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    « Si une patte de lapin porte bonheur,

    Qu’a-t-il bien pu arriver au lapin ? »

    JEAN-LOUP CHIFFET

     

     

     

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    Dessin de Luc Tesson.

     

     


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    CODE VESTIMENTAIRE DES FEMMES ROMAINES.

    (LA STOLA)

     

     

    Une femme romaine, drapée d’une toge : la toga muliebris, est une prostituée.

    Les dames respectables portent une stola.

     

     

     

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    Une stola portée par les dames respectables.

     

     

     

    La stola est constituée de deux parties cousues ensembles en une sorte de tube. Elle est maintenue en haut par deux broches, ce qui crée des ouvertures séparées pour la tête et les bras. Une large ceinture : la zona, passe juste sous la poitrine, pour modeler la robe, bien qu’elle soit souvent cachée par un châle carré aux allures de plaid appelé : palla. Contrairement à la stricte hiérarchie en vigueur pour les toges masculines, les couleurs d’une stola ne sont dictées que par le goût de sa propriétaire et les teintures disponibles. La plupart proviennent de végétaux ou de minéraux et ne sont pas immuables.

     

     

     

    La Muse Melpomène qui se trouvait au théâtre de Pompée

    La Muse Melpomène, provenant du théâtre de Pompée, porte ici une stola.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Dans les faits, les robes ont une tendance à l’uniformité, et pourtant avec l’évolution de l’Empire, toute une gamme de rouges, de verts, de bleus et de noirs, seront proposée sur le marché. Il y aura même des stola en soie portées par les patriciennes et les Impératrices.

     

     

     

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    Les stola en soie qui soulignent les formes du corps féminin, tant décrié par Caton et Cicéron.

     

     

    Pour celles qui veulent une robe bicolore, l’une des deux teintes doit être pourpre, bleu. C’est ce que l’on appelle du murex, une coloration fixe extraite d’une variété d’escargot suffisamment rare qui atteignent des prix très élevés.

    Toutefois si vous craignez l’uniformité de l’habit féminin, lisez cette lamentation : « Vous avez le foulon, le brodeur, le bijoutier, le lainier, toutes sortes de marchands, le fabricant de bordures pailletées, le faiseur de tuniques antérieures, les teinturiers en couleurs de feu, en violet, en jaune de cire, les tailleurs de robes à manches, les parfumeurs de chaussures, les revendeurs, les lingers, les cordonniers de toutes espèces pour les souliers de ville, pour les souliers de table, pour les souliers fleurs de mauves. Il faut donner aux dégraisseurs, il faut donner aux raccommodeurs, il faut donner aux faiseurs de gorgerettes, aux couturiers. » (extrait de la marmite de Plaute)

     

     

     

     

     


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    Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence. Sans aliénation, vivez autant que possible avec toute personne.

    Dites doucement et clairement vos vérités et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant ; ils ont eux aussi leur histoire.

    Evitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l’esprit.

    Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux ; il y a toujours plus grand ou plus petit que vous.

    Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements.

    Soyez toujours intéressé à votre carrière, si modeste soit-elle ; c’est une véritable possession dans les prospérités changeante du temps.

    Soyez prudents dans vos affaires, car le monde est plein fourberies.

    Mais ne soyez pas aveugle envers la vertu, qui existe.

    Nombreux sont ceux qui recherchent les grands idéaux, et partout la vie est remplie d’héroïsme.

    Soyez vous-même.

    Surtout n’affectez pas l’amitié ; non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité de tout désenchantement, aussi éternel que l’herbe.

    Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse.

    Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain, mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères.

    De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.

    Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même.

    Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles, vous avez le droit d’être ici.

    Qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il devrait.

    Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui et, quels que soit vos travaux et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie la paix de votre âme.

    Avec toutes ses perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau.

    Prenez attention.

    Tâchez d’être heureux.

     

    (Texte anonyme, trouvé dans une vieille église de Baltimore en 1692).

     

     

     

     


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    TOGE ROMAINE.

     

     

    La toge qui en dit long sur celui qui la porte, seuls les romains sont autorisés à la porter :

    Il y a la toga candida, portée par les candidats à des élections.

    La toga virilis ou pura, toge non teinte, blanc cassé que l’on endosse à la majorité.

    La toga praetexta, portée par les jeunes patriciens et certains hauts magistrats.

     

     

     

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    Jeune Sénateur en toge.

    (Musée du Vatican)

     

     

     

    La toga pulla, en laine noire celle des ouvriers et des personnes en deuil.

    La toga picta, toge pourpre des généraux victorieux (pendant la république) et seulement par  les empereurs, par la suite.

    La toga trabea, toge à rayures réservée aux prêtres.

     

     

     

     

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    Antinoüs, en prêtre du culte impérial.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Mais la toge n’est pas pratique, en été elle tient beaucoup trop chaud, et en hiver elle est ouverte aux courants d’air. Pour couronner le tout, c’est un vêtement en laine, très lourd qui mesure trois fois la taille de celui qui le porte, soit environ cinq mètres de haut par trois de large. Une toge se présente sous la forme d’un ample demi-cercle que l’on enfile en passant le bord axial par-dessus l’épaule gauche et que l’on enroule dans le dos. Ensuite l’étoffe remonte sous l’épaule droite, avant de revenir à son point de départ. En l’absence de système d’attache, si vous ne gardez pas le coude gauche plié, vous risquez à tout moment de voir l’ensemble se défaire.

    Les plus adroits obtiennent un superbe effet plissé, et prennent soin de replier la partie rectiligne sous le bras droit, afin de se ménager une poche spacieuse et confortable, le sinus. Néanmoins les romains riches, ont bien souvent un esclave spécialisé, le vestiplicus, qui les aident à s’habiller et leur arrangent une petite capuche pour se couvrir la tête lors des sacrifices.

     

     

     

     

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    Antinoüs en prêtre du culte impérial, la tête recouverte de la capuche lors des sacrifices.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    Tout romain de sexe masculin, revêt la toge à certaines occasions de sa vie.

    Lorsqu’il devient officiellement un homme, il endosse la toga virilis, il se marie en toge, et à sa mort on l’enveloppe en toge en guise de linceul.

     

     

     

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    Mariage romain avec le marié en toge. (Bas-relief)

     

     


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    Ce sont les gouttes d’eau qui font la rivière…

     

     

    « Après le verbe aimer, « aider » est le plus joli mot du monde. »

    BERTHA VON SUTTNER (1843-1914)

     

    « Ne doutez jamais qu’un petit groupe de citoyens décidés puisse changer le monde.

    C’est toujours ainsi que les choses se sont passées ».

    MARGARET MEAD (1901-1978)

     

    « La réussite, c’est savoir que grâce à vous, le monde est un petit peu meilleur ».

    MICHAEL SNEYD

     

    « Je brûle d’accomplir une grande et noble tâche, mais il est de mon devoir avant tout d’accomplir les tâches modestes qui se présentent à moi comme si elles étaient grandes et nobles ».

    HELLEN KELLER (1880-1968)

     

    « Là où est l’Amour, les miracles surviennent toujours ».

    WILLA CATHER (1876-1947)

     

    « Ce qui permet le triomphe des forces du mal, c’est l’inertie des hommes de bien ».

    EDMUND BURKE (1729-1797)

     

    « Si j’ai pu consoler ne fut-ce qu’un seul cœur,

    Je n’aurai pas vécu en vain.

    Si j’ai pu soulager une seule douleur ou allégé un seul chagrin,

    Ou secourir un seul oiseau blessé

    Pour le remettre dans son nid,

    Je n’aurai pas vécu en vain ».

    EMILY DICKINSON (1830-1886)

     

    « Chacun de nous a le pouvoir de donner un peu de bonheur…

    Une oreille attentive, un regard compatissant, une main tendue… »

    ODILE DORMEUIL

     

    « Je n’ai jamais fait de grands pas.

    Que des petits.

    Il n’y a pas de plus grande paix avant de s’endormir que d’être sûr que ce sont les petits pas de l’amour qui font avancer le monde ».

    GUY GILBERT

     

     

     

     

     


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