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    André Chénier connaissait sûrement cette splendide  sculpture d’Eros endormi, lorsqu’il a écrit ce charmant poème…

     

     

     

    Le dieu endormi...

    Eros endormi

    (Statue en bronze, période hellénistique ou augustéenne).

     

     

    L’amour endormi

    Là reposait l’Amour, et sur sa joue en fleur

    D’une pomme brillante éclatait la couleur.

    Je vis, dès que j’entrai sous cet épais bocage,

    Son arc et son carquois suspendus au feuillage.

    Sur des monceaux de roses au calice embaumé

    Il dormait. Un sourire sur sa bouche formé

    L’entrouvrait mollement, et de jeunes abeilles

    Venaient cueillir le miel de ses lèvres vermeilles.

    André Chénier

     

     

    Blog en pause pour vacances pascales

     A bientôt

    Liviaaugustae

     


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    Pour oublier le froid, la pluie et la neige, je vous invite en balade au col de Landerre…

     

    C’était la fin d’une belle journée d’été, nous avions pris le chemin du retour, nous rentrions au gîte, silencieux et un peu las, d’avoir tout l’après midi sillonné le col de Landerre, et le chemin en boucle et en rocaille était encore long...

     

     

     

    Une balade au soleil...

    Le chemin du retour…

     

    Il régnait dans le ciel un calme infini, la montagne alentour étalait ses alpages dans lesquelles, côte à côte, paissaient vaches et chevaux.

     

     

     

    Une balade au soleil...

    Vaches et chevaux en alpage…

     

     Quand soudain, tout en haut d’un grand pic rocheux,  immobile  faisant presque parti de la roche, nous vîmes le vautour qui scrutait la montagne, cherchant sans doute quelque chose à manger.

     

     

     

    Une balade au soleil...

    Vautour fauve

     

    Plus loin, un arbre se dressait le long du sentier, il avait été foudroyé nous dit-on, par un de ces orages imprévisibles et violents, dont la montagne est coutumière. Mais courageux et têtu, il avait reverdi et dans ses branches feuillues et verdoyantes, les oiseaux avaient refait leurs nids, quelques pépiements nous avertissaient de leur présence.

     

     

    Une balade au soleil...

    L’arbre foudroyé

     

     

     

    Une balade au soleil...

    Au loin le gîte de Gohanetxea …

     

    Les ombres s’allongeaient, et là-bas dans le soir qui tombait doucement, les toits rouges du gîte nous faisaient les yeux doux…

     

    C’était  le 12 août 2015 vers 19 heures.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Une bacchanale

    (Désigne une fête sauvage où les règles ordinaires ne s’appliquent plus.)

     

     

     

    Le goût des mots...

    Bacchanale de Jules Dalou.

    Jardin des serres d’Auteuil Paris.

     

    Bacchus, était le dieu du vin, du drame, de la nature et de la folie rituelle. Avec sa cohorte de ménades et de bacchantes, de satyres et de centaures, il parcourait la Grèce et l’Asie, semant le chaos partout où il allait en s’adonnant à de sauvages « orgies » -un mot que les Grecs anciens utilisaient pour désigner des rituels secrets plutôt que des excès sexuels que ce terme signifie aujourd’hui.

    Les bacchanales n’étaient pas pour autant des fêtes policées.

    Au XVIIe siècle, le mot « orgie » commence à prendre son sens moderne, quand les écrivains de l’époque, fantasmant sur la débauche des anciennes religions, l’emploient pour décrire des réjouissances particulièrement débridées.

     

     

     Cependant le dieu Bacchus, divinité romaine du vin, de la vigne, de la débauche et de la licence, ne joua pas un rôle important dans la religion romaine.

    Il fut vénéré surtout par un nombre restreint d’initiés qui se livraient au cours des mystères (les Bacchanales), à des orgies.

    Le sénat tenta de combattre les désordres que ces fêtes provoquaient.

     


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    « Quiconque fait les choses du Christ doit être tout entier au Christ »

    Bienheureux Fra Angelico

     

     

     

    Le Christ en Croix...

    Fresque du Christ en Croix avec Saint Bernard

    Fra Angelico

    Fra Angelico (un surnom qui lui fut donné après sa mort) était né Guido di Pietro et prit en entrant à 19 ans chez les Frères prêcheurs le nom de Fra Giovanni da Fiesole (Frère Jean de Fiesole). Il est le seul peintre béatifié par Jean-Paul II, en 1982)

     

    Pendant trois cent cinquante ans, les dominicains de San Marco à Florence passèrent plusieurs fois par jours devant cette fresque peinte vers (1448-50) par le bienheureux Fra Angelico dans le cloître de son couvent (devenu musée depuis deux cent ans), face à l’entrée.

    Il est impossible de ne pas être profondément ému par l’expression des deux visages. Le Christ, cloué sur une croix assez haute, semble n’être plus qu’un crucifix, mais prendre vie et regarder saint Dominique agenouillé. Dominique, enserrant de ses bras la croix sur laquelle ruisselle le sang qui coule des plaies du Christ, lève vers le Sauveur un visage douloureux et plein d’aimante compassion. Le visage du Christ, les yeux baissés vers Dominique dont Il rencontre le regard, est une parfaite représentation de la miséricorde de Dieu pour l’humanité, et en particulier pour les Frères du couvent.

     

     

     

    Le Christ en Croix...

    Le visage du Seigneur en croix, médité et peint dans l’oraison par le bienheureux Fra Angelico, illustre à la perfection la miséricorde divine pour les hommes.

     

     

     

    Le Christ en Croix...

    Saint Dominique est bouleversé par les souffrances de Jésus en croix, sur lesquelles il méditait souvent.

     

     

     

    Le Christ en Croix...

    Il est traditionnel de représenter, en haut de la croix, la pancarte que Pilate y fit apposer, indiquant en latin, grec et hébreu « Jésus de Nazareth roi des juifs ».

    La plupart du temps, on met seulement les initiales de ce texte en latin : Iesus Nazarenus Rex ludoeorum »

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

    Comme nous nous acheminons vers le Vendredi Saint, je vous propose cette splendide fresque de Fra Angelico, expliquée par Mme Leblanc, qui nous éclaire sur les détails.

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Mes tableaux du samedi...

    Alfred Stevens

    (Photo de l’album de Manet)

     

    Alfred Stevens, né le 11 mai 1823 à Bruxelles et mort à Paris le 29 août 1906, est un peintre belge. Elève de Ingres à l’Ecole national supérieure des beaux-arts de Paris à partir de 1844, sa carrière a connu une ascension fulgurante en Belgique et en France où il passé la plus grande partie de sa vie, il fut l’ami de Manet et son épouse Berthe Morisot, ainsi que de Frédéric Bazille[…]

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    La mère et ses enfants

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Après le bal

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Elégants sur les boulevards

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    La dame en rose

     

     

    (Images et texte wikipédia)

     

    Ce peintre nous offre des scènes de la vie de tous les jours,  figées dans le temps par son pinceau…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     


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