de leur visage et l’éclat de leur teint (il ne fallait surtout pas être bronzé), les romaines se servaient de marc de parfum, et s’en appliquaient une couche épaisse sur le visage avant le coucher. D’autres encore employaient, une pâte faite avec de la farine de froment, délayée dans du lait d’ânesse.

    Pour blanchir la peau, elles prenaient de la céruse, résidu de plomb (le saturnisme a fait des ravages chez les romains), apprêté en pâte venant de Rhodes. Enfin, les femmes cherchaient à relever les agréments de leur visage, en s’appliquant de petits emplâtres de peau (pris sur les esclaves). Aujourd’hui, Certaines  crèmes sont fabriquées à base d’embryon humain, nous ne pouvons leur jeter la pierre !

     

     

    Nécéssaire de Toilette d'une Dame 

    Pots à crème et fer à friser.

     

    Elles employaient des parfums orientaux venant de Perse, suscitant chez Plaute, des remarques acerbes : «le vrai parfum qui convient à une femme, est l’absence de tout parfum ».

    Vases à Parfum

    Vases à parfum.

     

     

    Vase à Parfum

    Vase à parfum en cristal bleu à long col. (musée Carnavalet)

    Les dames romaines se parent de multiples bijoux. Il en a été retrouvé beaucoup dans les villes du Vésuve.

     

     

    Bijoux de Femmes Romaines

    Bracelets, colliers et boucles d’oreilles.

     

     

    Bijoux de Femmes Romaines (2)

    Bijoux divers.

     

     

    Boucle D'oreille en Or Sertie D'emeraudes

    Une magnifique boucle d’oreille or sertie d’émeraudes Provenant d’une ville du Vésuve

     

     Le romancier (historien) Steven Saylor, nous brosse des portraits très vivants de matrones apprêtées : « Caecilia Metella était une grande femme rubiconde. Quelle qu’est été leur couleur d’origine, ces cheveux rouges flamboyants remontaient en torsades au sommet du crâne, maintenus en place par une épingle d’argent à la tête incrustée de cornaline. Elle était vêtue d’une stola de prix et parée de quantité de bijoux. Son visage disparaissait sous le fard. Un éventail à la main, elle répandait généreusement sur nous l’odeur d’encens qui l’imprégnait de la tête aux pieds… ».

     

     

    Femme de Pompéi (1)

    Une matrone de pompéi.

    Une autre matrone.

    « … Elle était vêtue d’une délicate stola de pourpre, dont le drapé sombre épousait les contours généreux de son corps. Ses cheveux avaient été passés au henné, pour leur donner une nuance plus foncé, et arrangés en échafaudage si élevé sur sa tête qu’elle avait dû frôler le chambranle de la porte d’entrée… ».  

     

     

    Femme à la Permanente

    Femme à la permanente, illustrant bien la matrone que décrit Saylor.


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  • LES THERMES : LA CIVILISATION DES BAINS.

    L’UN DES BIENFAIT INEGALE DE LA CIVILISATION ROMAINE.

     

     

    Les romains ont toujours aimés les bains.  Les Grecs disaient : « qu’ils avaient été conquis par une civilisation de plombiers ».

    Les romains les plus riches possédaient leur propre installation.

    Pour les autres, Agrippa, Néron, Titus, Trajan, Caracalla et Dioclétien, firent construire des bains publics gratuits. (Toujours l’assistanat).

     

     

    Thermes de Caracalla

       Thermes de Caracalla à Rome

     

     

     

    Les Thermes de Dioclètien

     Thermes de Dioclétien à Rome.

     

     

    Thermes de Trajan

     

    Thermes de Trajan à Rome.

     

    Ces grands complexes impériaux rivalisaient de luxe (mais le peuple admiratif ne saccageait rien). On y trouvait des statues, de belles mosaïques.

     

     

    Le Taureau Farnèse dans les Thermes De Caracalla

      Groupe dit : taureau Farnèse (Thermes de Caracalla).

     

     

    Statue Ornant La Grande Palestre

    

     

    Le Doryphore ornant la Grande Palestre de Pompéi. 

     

     

     

     

     

    Détails D'Une Mosaïque ornant le Nymphée des Thermes Sub

     

     Mosaïque des Thermes de Stabies à Pompéi

     

     

    Les romains y passaient une bonne partie de leur journée, à faire de la gymnastique,  passer dans les  étuves (sauna) ou à nager dans les piscines.

     

     

    Dans les Thermes du Forum le Bassin du Caldarium

      Bassin du caldarium dans les thermes du Forum à Pompéi.

     

     

     

    Jusque sous l’Empereur Hadrien  (Hadrien préférant la compagnie masculine sépara les sexes), il fût permis au deux sexes de se baigner ensemble. Naturellement seul les femmes très affranchies usaient de ce droit.

    On voyait hommes et femmes se rendre aux thermes à des  heures différentes ou ils avaient accès à des installations parallèles.

    On débutait par le sudatatorium qui activait la transpiration. On se rendait ensuite dans le caldarium salle aux bains chauds puis dans le tépidarium salle de repos à la température tiède, transition avant la piscine du frigidarium. L’après-midi, se terminait au salon de conversation.

    La chaleur circulait dans les cavités des parois et sous le carrelage construit sur des colonnes de briques.

     

     

    Système de Chauffage du sol des Thermes de Fièsole

     

    Système de chauffage du sol (Thermes de Fiesole).

     

     

    La chaleur était produite par le four où l’eau bouillait dans des chaudières cylindriques.

     

     

    Hypocauste des Thermes de Fièsole

     

    Hypaucauste des thermes de Fiesole.

     

     

     

    A mesure que l’on approche du centre de L’Empire, les thermes sont de plus en plus spacieux et prestigieux, les plus réputés se trouvant dans la capitale.

    Mais dans toute les villes de L’Empire, il y a des thermes, certaines villes en possèdent plusieurs, ainsi en est-il de Pompéi, qui en possède trois intra-muros et un suburbain.

    Pour conclure laissons la parole à Sénèque, qui résida près de l’un de ces foyers de la vie sociale romaine : « Quand les champions du gymnase s’entraînent en remuant leurs altères de plomb, quand ils peinent ou font comme s’ils peinaient, je les entends geindre… Si je suis tombé sur quelque baigneur  passif qui ne veut rien de plus que le massage du pauvre, j’entends le bruit de la main claquant sur les épaules avec un son différent, selon qu’elle arrive à creux ou à plat. Mais qu’un joueur de balle survienne et se mette à compter les points, c’est le coup de grâce… N’oublie pas la piscine et l’énorme bruit d’eau remuée à chaque plongeon. Outre ces gens qui, à défaut d’autre chose, ont des intonations naturelles, figure toi l’épileur qui reprend sans cesse un glapissement en fausset, afin de signaler sa présence, ne se taisant que pour écorcher les aisselles et faire crier un autre à sa place… Et tous ces garçons de taverne qui ont chacun pour crier leur marchandise une modulation caractéristique. »

     

     

    Mosaïque murale des Thermes de Caracalla

     

    Mosaïque murale des thermes de Caracalla.

     

     

    Mosaïque du sol des Thermes de Caracalla

     

     

    Mosaïque du sol des thermes de Caracalla.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

       

     

     

     

     

     

     

     

     

    

    

    

     

     

     

     

    

    

     

     

    

    

    

     


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  • QUELQUES BELLES FIGURES DE PRETRES ET RELIGIEUSES A L’ECRAN

     

     

    Dieu Seul Le Sait D.Kerr

    Deborah KERR dans « Dieu Seul Le Sait »

     

    Une merveilleuse histoire d’amour humain et divin.

    Une île dans le pacifique durant la dernière guerre, bombardée par les japonais. Seule rescapée de la destruction d’une mission catholique, Sœur Angela.

    Un bateau américain envoyé par le fond. Un seul survivant, le caporal Allison, qui balloté par les flots sur un canot pneumatique, aborde l’île.

    Le caporal Alison et la religieuse envisage de gagner l’île voisine sur le canot. Hélas un raid japonais anéanti leur projet. Quelques jours plus tard, les japonais investissent l’île et installent un camp.

    Les deux rescapés, sont tapis dans une grotte.

    Par une nuit noire et pluvieuse, Alison décide d’aller voler de la nourriture chez l’ennemi. Surprise le camp est vide. Les japonais sont partis.

    Le caporal Alison et sœur Angela, peuvent manger à leur faim et prévoient même de passer la nuit dans un vrai lit. Hélas, une bouteille de saké va faire tout basculer !

    Complètement ivre, Alison  qui est tombé amoureux de sœur Angela, veut lui « prouver » son amour. Epouvantée, cette dernière s’enfuit sous la pluie et se cache dans les halliers.

    Au matin, dessoulé et honteux, Alison part à sa recherche. Elle est malade, il l’a ramène dans la grotte car les japonais rappliquent avec des canons qu’ils installent sur la plage vers la mer.

    Les avions Américains, bombardent l’île à leur tour et anéantissent les canons japonais, dont les détonateurs ont été ôtés par le marin, privant l’ennemi de défenses.

    La marine américaine reprend l’île.

    Le caporal Alison rejoint la marine.

    Sœur Angela rapatriée, va rejoindre son époux ; Jésus Christ.

     

     

     

    Don Camillo Fernandel

     

     

    On ne présente pas Don Camillo !

    J’aimerai tant, comme lui entendre la voix de Jésus et dialoguer avec lui,  comme le fait ce célèbre Curé !

     

     

    L'Année Sainte avec J. Gabin et J.C.Brialy

     

     

     

    Jean Gabin et Jean-Claude Brialy dans « L’Année Sainte »

    Deux truands dans la même cellule. L’ancien raconte au jeune, comment il a fait le casse du siècle et cacher le fruit de son vol.

    Le jeune voyou est libéré avant et prépare tout, en attendant la sortie de l’ancien pour aller récupérer le butin…

    IL met au point un n° extravagant. L’ancien se fera passer pour un évêque et lui pour son secrétaire.

    L’ancien ronchonne pas mal, mais réflexion faite, il adhère au projet. Et voilà Monseigneur et son secrétaire en partance pour l’Italie où se trouve l’oseille.

    Après bien des péripéties, (l’avion ayant des problèmes) ils arrivent…

    Là ! Stupeur du vieux briscard ! L’église est une bâtisse très moderne, alors que le fric avait été caché sous un arbre devant une vieille église.

    Le curé interrogé leur raconte, comment une tempête violente a détruit la vieille église et déraciné l’arbre qui se trouvait devant.

    « Et leur dit-il, un miracle s’est produit, dans les racines de l’arbre, nous avons trouvé des millions. Nous avons donc pu rebâtir l’église. »

    Qui croyait prendre est pris !

     

     

     

    La Femme Du prêtre M.Mastroiani 

     

     

     

    Sophia Loren et Marcello Mastroianni dans « la Femme du Prêtre »

     

    Un prêtre, répond au téléphone la nuit aux désespérés, pour leur remonter le moral.

    Un soir, une femme appelle, son amant l’a quittée et elle va se suicider. Le prêtre essaye en vain de l’en empêcher, mais elle lui dit avoir déjà pris le poison et lui demande de l’absoudre.

    Le prêtre appelle les secours et les accompagne au domicile de la femme qui est fort mal. Elle est conduite à l’hôpital et le prêtre promet de venir la voir.

    Quand il revient, patatras, ce cœur d’artichaut tombe éperdument amoureuse de lui. Elle va le harceler, jusqu’à ce qu’il renonce à son sacerdoce pour l’épouser.

    Elle l’emmène dans sa famille pour le présenter, mais quand les parents fervents catholiques, apprennent que le fiancé était  prêtre, furieux, ils virent le couple en le maudissant !

    Désormais leur amour va battre de l’aile, d’autant que lui regrette d’avoir quitté le navire de Dieu pour une femme.

    Son évêque, fine mouche, l’envoie au Vatican. Il côtoie le Pape, les cardinaux et s’en  trouve très heureux. Mais la femme n’est pas loin, elle l’aime toujours. Et un jour où ils sont tous deux dans les murs du Vatican, le Pape passe avec le Saint-Sacrement, il se met à genoux et regarde avec Amour l’Hostie, il ne la voit plus il ne voit que « LUI ».

    La femme comprend alors qu’il appartient à Dieu et s’en va…

    (Ce film a fait scandale à l’époque. Mais je trouve qu’il montre bien que l’amour de Dieu est plus fort que l’amour humain.)

     

     

     

     

     

    La Pourpre et le Noir G.Peck 

     

     

     

    Ce film raconte une histoire réelle.

    Cela se passe durant la guerre de 40, l’Italie est occupée par les nazies.

    Monseigneur O’Flaherty, soutenu par le Pape Pie XII, va user de son immunité diplomatique pour cacher des prisonniers de guerre évadés et des résistants.

    Le colonel Kappler, chef de la gestapo de Rome, le soupçonne, mais ne peut rien prouver contre lui. Comme il n’a aucunes preuves attestant de sa culpabilité, il ordonne que celui-ci soit capturé vivant, ou abattu sans sommation s’il sort du Vatican.

    Et il va sortir : déguisé en bonne sœur, en charbonnier, en mendiant. Les Allemands sont en fin de course, et le colonel Kappler donne rendez-vous au Colisée à Mgr O’Flaherty. Il le supplie de faire partir sa femme et ses deux enfants. Mgr O’Flaherty se fâchent et lui dit non, « ils ont été engendrés par un monstre et je ne sauverai pas de monstres ».

    Kappler va être arrêté et interné à vie. Il a appris que sa femme et ses enfants sont saufs, il sait qui les a sauvés. Il va être cuisiné, mais jamais il ne dira par qui sa famille a été sauvée.  Une fois par an, un homme vient le voir. Mgr O’Flaherty.

    Au bout de quelques années, Kappler va se convertir au Catholicisme et servira la messe tout les matins jusqu’à son dernier souffle.

    Magnifique film. Très belle interprétation de G. Peck et de C. Plummer.

     

     

     

     

    La Loi Du Silence M. Clifft 

     

    Montgomery Clifft entre deux policiers dans « La Loi Du Silence »

     

    Le père Michael, comme tous les prêtres est tenu par le secret de la confession, aussi lourd soit-il. Quand Otto Keller vient un soir lui avouer en confession qu’il vient d’assassiner un homme, le père Michael ne peut que taire cette révélation. Et quand la police, soupçonnant le père Michael du meurtre, vient l’arrêter, celui-ci refuse de parler. Car le père Michael est fidèle à ses convictions. Tandis que le meurtrier reste tapi dans l’ombre, le prêtre doit affronter la justice et un procès où il sait qu’il risque sa vie…

    Jusqu’à la fin Hitchcock tient le spectateur en haleine.

    Montgomery Clifft remarquable acteur joue à la perfection ce rôle pour lequel il a l’air d’être fait et tout à fait à l’aise.

    Encore un prêtre remarquable !

     

     

    Journal D'un Curé De Campagne Claude Laydu

     

    Claude Laydu dans « Journal D’un Curé de campagne »

     

    Pas-de-Calais vers 1950. Un jeune prêtre arrive à Ambricourt, petit village d’Artois. Sa bonne volonté, son ardeur et sa foi vont, pense-t-il, lui permettre de réveiller une vie religieuse depuis longtemps entrée en sommeil.

    Tout au long de son séjour dans la paroisse, il va se heurter à l’indifférence et à l’hostilité des gens du village.

    Il sera malgré lui mêlé au drame familial des châtelains et mourra après de longues années de souffrance, d’un cancer à l’estomac, chez un ancien condisciple, un prêtre défroqué (qui regrette infiniment son sacerdoce), en prononçant ces paroles : «Tout est grâce ». 

     

     

     


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    Les romains accordent beaucoup d’importance à la nourriture, et les repas sont en général l’occasion de se retrouver entre amis (comme nous).

    La viande n’occupe pas une grande place dans l’alimentation, mais on y trouve légumes et d’oeufs à foison.

    Avec la prospérité bon nombre de romains vont manger de la viande au moins une fois par semaine, en général de la volaille, ils mangent aussi du chevreau, du porc et très peu de bovin.

    Les escargots, pour eux sont un met délicat (hélas cela perdure dans notre cuisine, avis personnel).

    Autre mets délicats foisonnant chez les Patriciens : épices d’Orient, des noix et des pains de Perse, des dattes d’Afrique et de Palmyres. Les romains aiment aussi les fruits de mers (huîtres, lamproies, anchois, pieuvres, homards). Les poissons de rivière (poissons chats du Tibre). Les fruits de mers sont relativement rares et donc chers.

    La majorité des citoyens mangent quand à elle, sa ration de céréales, allouées par l’état (l’assistanat a commencé).

    Les romains aiment la cuisine très relevée.

    Le garum : une sauce de poison piquante, généralement importée d’Espagne ou du Moyen-Orient, entre dans la composition de nombreux plats.

    Le miel et les fruits, sont également présents dans les mets salés, ce qui donne une saveur aigre-douce à la cuisine romaine (le sucré/salé est né).

    A un invité qui lui avait posé un lapin, Pline le Jeune, décrit un festin romain bien différent de ce que l’on imagine trop souvent (orgies romaines du cinéma et de la littérature à quatre sous) : « On avait préparé une laitue pour chacun, trois escargots, deux œufs, un gâteau d’épeautre… des olives, des betteraves, des courges, des oignons…Seulement tu as mieux aimé chez je ne sais qui, des huîtres, de la vulve et des oursins… »

    Juvenal lui, promet à un ami, un repas fort agréable, qui lui non plus, n’a rien des orgies dont on nous rebat les oreilles : « des prairies de Tibur viendra un chevreau tout gras, et le plus tendre du troupeau… et puis des asperges de montagne… et de gros œufs… avec les poules qui les ont mis au monde. Puis des raisins de mes vignes, des poires de Signia et de Syrie, et dans les mêmes corbeilles, des pommes à la fraîche odeur… »

    Le célèbre livre de cuisine d’Apicius, donne une fausse idée de la nourriture traditionnelle romaine.

    En voici un exemple :

    « HORS-D’ŒUVRES :

    Poissons salés et œufs

    Tétines de truies farcies

    Médaillon de cervelle, cuite au lait et aux œufs

    Champignons arboricoles bouillis avec sauce poivrée à la graisse de poissons

    Oursins avec épices, miel, sauce à l’huile et aux œufs

    PLATS DE CONSISTANCES :

    Daim rôti avec sauce aux oignons, rue odorante, dattes de Jéricho, raisins, huile et miel

    Autruche bouillie avec sauce douce

    Tourterelle bouillie dans ses plumes. (Comment mange-t-on les plumes ?)

    Perroquets rôtis.

    Loir farci au porc et aux pignons.

    Jambon bouilli aux figues et aux feuilles de laurier, enduit de miel et cuit en croûte pâtissière.

    Flamants bouillis aux dattes.

    DESSERTS :

    Fricassées de roses avec pâtisseries.

    Dattes dénoyautées farcies de noix et de pignons et frittes dans du miel.

    Gâteaux africains chauds au vin doux avec miel.

     

    (J’ai choisi mes tables, celles de Juvenal et de Pline le jeune).


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