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    PARTONYMES ROMAINS.

     

    LES HOMMES.

     

    Un homme possède généralement trois ou quatre noms, tandis qu’une femme n’en a qu’un.

    Seul les amis intimes et la famille appellent un romain par son prénom (Praenomen). Ainsi, Jules César, Auguste et Caligula, étaient tous les trois appelés Gaius par leur mère. Et pour compliquer le tout, l’abréviation habituelle de Gaius est un C. Donc Gaius Julius Caesar, s’écrit C. Julius Caesar.

    Le deuxième nom désigne la gens ou clan. Ces clans peuvent être très ramifiés, et il arrive que deux Julius, ait aussi peu de liens de parenté que deux Dupont du XXIe siècle.

    Comme l’aîné des garçons porte le même nom que son père : exemple le fils de Titus Labienus, s’appellera aussi Titus Labienus, les romains se donnent des surnoms afin d’éviter les confusions.

    Ces surnoms (Cognomina), s’inspirent souvent de traits distinctifs. Exemple : Strabo (Qui louche), Felix (chanceux), posthumus (né après la mort de son père) ou caesar (cheveux bouclés).

    Malheureusement on hérite aussi parfois de ces sobriquets, et, dans la succession des générations, il reste donc difficile d’identifier un Appius Claudius Pulcher (Beau).

    Un homme adopté, portera un nom en anus (signifiant vieille dame ridée). Par exemple Auguste s’appelait Octavianus avant de devenir empereur. A l’origine il appartenait à la famille Octavienne, aussi, lorsque Jules César l’adopta, il aurait du devenir Caesar Octavianus, mais il insista pour qu’on l’appelle simplement César.

     

     

    LES FEMMES.

     

    Les femmes n’ont donc qu’un seul nom dérivé de la gens de leur père. La fille de Jules César s’appelait Julia ; celle de Claude, Claudia.

    Les romains d’habitude si logiques, ne semblent pas avoir entrevue le défaut de ce système. Non seulement certaines de ces demoiselles sont affublées de noms disgracieux (la fille de Caton s’appelait Porcia), mais plusieurs sœurs se retrouvent avec le même nom, et finissent par se faire appeler la grande Calpurnia, la petite Calpurnia,et le bébé Calpurnia, ou Calpurnia un, deux, etc…

     

     

     

     

     

     

     

     


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    « Watteau, ce carnaval où bien des cœurs illustres,

    Comme des papillons, errent en flamboyant,

    Décors frais et légers éclairés par des lustres

    Qui versent la folie à ce bal tournoyant ; »

    (Beaudelaire, extrait de : Les Phares)

     

     

     

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    « La Proposition Embarrassante »

     

    (Saint-Pétersbourg, Musée de l’Hermitage)

     

     

     

     

    « Le désir des honneurs, des biens, et des délices,

     

    Produit seul ses vertus, comme il produit ses vices,

     

    Et l’aveugle intérêt qui règne dans son cœur

     

    Va d’objet, et d’erreur en erreur ;

     

    Le nombre de ses maux s’accroît par leur remède,

     

    Au mal qui se guérit un autre mal succède.

     

    Au gré de ce tyran dont l’empire est caché,

     

    Un péché se détruit par un autre péché… »

     

    BREBEUF.

     

     

     

    Résumé de sa biographie :

     

    Brébeuf  Georges de : Poète Français 1618-1661, né à Thorigny (Calvados). Issu de vieille noblesse, mais sans grande fortune, il fit ses études à Caen puis à Paris. Il prit un emploi de précepteur du futur maréchal de Bellefonds, en même temps qu’il essayait de se faire connaître par ses écrits.

     

    En Normandie il avait fait la connaissance de Pascal et de Corneille, à Paris il entra en relation avec Conrart et Chapelain, jouissant d’une grande notoriété dans le milieu littéraire, et avec l’historien Mézeray, normand comme lui.

     

    Il se fit connaître auprès de grand public, qui fréquentait les salons grâce à « La Gageure », recueil de cent cinquante madrigaux et épigrammes contre les femmes trop fardées.

     

    S’il revenait aujourd’hui … Qu’écrirait-il ?

     

    Mais sa carrière de poète de cour ne remplit pas ses attentes : amer, déçu il se retira chez son frère, curé de Venoix, et acheva là un recueil de « lettres » et de défense de « l’Eglise Romaine » (publiés posthumes par son frère).

     

    Il fut estimé durant les années de sa carrière parisienne, assez souvent critiqué ensuite, notamment par Boileau.

     

     

     

     


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    « Dante et Virgile aux Enfers » E. Delacroix. (1822)

    (Musée du Louvre)

     

    «Lac de sang hanté de mauvais anges,

    Ombragé par un bois de sapin toujours vert… Delacroix»

     

     

     

     

    ET NOX FACTA EST.

     

     

    Depuis quatre mille ans il tombait dans l’abîme.

    Il n’avait pas encor pu saisir une cime,

    Ni lever une fois son front démesuré.

    Il s’enfonçait dans l’ombre et la brume, effaré,

    Seul, et, derrière lui, dans les nuits éternelles,

    Tombaient plus lentement les plumes de ses ailes.

    IL tombait foudroyé, morne, silencieux,

    Triste, la bouche ouverte et les pieds vers les cieux,

    L’horreur du gouffre emprunte à sa face livide.

    Il cria : Mort ! Les poings tendus vers l’ombre vide.

    Ce mot plus tard fut homme et s’appela Caïn.

    Il tombait. Tout à coup un roc heurta sa main ;

    Il l’étreignit, ainsi qu’un mort étreint sa tombe,

    Et s’arrêta. Quelqu’un, d’en haut, lui cria : Tombe !

    Les soleils s’éteindront autour de toi, maudit !

    Et la voix dans l’horreur immense se perdit.

    Et, pâle, il regarda vers l’éternelle aurore.

    Les soleils étaient loin, mais brillaient encore.

    Satan dressa la tête et dit, levant ses bras :

    Tu mens ! Ce mot plus tard fut l’âme de Judas.

    Pareil aux dieux d’airain debout sur leurs pilastres,

    Il attendit mille ans, l’œil fixé sur les astres.

    Les soleils étaient loin, mais brillaient toujours.

    La foudre alors gronda dans les cieux froids et sourds.

    Satan rit, et cracha du côté du tonnerre.

    L’immensité, qu’emplit l’ombre visionnaire,

    Frissonna. Ce crachat fut plus tard Barabbas.

    Un souffle qui passait le fit tomber plus bas.

     

    VICTOR HUGO.

     

    Ce poème inachevé illustre l’effort de l’homme pour concevoir Dieu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    « Toutes les familles heureuses le sont de la même manière, les familles malheureuses le sont chacune à leur façon. »

    LEON TOLSTOÏ.

     

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    Dessin de Luc Tesson.

     

     

     

     

     

     


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    Menu de la Fête des Mères.

     

    TERRINE DE FOIE AU NATUREL, FOIE GRAS A LA CROQUE AU SEL

    SALADE LOUIS XV

    FRICASSEE DE CHAMPIGNON AU VINAIGRE DE XERES

    POULARDE CLOUTEE AUX TRUFFES,  DITES LUCULLUS

    SOUFLE AU GINGEMBRE

    SORBET AUX FRAMBOISES ANDRE GUILLOT.

     

     

    La fête des mères, dans son luxe raffiné, dans la générosité des mets, ne peut-être que le cadeau attentif et attentionné d’enfants reconnaissants. Foie gras, champignon, truffes, gingembre…

    Richesse et délicatesse. Le surprenant foie de canard à la croque au sel, quasiment cru, est une pure merveille :

    Il faut en déguster deux ou trois bouchées avant que le palais ne se fasse et qu’il prenne toute amplitude en bouche. Il ouvre ainsi la voie à la terrine de foie d’oie au gout plus corsé et à la suite du menu, aux saveurs terriennes, pour conclure par le piquant gingembre en aérien soufflé dont le feu est adouci par le sorbet. Une douce impression de fraîcheur pour conclure un long et riche déjeuner.

    Je dédie ce menu à ma mère, pour traduire mon amour pour elle et le plaisir que je prends à lui faire plaisir. […]

     Extraits de : Les Tables de fêtes de Gérard Vié.

     

     

     

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    Les tables de Fêtes de Gérard Vié…

     

     

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    Les tables de Fêtes de Gérard Vié : Foie gras à la croque au sel…

     

     

    SANS OUBLIER LES FLEURS !

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     Bouquet composé par Malcom Hillier.

     


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