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    Art Chrétien

    La Résurrection gothique de Bohême par le Maître de Vyssi Brod (1350)

    (Couvent Saint Agnès à Prague)

     

    Jésus vêtu d’une toge éblouissante aux reflets bleutés sur une robe d’or, sort avec force et majesté du tombeau, tenant sa croix devenue croix de procession en or. Le couvercle du Sépulcre est arraché, la Vie a vaincu la mort. Il bénit de la main droite et regarde le spectateur dans les yeux. Un ange aux ailes de lapis-lazuli, aux cheveux et diadème d’or, un sceptre d’or en main, est assis gracieusement sur le tombeau et montre aux trois Marie le linceul vide, les invitant à être les apôtres des apôtres.

    Nul n’avait osé représenter la Résurrection avant le XIVe siècle. On peignait comme les Orthodoxes, la descente aux Enfers. Puis les artistes s’enhardirent à montrer le Christ sortant du tombeau. Un des soldats dort, visage enfoui dans ses bras croisés ; les autres regardent avec effroi. Cette scène est inspirée du théâtre religieux de l’époque.

    Vyssi Brod est au sud de la Bohême en République Tchèque, près de l’Autriche. La Résurrection est l’un des neuf panneaux sur la vie du Christ peint à la demande du Seigneur Pierre de Rozmberk pour le prieuré de Sainte Agnès.

    Le raffinement de l’or et des drapés, les couleurs chatoyantes, le graphisme incisif rattachent les œuvres de ce Maître à l’élégance du style gothique.

    L’étendard du Ressuscité, brodé d’or qui est la couleur de l’Eternité, portant l’Agneau Divin symbole du Christ, claque au vent le matin de Pâques.

    L’ange montre aux trois femmes le linceul et leur annonce la résurrection du Christ : « Allez dire à ses disciples : il est ressuscité d’entre les morts. »

    Marie-Gabriel LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

    En Bohême et dans tant d’autres pays, ils ont gardé dans les Abbayes, leurs tableaux et toutes les œuvres, c’est qu’ils n’ont pas eu comme chez nous les pillages et saccages de la révolution… Nous avions de si belles œuvres !

    Liviaaugustae


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    Fête

    Le coq avec ses poussins,  à l’intérieur du coq il y a la provision d’œufs en chocolat…

     

     

    TABLES DE PAQUES

     

    ŒUFS, CLOCHES, AGNEAU PASCAL ET BOUGIES…

     

     

    Jusque dans nos fêtes familiales, les rituels de Pâques, sont issues de notre foi !

     

    Les œufs et les cloches : Comme le veut la coutume, vous avez caché des œufs dans le jardin… Mais savez-vous pourquoi ? Ils sont le symbole de la fécondité et de l’espérance donné par Pâques. La légende veut que les cloches à Rome. Elles partent après avoir sonné le Gloria du Jeudi saint, et reviennent au matin de Pâques en carillonnant, chargées d’œufs qu’elles répandent dans les jardins.

    Plus prosaïquement les œufs ne se consommaient pas autrefois lors du carême et s’entassaient durant quarante jours. Pour s’en débarrasser les adultes les donnaient aux enfants. A partir du XVIIIe siècle les œufs peints apparaissent en Europe, souvent coloriés en rouge en référence au sang du Christ.

    Aujourd’hui encore au gré de leur imagination, les enfants décorent les œufs de peinture, gommettes, plumes, glitter pailleté…

    Nappe blanche, fleurs et lumières.

    Dimanche de Pâques : tables de fête ! Sur la nappe blanche couleur de la Résurrection, les bougies répandent une joyeuse lumière, symbole du Christ Ressuscité, vainqueur de la mort et des ténèbres.

    Prévoyez des petits bouquets de pâquerettes, jonquilles, lilas ou coucou. Sacrifiez quelques branches de prunus aux fleurs roses, de forsythia aux fleurs jaunes, ou de pommiers aux fleurs blanches. Ces fleurs marquent l’arrivée du printemps et le retour à la vie. Elles témoignent de cette vie éternelle et de béatitude que le Christ vient nous rendre.

    De l’agneau au menu.

    Il est de tradition de servir en ce dimanche de l’agneau, plat du Jeudi saint et de la pâque juive, cet animal doux qui se laisse mener à l’abattoir symbolise en effet le Christ et son sacrifice.

    La provision d’œufs pas trop anciens se dégustait en omelette le jour de Pâques. On la repousse à présent au lundi.

    En dessert la coutume privilégie riches en œufs : brioche, pain d’épices, biscuits à la fleur d’oranger. Il existe en Alsace un biscuit en forme d’agneau appelé  osterlamm, « agneau pascal ».

    Les chocolats.

    Certains représentent un lapin ou un lièvre blanc, car dans les pays germaniques, c’est lui qui apporte les friandises aux enfants.

    Quand au poisson, il correspond au cryptogramme des premiers chrétiens persécutés. Du grec ichtus, il traduisait chaque initiale ainsi : Jesu Christos Theou Uios Sôter « Jesus fils de Dieu, Sauveur. »

    Le Christ est ressuscité !

    JOYEUSE ET SAINTE FÊTE DE PÂQUES A TOUS !

    Stéphanie Combe

    Extrait de : Famille Chrétienne


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    CHARLES LEBRUN

    (Peintre de Louis XIV)

     

    Charles Lebrun naît à Paris en 1619, il est le fils du sculpteur Nicolas Lebrun.

    Montrant  rapidement de très bonnes dispositions pour la peinture, il entre dans un atelier puis, repéré par Poussin, l’accompagne quatre années durant en Italie où il parfait sa technique. A son retour, il sert Fouquet, puis Louis XIV, pour qui il va peindre, entre autres œuvres, le plafond de la galerie des glaces.

    Fondateur de la Manufacture des Gobelins, où il réside et décèdera en 1690, il est alors considéré comme le meilleur peintre du siècle.

     

    Art

    Résolution prise de faire la guerre aux hollandais (1671)

    (Plafond de la Galerie des glaces)

     

     

    Art

    La prise de Gand en six jours (1678)

    (Plafond de la Galerie des glaces)

     

     

     

    En 1664, Lebrun sera nommé premier peintre du Roi.

    Prototype du peintre de cour, anoblit en 1661, il sera par la suite décrié par les artistes du XIXe siècle.

     

    « La critique est facile, l’art difficile » !

    Cependant le XIXe siècle a vu l’émergence de nombreux artistes talentueux.

    Liviaaugustae

     

    Pour la communauté de Melly

     


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    Fête

    Tradition en Croatie.

     

    LES ŒUFS DE PAQUES

     

     

    L’œuf de Pâques est un symbole chrétien, il est spécialement décoré, et le plus souvent comestible, auquel cas il s’agit d’un œuf en sucre ou en chocolat, parfois d’un œuf de poule durci et peint.

    En Belgique comme en France, c’est un cadeau traditionnel offert le matin de Pâques.

    En Suisse, en Angleterre ou aux Etats-Unis, le symbole de Pâques est le lapin.

     

    Un peu d’Histoire…

     

    Dans le *Kavela, le livre de la grande tradition finlandaise, le monde est né de l’œuf.

    *Le Kavela est une épopée composée au XIXe siècle par Elias Lönnrot, folkloriste et médecin, sur la base de poésies populaires de la mythologie finnoise transmise oralement.

     

    La coutume de l’œuf de Pâques a été constatée chez les chrétiens coptes dès la fin du Ve siècle.

    En France, les textes qui parlent de cette tradition concernent l’Alsace et remontent au XVe siècle.

    La « petite histoire » raconte que Louis XIV faisait bénir de grandes corbeilles d’œufs dorés qu’il distribuait aux courtisans et aux domestiques. La tradition aurait fait du Roi le destinataire du plus gros œuf du royaume.

    Il est cependant admis que l’origine des œufs de Pâques date de l’instauration du carême, car il était interdit de manger des œufs durant cette période de quarante jours. Il s’agissait donc à l’issue du jeûne de consommer les œufs qui s’étaient accumulés pendant le carême, en mangeant les plus récents et en cuisant les plus anciens, afin de les décorer.

    Chez les catholiques, les cloches cessent de sonner à partir de la messe du Jeudi Saint, en signe de deuil pour la mort du Christ. On les fait sonner à nouveau à la fin de la Veillée Pascale, qui précède le jour de Pâques proprement dit. La tradition raconte qu’elles ne sonnent plus car elles sont parties à Rome, et reviennent dans la nuit, chargées d’œufs en chocolat qu’elles déversent dans les jardins. Et le lendemain, les enfants vont les chercher dans les haies et les buissons, où ils sont dissimulés.

    Avant la démocratisation du chocolat, les œufs étaient naturels et décorés par les enfants des campagnes, ils étaient teints en rouge avec des rouelles d’oignon cuites, en rose pâle avec des épluchures de radis ou en vert avec des feuilles d’ortie ou de lierre.

    A l’œuf est bien sûr associée la poule, que l’on trouve maintenant en chocolat.

    Les confiseries pascales ne sont plus limitées à la forme de l’œuf, mais peuvent être de véritables sculptures, et représentent parfois des personnages ou des objets qui n’ont aucun lien avec le modèle d’origine, comme les lapins, les cloches etc…

    Les œufs sont aussi un symbole utilisé chez les orthodoxes. Ils symbolisent la résurrection du Christ et sa sortie du tombeau, comme le poussin sort de l’œuf. Il est de tradition d’en échanger le jour de Pâques en se saluant par l’invocation : « Christ est ressuscité ! ».

    En Alsace, en Allemagne, en Suisse et en Autriche, dans la plupart des Länder, les œufs de Pâques sont apportés par le « lièvre de Pâques » (Osterhase). Il n’y a pas de cloches, très peu de poules mais beaucoup de lapins.

    En fait, le lapin, très prolifique au printemps, est probablement un symbole de fécondité antérieur au christianisme. A noter qu’en Bavière, le lièvre est remplacé par un coq, en Thuringe par un renard, dans la région de Hanovre, par un coucou, au Tyrol, c’est la poule.

    Cette tradition du lapin apportant les œufs de Pâques a émigré au Brésil où elle encore vivace ; l’origine viendrait de l’immigration germano-suisse débutée par le roi du Portugal en 1818, et poursuivie dès 1824, par l’épouse du premier empereur du Brésil, l’archiduchesse Marie Léopoldine d’Autriche.

    Textes et images : Wikipédia


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    Fête

    La Mère au pied de la Croix.

     

     

    LE VENDREDI SAINT.

     

     

    « Les Contemplations »

     

    Elle était là debout, la mère douloureuse.

    L’obscurité farouche, aveugle, sourde, affreuse,

    Pleurait de toutes parts autour du Golgotha.

    Christ, le jour devint noir quand on vous en ôta.

    Et votre dernier souffle emporta la lumière.

    Elle était là debout près du gibet, la mère !

    Et je me dis : Voilà la douleur ! et je vins.

    Qu’avez-vous donc, lui dis-je, entre vos doigts divins ?

    Alors, aux pieds du fils saignant du coup de lance,

    Elle leva sa droite et l’ouvrit en silence,

    Et je vis dans sa main l’étoile du matin.

    Quoi ! ce deuil-là, Seigneur, n’est même pas certain !

    Et la mère, qui râle au bas de la croix sombre,

    Est consolée, ayant les soleils dans son ombre,

    Et, tandis que ses yeux hagards pleurent du sang,

    Elle sent une joie immense en se disant :

    Mon fils est Dieu ! mon fils sauve la vie au monde !

    Et pourtant où trouver plus d’épouvante immonde,

    Plus d’effroi, plus d’angoisse et plus de désespoir

    Que dans ce temps lugubre où le genre humain noir,

    Frissonnant du banquet autant que du martyre,

    Entend pleurer Marie et Trimalcion rire !

    Victor HUGO (1856)


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