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    « Il pensait beaucoup, sans être trop équipé pour la réflexion. »

    SCOT FITZGERALD

     

     

    « La France est un pays extrêmement  fertile, on y plante des fonctionnaires, il y pousse des impôts ».

    Georges CLEMENCEAU

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE TYMPAN DE CARENNAC

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Art roman…

     

     

    L’église romane de Carennac est un ancien prieuré bénédictin, au nord du Lot, près de la Corrèze.

    Le tympan du portail, du XIIe siècle, combine le thème du l’Apocalypse comme à Moissac (la vision du Fils de l’Homme sur son trône au chapitre 4) et celui du Jugement dernier comme à Conques ou Beaulieu-sur-Dordogne, avec les douze Apôtres qui entourent le Christ pour l’assister dans le Jugement des vivants et des morts.

    Les thèmes les plus récurrents de l’art chrétien sont présents.

    Le Seigneur trône dans une mandorle, (Gloire ovale en forme d’amande dans laquelle apparaît le Christ de majesté du Jugement dernier) qui signifie l’apparition divine ou théophanie. En effet, le fruit est caché dans la coquille de l’amande, comme la divinité du Christ était cachée par son humanité.

    Il est entouré par les quatre Vivants de l’Apocalypse (d’où l’appellation de Tétramorphe). Saint Irénée, au IIe siècle a trouvé qu’ils symbolisent les quatre évangélistes : l’ange pour Mathieu, le lion pour Marc, le taureau pour Luc et l’aigle pour Jean.

    Si ce tympan représentait seulement la vision de l’Apocalypse, le Seigneur serait environné des vint-quatre Vieillards, qui sont ici remplacés par les Douze, chacun sur un siège.

    La mandorle est entourée, au registre supérieur, par Saint Pierre tenant la clé (à la droite du Christ, à gauche pour nous, et Saint Paul de l’autre côté, tenant le livre de ses épîtres. L’Apôtre à gauche de Pierre a disparu. La composition du tympan est extrêmement hiératique, solennelle et géométrique.

     

     

     

     

     

    numérisation0003L’aigle est depuis le IIe siècle le symbole de Saint Jean, parce que c’est l’Evangile le plus mystique, et l’oiseau qui s’envole le plus haut.

    Il tient dans ses serres son Evangile.

     

     

     

     

     

    numérisation0002Saint Pierre est presque toujours représenté avec la clé symbolique du pouvoir spirituel qui lui a été conféré par le Christ.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LIVIE
     
     
     
     
     
    numérisation0001Camée de Livie
     
    (Royal Coin Collection, Lahaye)
     
     
     
    « Par la pureté de sa vie domestique, elle faisait revivre les meurs antique, mais elle était d’une sociabilité plus grande que ce que l’on admettait chez les femmes d’autrefois, mère impérieuse, épouse fermant les yeux et s’accordant bien avec les méthodes subtiles de son mari et la dissimulation de son fils. »
     
    TACITE
     
     
     
    Livia Drusilla, qu’Auguste a épousée en janvier 38 avant J.C., est une femme habile et énergique. D’un côté, elle a la réputation d’être généreuse et encourage Auguste a se montrer clément envers ses adversaires. De l’autre côté, elle est soupçonnée d’intrigues qui auraient entraîné la mort de Marcellus, Caius et Lucius et laissé Tibère seul successeur d’Auguste. Ces soupçons ne sont sans doute pas fondés. Mais Livie est peut-être en partie responsable de l’exil d’Agrippa Postumus, le dernier petit-fils vivant d’Auguste, sur la petite île de Planasie. Auguste ayant, dans les derniers mois de sa vie rendu visite à son petit-fils, Livie aurait eu peur qu’Agrippa Postumus redevienne le rival de Tibère. Pour prévenir cette éventualité elle a d’après Suétone empoisonné des figues qu’Auguste mangeait, mais c’est l’accusation la plus curieuse et la moins probable portée contre elle.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Livie de Béziers, vers le temps de la mort d’Auguste.

    (Musée Saint Raymond à Toulouse)

     

    Livie est morte en 29 après J.C à l’âge de 86 ans.

    Cependant Suétone rapporte, qu’Auguste a aimée et estimée Livie jusqu’à la fin sans rival.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Faizant-3-jpegDessin de J. Faizant des années « tonton »…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE JARDIN DE LA VILLA DE LIVIE A PRIMA PORTA 
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002Peinture murale, longueur 11,70m, hauteur 2,72m
     
    Dernier tiers du Ier siècle avant J.C.
     
    (Musée des Thermes)
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Volière remplie d’oiseaux, que l’on croit entendre gazouiller…

     

    Dans la fraîcheur du jardin de Livie, l’invité pouvait se délasser et oublier la chaleur étouffante de l’été. Ce splendide jardin n’était pourtant qu’une illusion de jardin, une pièce de réception souterraine, protégée de la chaleur et de l’humidité, qui se trouvait dans une demeure impériale, celle de Livie, l’épouse d’Auguste. Livie possédait à Prima Porta, aux portes de Rome, une villa construite dans un paysage de collines, à proximité de la Via Flaminia.

    On imagine facilement ce que les convives ressentaient en pénétrant dans cette pièce tout en longueur, au plafond voûté, tel celui d’une grotte et cerné par le ciel azur. Ils découvraient un jardin arboré et dense, émaillé de fleurs, de fruits et d’oiseaux, un jardin dont l’extrémité se perdait dans le mystère de ses verts nuancés et subtils. Afin d’éloigner plus encore le spectateur de la lisière du jardin et de repousser celle-ci jusqu’aux confins de l’horizon, un chemin en fait le tour, qui coure entre une murette de marbre et une petite grille en bronze. Chaque niche pratiquée dans le muret s’agrémente d’un conifère. Dans ce jardin poussent des grenadiers et des cognassiers, mais d’autres variétés d’arbres s’y reconnaissent aussi, parmi lesquels des épicéas, des lauriers, des pins, des cyprès, des buis ou des lauriers roses. On a pu également identifier des fleurs telles que des roses, des chrysanthèmes ou des pavots couleurs lavande. Trente espèces d’oiseaux  ont été répertoriées, des oiseaux qui sont juchés çà et là sur des branches, sur la balustrade ou qui virevoltent dans les airs.

     

     

     

     

     

    numérisation0001Sur les murs : oiseaux, fleurs, fruits gazouillis, parfums, couleurs…

     

    Le convive allongé sur un des lits de ce triclinium souterrain pouvait se croire en pleine nature, dans un paysage d’une beauté éblouissante et finir par oublier le monde extérieur si plein de soucis et de laideurs. Peut-être même étaient-ils gagnés par la sensation de sentir le parfum des fleurs et d’entendre le gazouillis des oiseaux. Le décor idyllique qui l’entourait était en tout cas assez suggestif pour lui en donner l’illusion.

     

     

     

     

     

    numérisation0004Détails du jardin imaginaire…

     

     

     

     

     

    numérisation0005Détails du jardin imaginaire…

     

     

     

    « Quelle pénétrante fraîcheur émane de l’herbe tout humide de rosée, des arbres, des fleurs ! Que les fruits scintillent ! Des grenades comme Renoir les peignait. Le gazouillis des oiseaux charme l’oreille. L’horizon demeure impénétrable, magique. »

    Bernard BERENSON (1950)

     

     

    Note de livaiaugustae : Si vous passez par Rome, et qu’une promenade au jardin de Livie vous tente, rendez-vous au Musée des Thermes, où il est merveilleusement reconstitué, pour notre plus grand bonheur. Cela vaut le détour !

    Comme Bernard Berenson, j’en suis tombée amoureuse…

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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