•  

     

     

     

    L’auberge de Salvius…

     

    Cette auberge qui tient son nom d’une inscription électorale placée sur l’un de ses murs d’entrée, où un Salvius prônait l’élection comme édile d’un certain Casellium était une boutique de niveau très moyen.

    Comme nous le montre la fresque de saveur populaire, on y trouve un peu de tout.

    On peut y manger et boire, jouer, et se trouver une dame pour quelques heures…

     

     

     

    Antiquité

    La prostituée Myrtale avec un homme en train de s’embrasser.

     

     

     

    Antiquité

    Une femme qui sert une grosse cruche et un verre, tandis que deux clients veulent chacun être servi en premier.

     

     

     

    Antiquité

    Dispute et rixe entre deux joueurs de dés, qui sont, en général, invités par le patron à quitter l’auberge.

     

     

     

    Aujourd’hui encore, on peut trouver partout dans le monde, ce genre d’établissement.

    Liviaaugustae

     

     

     


    4 commentaires
  •  

     

     

     

     

    L’art de la joie et de l’allégresse…

     

     « Louez le nom du Seigneur, louez, serviteurs du Seigneur, officiant dans la maison du Seigneur. »

    (Psaume 135)

     

     

    Art Chrétien

    L’Abbaye cistercienne de Raitenhaslach.

     

    Située en Bavière orientale près de la frontière autrichienne, l’Abbaye cistercienne de Raitenhaslach possède une église baroque exceptionnelle.

    Vaste et lumineuse, l’abbatiale frappe dès l’entrée par son explosion de couleurs gaies et chatoyantes. Les fresques des voûtes et les stucs des colonnes en faux marbre s’accordent en une éclatante symphonie colorée avec des dominantes de blanc, bleu, grenat et or. De grands artistes de l’époque l’ont décoré : Jean-Baptiste Zimmermann pour les sculptures en stuc, Rottmayr pour les tableaux. Le plafond, peint en 1739 par Johannes Zick, représente la vie de saint Bernard de Clairvaux.

    Les églises baroques, fidèle aux recommandations du Concile de Trente, suppriment les piliers et colonnes pour avoir une large église qui permet de voir immédiatement depuis l’entrée le tabernacle sur l’autel principal, au cœur même de l’église, les autels secondaires sont dédiés à un saint représentés sur la peinture et encadrés par deux statues d’autres saints. C’est un art de la joie et de l’allégresse qui veut anticiper le bonheur éternel au Ciel.

    Toute la vallée du Danube en Allemagne et en Autriche est jalonnée par de somptueuses abbayes baroques.

     

     

    Art Chrétien

    Le tableau central du maître autel représente l’Assomption, et au-dessus, la Trinité accueillant Marie. Les quatre grandes statues blanches sont, de gauche à droite, les Saints Michel, Benoît, Bernard et Laurent.

     

     

     

    Art Chrétien

    La voûte du Paradis est figurée à la voûte de l’église comme une église céleste en trompe-l’œil. Trois scènes de la vie de saint Bernard sont représentées : à gauche, il est agenouillé en haut d’un escalier et la Vierge lui apparaît ; au centre, le Christ en Croix lui apparaît ; à droite, il célèbre une messe.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     


    4 commentaires
  • Art

     

     

     

    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

    Quand l’Art épouse l’Histoire…

     

     

    Art

    Mademoiselle de Blois, sa mère Louise de La Vallière, et son frère le comte de Vermandois vers 1674.

     

     

     

    Art

    Marie Anne de Bourbon, enfant.

     

     

     

    Art

    Mademoiselle de Blois Princesse de Conti.

     

     

     

    Art

    La princesse de Conti, par H. Rigaud (1706)

     

     

     

    Art

    Princesse de Conti.

     

    (Images wikipédia)

     

    Mademoiselle de Blois, est la fille naturelle de Louis XIV et de la duchesse Louise de La Vallière.

    Louis XIV a toujours reconnu ses enfants bâtards en les légitimant, Marie Anne fut sa fille préférée, et il fût très déçu par son comportement libertin.

    La mère Louise, dégoûtée de la cour, et regrettant sa vie agitée, rentra au couvent sous le nom de sœur Louise de la Miséricorde, c’est dans ce couvent qu’elle termina sa vie. Sa fille Marie Anne, vint visiter très souvent sa mère qu’elle aimait beaucoup.

    C’était une très jolie jeune fille, et jeune femme, qui inspira de nombreux peintre comme le grand Hyacinthe Rigaud.

     

     

    Je vous offre aujourd’hui les tableaux de plusieurs grands peintres, du XVIIe siècle, représentant Mademoiselle de Blois, j’ai été conquise par les soieries précieuses, et les plissés des manteaux de cour bleus de France fleur de lysés…

     Cette princesse de mœurs dissolues était peu recommandable et déçut affreusement son père ! Mais qu’importe, les tableaux sont splendides, la fille étant très belle !

    On ne parle que de la déception du père, mais je pense que la mère n’a pas approuvé la vie plus que dissipée de ses enfants, car le fils fut tout aussi dissipé…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


    11 commentaires
  •  

     

     

    La vallée sacrée…

     

     

     

     

     

    Poème

    Sanctuaire de Delphes, théâtre et temple d’Apollon.

    (Image wikipédia)

     

    Apollonie

     

    J’aime ton nom d’Apollonie,

    Echo grec du sacré vallon,

    Qui, dans sa robuste harmonie,

    Te baptise sœur d’Apollon.

     

    Sur la lyre au plectre d’ivoire,

    Ce nom splendide et souverain,

    Beau comme l’amour et la gloire,

    Prend des résonnances d’airain.

     

    Classique, il fait plonger les Elfes

    Au fond de leur lac allemand,

    Et seule la Pythie à Delphes

    Pourrait le porter dignement,

     

    Quand relevant sa robe antique

    Elle s’assoit au trépied d’or,

    Et dans sa pose fatidique

    Attend le dieu qui tarde encor.

     

    Théophile Gauthier


    2 commentaires
  •  

     

     

    L’art de vivre à Pompéi…

     

     

     

    Antiquité

    Le broc est avec des bords éversés, arrondis, panse piriforme et fond en forme d’anneau. L’anse est un ruban vertical aplati au niveau du bord. Le broc a été découvert avec d’autres objets dans une armoire placée dans l’atrium d’une maison.

    Les assiettes possèdent un bord indistinct, une paroi basse légèrement évasée et un fond épaissi au centre. Ce type d’assiette, largement attestée dans l’ère vésuvienne, sont datables d’une période allant du 1er siècle après J.C. au début du second.


    2 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires