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    LE TEMPS QUI PASSE…
     
     
     
    « Lhomme a appris à concentrer le « TEMPS »
    Jean Hamburger (Professeur de médecine)
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numerisation0001-copie-1.jpgVanité
     
    J.W. WATERHOUSE
     
    (1908-1910)
     
    (Collection particulière)
     
     
     
     
     
    « Et vous belles, tout bas,
     
    Rêvez de cette folie,
     
    D’être toujours jolies
     
    En ne vieillissant pas. »
     
    Théodore BOTREL
     
     
     
    A  l’époque de Botrel, ce n’étaient que des rêves…
     
    Aujourd’hui, l’homme se prend pour Dieu, des marchands avides de gloire et surtout de fric, proposent à ces « belles » une jeunesse éternelle…
     
     Les plus intelligentes, ne s’y laissent pas prendre, mais les sottes, y courent exaltées… 
     
     Les résultats : hélas ! ne sont pas à la hauteur de leurs rêves… Il y en a qui reviennent défigurées à vie !
     
    Liviaaugustae.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    PETIT LEXIQUE…

     

    JOURNALISTES : Briseurs de belles carrières, saboteurs de bonnes réputations, pourfendeurs de généreux programmes mandatés par leur inaptitude à exercer  d’autres professions, vraiment libérales.

     

     

    MINISTRES : Ceux du culte doivent remercier Dieu de ne jamais faire les frais d’une alternance ou d’un remaniement.

     

    NOTATIONS : Brimades réservées aux Etats depuis que les écoliers et les professeurs ne les supportent plus.

     

    NUCLEAIRE : Energie qui alimente les écolos.

     

    PRESSE : Comme son nom l’indique, traite l’actualité comme un citron sans se préoccuper des pépins.

     

    SIGNATURES (collecte des) : Bizutage des candidats à l’Elysée remplaçant la course en sac des anciens collèges.

     

    SONDAGES : Prises de températures du corps électoral si fréquentes qu’on n’a plus le temps de ranger le thermomètre.

     

    Philippe BOUVARD

    Extrait de : Figaro Magasine

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE TEMPS QUI PASSE…
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0015Janus : un visage regarde vers le passé, l’autre vers l’avenir…
     
     
     
     
     
    « Me voici maintenant au milieu de mon âge,
     
    Je me tiens à cheval sur ma belle maison ;
     
    Des deux côtés je vois le même paysage,
     
    Mais il n’est pas vêtu de la même saison. »
     
    Jean Cocteau
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LES RITES FUNERAIRES A ROME.
     
     
    La mort faisait partie du quotidien de la Rome antique. Au taux de mortalité infantile élevé (dans la famille impériale de Marc-Aurèle, sur 13 enfants 2 seulement arriveront à l’âge adulte) s’ajoutaient les décès résultants de maladies aujourd’hui considérées comme bénignes mais autrefois incurables, sans oublier les nombreux décès liés aux suites de l’accouchement.
    En réalité, plus que la mort elle-même, les romains redoutaient de ne pas pouvoir s’offrir des sépultures honorables.
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004Stèle funéraire de la famille de P. Longidienus, constructeur de bateaux, Ier siècle après J.C.
     
    (Museo Nazionale de Ravenne)
     
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0011Rome, Via Praenestina, le tombeau du boulanger M. Virgilius Eurysaces, fin du Ier siècle avant J.C.

    (Près de la Porta Maggiore in situ)

     

     

     

    LE DEVOIR DE LA FAMILLE.

     

    Le mort, qu’il soit Empereur, Patricien ou plébéien, bénéficiait de funérailles dignes de son rang.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0013L’Apothéose de l’Empereur Antonin et de l’Impératrice Faustine, 160-161 après J.C.

    (Musée du Vatican)

     

     

    L’Apothéose pour l’Empereur et sa famille, oraison funèbre et images des ancêtres pour le Patricien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008Statue de citoyen en toge portant des bustes d’ancêtres, Ier siècle avant J.C.

    (Musée du Capitole)

     

    Les commerçants, artisans et soldats, ils cotisaient auprès d‘une caisse qui se chargeait d’assurer leurs funérailles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005Inscription en mosaïque à l’entrée d’un columbarium, qui donne le nom du fondateur de l’association funéraire, Ier siècle.

    (Via Latina in situ)

     

     

     

    LA PREPARATION DU CORPS.

     

     

    Les libitinaires, ou professionnels des pompes funèbres, commençaient par préparer le corps, qui était lavé et oint d’huile. Dans certains cas l’embaumement du corps entraient dans les rituels, exemples : les momies du Fayoum.

    Le défunt était ensuite revêtu des habits qu’il avait coutume de porter. La pièce de monnaie qui était placée dans sa bouche servait à payer Charon (Le Nocher des Enfers, qui n’ont rien à voir avec l’Enfer des Chrétiens).

    Le corps une fois préparé était exposé sur un lit funéraire afin que chacun puisse lui rendre un dernier hommage. La dépouille de personnalité de haut rang (Germanicus restera exposé nu sur le Forum d’Antioche) ou de personnage public important pouvait rester ainsi exposée durant plusieurs jours.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Procession funéraire, seconde moitié du Ier siècle avant J.C.

    (Musée National San Vittorino, anciennement Amiternum)

     

     

    En tête du cortège funéraire formé par les parents, amis et clients (le clientélisme à Rome : ce sont les citoyens plébéiens ou affranchis, qui pour leur soutient à une personnalité, profitent de l’évergétisme de cette personnalité. Plus un romain à de clients plus il est puissant) du défunt prenaient parfois place des pleureuses louées pour l’occasion, qui entonnaient des complaintes funèbres, et célébraient les louanges du disparu. Pour les personnalités de haut rang, les imagines (portrait des ancêtres) accompagnaient le défunt. Toujours pour ces mêmes personnalités des jeux funèbres étaient célébrés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0014Decursio funèbre, base de la colonne d’Antonin le pieux, 160-161 après J.C.

    (Musée du Vatican)

     

     

     

    CREMATION ET INHUMATION.

     

     

    La loi des Douze Tables, interdisaient que l’inhumation ou la crémation des dépouilles se déroulent au sein de la Cité. Pour les Empereurs, elles avaient lieux sur le Champs de Mars. Le cortège se dirigeait vers le lieu de sépulture souvent situé à proximité d’une voie principale menant à la Cité.

    Les rites funéraires romains évoluèrent au fil du temps. A l’origine, les romains procédaient à la crémation des dépouilles et enterraient les cendres. Les rites changèrent sous l’Empire, et l’inhumation devint plus populaire, au détriment de l’incinération. La dépouille était souvent portée en terre drapée dans un simple linceul. Seules les familles les plus riches, inhumaient leurs morts dans des sarcophages en pierre, finement sculptés.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0012Sarcophage avec des Amours 120-140 après J.C.

    (Musée d’Ostie)

     

     

    Différents objets étaient enterrés au côté du corps ou avec les cendres, comme des insignes témoignant du rang du défunt, ou des accessoires plus personnels (des jouets pour les enfants, ou des chaussures pour les adultes).

    La pratique de l’enterrement ne s’interrompit pas à l’avènement du christianisme, mais la coutume voulant que des offrandes soient placées aux côtés du défunt, disparut.

     

     

    STELES GRAVEES, TOMBEAUX MONUMENTAUX OU BAS-RELIEFS OU AUTELS FUNERAIRES.

     

     

    De nombreuses tombes étaient agrémentées de pierres gravées. Les exemples qui nous sont parvenus, montrent des inscriptions renvoyant notamment au nom ou au statut du disparu. Il pouvait figurer des bas-reliefs présentant des scènes mythologiques, des aspects de la vie du défunt et les mémoires de son métier. Il existait aussi, des autels funéraires pour rendre hommage aux Mânes du disparu.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010Autel funéraire de Vitellius successus, l’autel est dédié par l’épouse du défunt fin du Ier siècle après J.C.

    (Musée du Vatican)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Stèle funéraire.

    Buste de femme de la famille Patricienne des Haterii, 100-110 après J.C.

    (Musée du Latran)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA CONVERSION DE SAINT PAUL.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    ART CHRETIENLa Conversion de Saint Paul fut peint en 1601 par Michelangelo Merisi surnommé « Le Caravage »
     
    (Eglise Sainte Marie-du-Peuple, Rome)
     
     
     
     
     
    La conversion de Saint Paule est le plus beau tableau sur ce thème.
     
    Sur le chemin de Dama, Saul, athlétique, vêtue en militaire romain, tombe, et ses certitudes s’écroulent.
     
    Une force irrésistible l’a jeté à bas de son cheval, que le vieux palefrenier tente de maitriser. Ce comparse qui ne comprend rien à ce qui se passe représente ceux qui n’ont pas encore la foi ; selon la spiritualité du XVIIIe siècle, elle est une adhésion intime, incompréhensible à qui ne l’a pas vécue.
     
    Cette relation personnelle des du chrétien avec le Christ n’est pas sans lien avec la spiritualité de Benoît XVI.
     
    Le fond ténébreux du tableau évoque la subite cécité de Paul, qui a les yeux fermés pour entendre la voix qui lui dit : « Pourquoi me persécutes-tu ? »
     
    Le glaive qu’il devait brandir contre les chrétiens tombe, le futur athlète de la foi touche terre des deux épaules.
     
    Cette toile est intense, Caravage approfondit sa réflexion religieuse, même si sa vie n’est pas exemplaire.
     
    Il est possible qu’il est été touché par la prédication de Saint Ignace de Loyola et de Saint Philippe de Néri, non loin du quartier où il travaillait.
     
    Le clair-obscur (violents contrastes d’ombre et de lumière) est ici une ténèbre transpercée par la lumière de la Révélation. Il signifie que si noirs que puissent être notre ignorance, notre manque de foi ou notre péché, Dieu vient toujours nous chercher.
     
    Marie-Gabrielle LEBLANC
     
    Extrait de Famille Chrétienne.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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