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    PETITE ESCAPADE…
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006
    Couchée dans le foin
     
    Avec le soleil pour témoin…
     
    (Comme le chantait Mireille, (pas Mathieu), sur des paroles de Jean Nohain)
     
    J’en ai  beaucoup rêvé,
     
    Durant ce printemps mouillé
     
    Plein de pluie et de ciel gris
     
    Je vais aller à sa rencontre.
     
     Bonnes vacances
     
    A bientôt
     
    Liviaaugustae
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    LA FRESQUE DE FRA ANGELICO.
     
     
     
     
     
    numérisation0003-copie-1La Vierge à l’Enfant avec des Saints.
     
     
     
    Pendant 350 ans, les frères dominicains du couvent San Marco de Florence passèrent chaque jour devant cette admirable fresque, un chef-d’œuvre peint vers 1439 par le bienheureux Fra Angelico, dans le corridor des cellules des frères.
     
    Les peintres italiens aiment représenter une scène de dévotion qu’ils appellent la Sacra Conversazione, (la Saint conversation). Ce sont des Saints (certains ont vécus des siècles après le Christ) qui s’entretiennent avec Jésus et Marie des moyens de sauver l’humanité et les pêcheurs. L’Enfant tient le globe du monde dans sa main.
     
    La niche centrale et les pilastres cannelés antiques, avec les ombres portées des chapiteaux sur le mur, sont de toutes beautés.
     
    Fra Angelico, un surnom qui lui fut donné après sa mort était né Guido di Pietro et prit entrant à 19 ans chez les frères prêcheurs le nom religieux de Fra Giovanni da Fiesole. Il est le seul peintre béatifié (par Jean-Paul II en 1982). Il fut l’un des initiateurs de la première Renaissance à Florence à l’aube du XVe siècle, abandonnant les formes gothiques des XIIIe et XIVe siècles pour revenir aux sources antiques de l’art italien.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Les Enfants Jésus de Fra Angelico sont toujours très beaux. Celui-ci est particulièrement radieux, et souvent reproduit en image de missel.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    PORTRAIT D’AUGUSTE

    (Dit de Méroé)

     

     

     

     

     

    numérisation0001Auguste 27 avant J.C.

    (Londres British Museum)

     

    Ce sont les yeux qui fascinent avant tout, car il très rare de retrouver les incrustations des yeux sur les statues en bronze de l’antiquité. Les yeux étaient généralement façonnés dans d’autres matériaux que celui de la statue proprement dite. Ici, les globes sont en marbre blanc, les iris en pâte de verre vert et les pupilles en pâte de verre sombre. Les cils sont cassés, expliquant pourquoi les yeux paraissent exorbités.

    Cette tête fut découverte en 1910 à Méroé, la capitale des éthiopiens (antiques). Elle avait été intentionnellement enterrée sous le seuil d’un édifice érigé probablement à la suite d’une campagne victorieuse contre l’Egypte romaine, après avoir été séparée du corps de la statue (peut-être l’Empereur en toge ou en cuirasse) qu’elle couronnait et qui faisait partie du butin.

    Ce bronze d’Auguste appartient au type de Prima Porta, dont le prototype a sans doute été créé en l’an 27 avant J.C., lorsque le Sénat romain décerne le surnom d’Augustus à Octave qui a démissionné de toutes ses fonctions quelques jours avant. Auguste possède désormais un pouvoir quasiment absolu grâce au cumul à vie des plus hautes fonctions de la République. Avec ce type de statue, Auguste et ses conseillers politiques ont construit du prince une image idéale qui sera reprise pendant un siècle environ par ses successeurs.

    Le modèle esthétique de la statue est à l’évidence, grec : la conception figurative de la tête avec la coiffure très ordonnée et la fameuse pince au-dessus de l’œil dextre rappelle celle des statues du sculpteur grec Polyclete. Auguste s’éloigne ainsi de ses portraits précédents qui s’inspiraient encore de l’idéal du souverain hellénistique et de la vision du chef militaire auréolé de gloire par ses victoires et qui se voyait en successeur d’Alexandre Le Grand. En recourant aux canons classiques, Auguste et son entourage réussirent à traduire les valeurs romaines sous les traits idéaux de l’Empereur. De son image émanait l’autorité intangible (auctoritas), la dignité (gravitas), mais aussi la pureté (sanctitas).

    Le modèle du portrait officiel approuvé, il était aussitôt diffusé à travers l’Empire, parce que le prince devait se montrer omniprésent, sans discontinuer et dans chaque province. On ignore si l’Empereur posait, ou quelle étude préparatoire ou esquisse était utilisé pour créer le modèle. Ce qu’on peut supposer en revanche, c’est que plusieurs copies de l’original étaient réalisées dans les ateliers de Rome pour le compte de l’Empereur avant d’être livrées à des ateliers locaux à des fins de reproduction. Pour diffuser rapidement le portrait impérial, on recourait en outre aux moulages en plâtre, parce que faciles à transporter. Le temps que mettaient les représentations du type de Prima Porta ainsi que les statues des époques suivantes pour atteindre les régions les plus reculées de l’Empire peu s’évaluer avec ce portrait dit de Méroé. Il fut réalisé aux environs de 25 avant J.C. étant donné que la campagne des éthiopiens contre l’Egypte romaine eut lieu dans ces années-là.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE PONT AELIUS

    (Aujourd’hui pont Saint-Ange)

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Le château Saint-Ange et le pont du même nom.

     

     

    Son nom actuel est lié à une croyance populaire remontant au Moyen Age et d’après laquelle Saint Michel Archange serait apparu à la sommité du château Saint-Ange.

    Le château Saint-Ange, dont la masse imposante domine encore de nos jours le panorama de Rome, n’avait pas à l’origine une destination militaire. Ce n’était pas un ouvrage défensif mais seulement le tombeau monumental des Empereurs. En effet, tous les membres de la famille impériale, d’Hadrien à Caracalla y ont trouvé sépulture.

    Le Vatican fut l’emplacement choisit pour ce nouvel édifice. La zone n’était guère bâtie et était traversée par des voies importantes flanquées de tombeaux et, surtout parsemée de villas privées. Les plus importantes tombèrent rapidement dans le Domaine impérial. C’est dans une de ces propriétés appelée Horti de Domitienne sur la rive droite du Tibre, face au Champ de Mars que fut érigé le Mausolée d’Hadrien. Pour établir une liaison entre le monument et le Champ de Mars on jeta un nouveau pont (dit Aelius d’après le nomen de l’Empereur) qui existe encore sous le nom de pont Saint-Ange. Il doubla le pont de Néron, sis plus en aval. Ce pont comprenait trois grandes arcades centrales et deux rampes inclinées. Celle de droite s’appuyait sur trois petites arcades et celle de gauche sur deux. Ce pont servait surtout de jonction entre le tombeau au-delà du Tibre et l’ustrinum, plate-forme monumentale érigée dans le Champ de Mars sur laquelle devaient être incinérés les corps d’Hadrien et de Sabine.

     

     

     

     

     

    numérisation0003Son aspect dans l’antiquité, alors qu’il était le mausolée des Antonins.

     

     

     

     

     

     

     

    C’est en 403 après J.C. que l’Empereur Honorius incorpora cet édifice dans un bastion avancé des murs d’Aurélien. Devenu forteresse il subit en 537 l’assaut des Goths. Au Xe siècle on le transforma en château.

    

    

    

    

    

    

    

    

    


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    LES BACCHANALES ROMAINES.
     
     
     
     
     
    numérisation0004Danse d’une Ménade sur le vase Borghèse, seconde moitié du IIe siècle.
     
    (Musée du Louvre)
     
     
     
    Fêtes de Bacchus, liées aux mystères Dionysiaques, célébrées à Rome. Au début, il s’agissait de fêtes nocturnes, réservées aux femmes, qui avaient lieux trois fois par an sous le contrôle de respectables matrones. Mais bientôt les hommes y furent admis et elles dégénérèrent en véritables orgies. On s’y livrait aux pires excès et des crimes y furent commis.
     
    A la suite de dénonciations, le Sénat ouvrit un grand procès au cours duquel set mille personnes furent jugées et plusieurs d’entre elles condamnées à mort. Le Sénat interdit par la suite la célébration de tous les mystères de Dionysos.
     

     

     

     

     

    numérisation0005Jeune Satyre soutenant le vieux Silène ivre sur le vase Borghèse seconde moitié du IIe siècle.

    (Musée du Louvre)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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