Une petite chapelle et un calvaire dans la campagne bretonne ( Finistère)...

(photo prise lors de vacances là-bas)

Blog en pause pour cause de départ en vacances...

Malgré les tensions, et les assassins courant dans nos villes et nos campagnes, la gageure pour nous en dépit de cela, est de passer quand même un bon été, je vous le souhaite à tous !

Rendez-vous à la rentrée.

Liviaaugustae

Les toits de la ville...

(Image internet)

Solitude en ville...

C'est l'été ! un grand ciel

Etend son bleu minéral

Au-dessus la ville,

Un soleil d'or brille en son milieu.

Les pas résonnent,

Sur l'asphalte brûlant,

Dans la ville silencieuse,

Que l’été a vidé.

Les maisons abandonnées,

Sans vie, huis clos,

Glissent en enfilade,

Tout au long de ma rue.

Pas un souffle !

Sous les feux de Phébus,

Les rosiers au jardin n'en peuvent plus,

Et pleurent sur le gazon des pétales flétris...

Il est temps de s'en aller,

De délaisser la ville déserte,

D'aller vers les rivages, d'aller vers la vie !

Liviaaugustae

Cependant, si certains quartiers somnolent dans la touffeur de l'été, au centre de la ville c'est l'enfer ! Je m'y suis aventurée hier pour faire quelques courses...

Des marteaux piqueurs creusent, des pelleteuses déblaient inlassablement du matin au soir dans un bruit épouvantable environné d'une poussière non moins épouvantable, des grandes plaques de ferraille branlantes aident le passant malheureux à traverser les excavations.

Les pauvres gens qui habitent là et qui ne peuvent partir, subissent cela  depuis deux jours déjà et les travaux sont prévus pour durer tout le mois d'août !

L'assassinat de ce prêtre, égorgé en son église hier, m'a retourné le cœur, comment profiter après cela pleinement des vacances ?

Comment ne pas craindre de franchir le seuil de la maison de Dieu ?

Comment ne pas craindre d'aller écouter des concerts, d'aller voir des expos, ou d'aller tout simplement à la plage ?

L'été sera très chaud j'en ai peur !

Liviaaugustae

L'horreur de ces crimes haineux ne sont plus supportable !

Le père Jacques Hamel 84 ans

Egorgé aujourd'hui en son église, comme les moutons de l'Aid-el-kébir !

Jusqu'à quand devrons-nous supporter ces carnages ?

Liviaaugusate

Vol de corbeaux...

(image internet)

En quête de fraîcheur hier soir, j'avais laissé ma fenêtre ouverte sur le jardin.

Dans un grand bruit d'ailes et de sauvages croassements, une nuée de corbeaux bagarreurs, se posèrent sur le marronnier du fond du jardin, ils chassèrent les colombes, les pigeons et les pies, qui y logent d'habitude...ôte-toi de là que je m'y mette !

Ce n'est pas une première, ils viennent de temps à autre dans ce même marronnier faire, je suppose, des razzias dans le nid des autres.

J'avoue n'avoir aucune attirance pour ses rapaces bruyants et si j'avais pu les chasser, je l'aurai fait avec un grand plaisir, j'avais l'impression d'assister à une attaque en règle, planifiée, organisée, une mise à sac, les plumes volaient, les pies refusant de laisser la place de bon gré, essayèrent de défendre leur pré carré, mais en vain,  elles durent aller chercher refuge plus loin en attendant que les combattants s'en aillent...finalement après avoir fait un tapage de tous les diables, durant un instant qui me sembla être une éternité, la nuée noire s'envola... Est-ce pour cela qu' autrefois, on les clouaient aux portes des granges.

Ces corbeaux m'ont fait penser à ceux qui arrivent chez nous, tout de noir vêtus, avec des bombes, des fusils et des haches !

Liviaaugustae

Je vous invite à prendre une tasse de thé en compagnie de Théodore de Banville  et de Miss Ellen!

Je n'ai malheureusement pas trouvé de tasse chinoise avec chimères et monstres roses, mais cette table à thé de Mr Le Sidaner est si charmante qu'elle fera l'affaire...

Liviaaugustae

La table du thé (1938)

Le Sidaner

Le thé

Miss Ellen, versez-moi le thé

Dans la belle tasse chinoise,

Où des poissons d'or cherchent noise

Au monstre rose épouvanté.

J'aime la folle cruauté

Des chimères qu'on apprivoise :

Miss Ellen, versez-moi le thé

Dans la belle tasse chinoise.

Là, sous un ciel rouge irrité,

Une dame fière et sournoise

Montre en ses longs yeux turquoise

L'extase et la naïveté :

Miss Ellen, versez-moi le thé

Théodore de Banville