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    ALCESTE ET ADMETE

     

     

     

    L'Amour conjugal...

    Alceste et Admète écoutant l’Oracle d’Apollon (à droite auréolé)

    (Fresque de Pompéi, maison du poète tragique, 50-79 Après J.C.)

     

    Ils sont reconnus comme le symbole de l’amour conjugal.

    Alors que son mari Admète, roi des Phères, était proche de la mort, Apollon obtint des Parques que sa vie ne fut pas immédiatement tranchée à condition que quelqu’un l’aima suffisamment pour accepter de mourir à sa place. Seule Alceste, son épouse consentit à ce sacrifice.

    Touchés par leur amour, les dieux envoyèrent Hercule aux Enfers pour ramener Alceste, qui était restée jeune et belle, alors Apollon scella leurs retrouvailles.

     

     

     

    L'Amour conjugal...

    Autre fresque trouvée à Pompéi, représentant cette même scène, pour bien montrer combien ce mythe du mariage basé sur l’Amour était important, dans le monde romain.

     

     


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    « Ils suivent l’Agneau partout où il va »

    (Apocalypse 14, 4.)

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Le Baptême du Christ fin du Ve siècle.

     

    C’est l’une des plus célèbres mosaïques d’Italie, à la coupole du baptistère des Ariens à Ravenne. Autour du baptême se déploie la procession circulaire des douze apôtres, vêtus de toges romaines blanches. Ils tiennent la couronne d’or des élus au Paradis, qui est symbolisé par le fond d’or (l’éternité).

    Deux d’entre eux, que nous regardons aujourd’hui, n’ont pas de couronne à la main : Pierre (à droite), qui tient les clefs du Royaume que lui a confié symboliquement le Christ, et Paul, portant les rouleaux en papyrus de ses épîtres. Ils les tiennent les mains voilées d’un linge, car on ne donnait ni ne recevait rien de précieux avec les mains nues : ils ont reçu ces emblèmes de Dieu lui-même. Ils sont représentés avec les mêmes traits depuis les fresques du deuxième siècle dans les catacombes de Rome. Ils encadrent le trône vide du Christ, appelé l’étimasie, qui attend sa seconde venue à la fin des temps. Ce trône est orné de coussins pourpres, couleur impériale, couleur de la Divinité du Christ. La Croix Glorieuse y siège, ornée de pierres précieuses.

    Le baptistère des Ariens fut construit par le roi ostrogoth Thédoric, qui envahit l’Italie en 490. Il se convertit à un christianisme d’une forme très répandue alors : l’hérésie arienne, qui menaçait toute la chrétienté. Le baptistère construit par les Ariens, fut rendu au culte catholique en 561, à la fin de l’hérésie. Les mosaïques furent jugées suffisamment orthodoxes pour être conservées.

     

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Le Trône et la Croix sont ornés de cylindres de nacre incrustée dans la mosaïque, qui représentent des perles. Ils attendent le retour du Christ à la fin des temps pour le jugement dernier.

     

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Saint Paul tient dans ses mains voilées les épîtres qu’il a reçues du Saint Esprit. Il existait dans l’Antiquité trois forme de livres : le codex relié en parchemin ; le volumen ou rouleau en papyrus ; et les tablettes de cire.

     

     

     

    Pierre et Paul Apôtres en mosaïque...

    Les Apôtres sont séparés par des palmiers dattiers qui ont une triple signification : allusion au psaume 92 « le juste croîtra comme un palmier », la palme du martyr, et les fruits qui sont la fécondité apostolique des disciples.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

     

     


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    Pour le Tableau du Samedi

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

     

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Autoportrait

    Guillaume Seignac, est un peintre français, né à Rennes en 1870 et mort à Paris en 1924.

    Il fut l’élève entre autres de William Bougureau.

    Les femmes constituent son sujet de prédilection, qu’il peint souvent dévêtues, dans une atmosphère antique ou mythologique.

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Jeune femme à Pompéi.

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Abandon

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Jeune femme nue sur un canapé

     

     

     

    Les femmes sous le pinceau de Seignac...

    Le réveil de Psyché

     

    Texte et images de wikipédia.

     

    Je pense qu’il n’est pas le seul à avoir eu les femmes pour sujets de prédilections, tous les peintres ont peint des femmes nues, et le plus souvent, les ont magnifiées…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Canosa et Rome...

    Ruines du temple, devenue Basilique chrétienne de San Leucio

    (Début IIIe siècle après J.C.)

    (Image wikipédia)

     

    Juste avant Jésus Christ, Horace fait encore mention du bilinguisme des canosins latin grec comme preuve d’hellénisme. A quelle époque précise a-t-on cessé de produire les vases funéraires ? Deux dates sont généralement avancées : 272 avant J.C. soit l’achèvement de la conquête romaine ; 217-216 correspond à l’invasion d’Hannibal en Italie.

    Canosa à toujours assuré un soutien indéfectible à Rome contre Tarente et contre Hannibal. Lorsque ce dernier écrase les légions romaines dans la terrible bataille de Cannes toute proche, Canosa accueille quelque dix mille soldats romains en déroute.

    Cette fidélité à la cause romaine, lui vaudra de substantiels avantages auprès des romains, par exemple : le passage de la voie Trajane.

     

     

     

    Canosa et Rome...

    Pont romain de l’Ofanto sur le tracé de la voie Trajane.

    (Image wikipédia)

     

    Aussi l’aristocratie locale saura détourner à son profit les courants commerciaux de cités passées aux carthaginois comme Tarente et conservera ses terres, qui ailleurs seront confisquées.

    Le temple de San Leucio, l’arc de triomphe, érigés tous deux sur la voie Trajane, montre bien que Rome considérait Canosa comme l’une de ses plus sûres alliées en Apulie.

     

     

     

    Canosa et Rome...

    Catacombes et hypogée chrétienne de Lagrasta

    (Image wikipédia)

     

     


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    Trésor du Musée archéologique de Bari.

     

     

    Les vases de Canosa...

    Askos, plastique polychrome.

    (Détail, tête d’éphèbe couronnée de lierre, chevaux cabrés et buste féminin ailé, fin IVe début IIIe avant J.C.)

     

    La technique de ses vases polychromes a suscité un fort intérêt : ces objets à la décoration exubérante se situent au confluent de la peinture et de la sculpture.

    La décoration en relief, la variété des figures représentées, le choix des couleurs pastel en fond des objets d’une originalité unique qui paraissent étonnamment actuels.

    La fonction des vases étaient exclusivement funéraire. De formes monumentales, ils sont souvent dépourvus de fond. La fragilité des appliques les rend par ailleurs impropres à une utilisation régulière, même peu fréquente.

     

     

     

    Les vases de Canosa...

    Askos, vase polychrome en forme de tête féminine.

    (Fin du IVe début du IIIe siècle avant J.C.)

     

    Quadriges, hippocampes et chevaux au galop devaient accompagner le défunt vers l’au-delà. L’hippocampe pouvait signifier le voyage vers les îles des bienheureux, les dauphins et autres créatures marines (souvent hybrides) facilitaient le déplacement dans la mer de l’éternité. Les figures féminines d’orantes, vêtues d’un chiton et d’un himation, devaient assurer par leurs prières, que ce transfert s’effectue dans de bonnes conditions.

     

     

     

    Les vases de Canosa...

    Askos, figure de gorgone ailée, et figurines féminines d’orantes.

    (Fin du IVe siècle début du IIIe siècle avant J.C.)

     

    Certaines figures représentées : les éphèbes couronnés de lierre, ont probablement un lien avec les mystères dionysiaques.

     

     

     

    Les vases de Canosa...

    Askos, dont l’anse est un personnage masculin à corps anguiforme.

    (Fin du IVe siècle avant J.C.)

     

    Les visages de gorgones de grandes dimensions, aux yeux noirs et aux lèvres rouges, qui apparaissent souvent sur les panses du vase pourraient représenter le mort. Quand aux petites gorgones ailées, elles anticipent de façon surprenante les chérubins du christianisme. Les têtes sortant de boutons de fleurs représentent un symbolisme des divinités de la terre, liées au cycle des saisons et donc au cycle des renaissances.

     

     

     


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