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    L'hiver sévit en ce moment, froid, givre et neige...

     

    Ici, pas de neige, mais une pluie glacée ce qui n'est guère mieux !

     

    Alors je rêve de soleil, de ciel bleu... et mes rêves à tire-d'aile, m'emportent vers mon île natale.

     

     

     

    Rêveries...

    Ma photo de la plage de l'Anse La Gourde (2008).

     

    On peut voir des « Raisiniers bord de mer » au premier plan à gauche et tout au fond, l'île de la Désirade qui se profile...

     

    (Grande Terre Guadeloupe)

     

     

     

     

     

    Rêveries

     

     

     

    Lorsque je m'éveille,

     

    Sous un ciel trop gris,

     

    D'un hiver froid, triste et morne.

     

    Bien vite je referme les yeux.

     

    Mes pensées vagabondent vers mon île natale.

     

    Alors je rêve un instant,

     

    Que pieds nus dans l'eau claire d'une petite crique,

     

    Je retrouve mon ciel plein d'azur profond

     

    Où du matin au soir,

     

    Se promène un soleil, gros comme un ostensoir,

     

    Dont les rayons m'incendient la peau.

     

     

     

    Parfois, je délaisse les rivages et ses embrasements,

     

    Pour goûter la fraîcheur des sentiers de forêts,

     

    Où poussent l'orchidée sauvage.

     

    Sous l'ombrage des fougères géantes, bercées par l'alizé,

     

    Règne un silence plein de bruit d'ailes,

     

    Et du murmure soyeux d'une ravine* coulant en contrebas.

     

    Un gros manguier, au bord de la sente,

     

    M'offre ses fruits d'or, dans lesquels

     

    Altérée je mords à belles dents.

     

    Les fruits tombés, exhalent un parfum lourd et sucré

     

    Qui attirent les insectes en vols bourdonnants...

     

     

     

    Mais le rêve se défait,

     

    Et les bruits quotidiens de la vie qui bourdonne

     

    Me ramènent brutalement sous ce grand ciel trop gris.

     

     

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    • Ravine : une ravine est une incision linéaire. Cette forme d'érosion est créée par le ruissellement des eaux sur un versant. (Dictionnaire Robert)

     

     


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    J'ai trouvé dans une de mes revues, la recette d'une galette des rois, frangipane/fruits, je l'ai essayée, nous nous sommes régalés, elle est délicieuse, légère et facile à réaliser, je vous donne la recette ci-dessous, si vous désirez y goûter.

     

     

    La galette des Rois...

    Galette des rois

     

    (image internet, ma photo était ratée)

     

     

     

     

     

     

     

    La galette des Rois aux fruits

     

     

     

    Ingrédients :

     

    50gr de beurre

     

    50 gr de sucre semoule + 1 c. à soupe de sucre roux

     

    65gr de poudre d'amandes

     

    1 œuf entier + un jaune

     

    1 grosse boite d'abricots ou pèches au sirop en boite

     

    1c. à café de lait

     

    2 pâtes feuilletées

     

     

     

     

     

    Mélangez le beurre fondu et le sucre, ajoutez-y la poudre d'amandes, l'œuf entier en mélangeant.

     

    Disposez au fond d'un moule à tarte une pâte, piquez-là à la fourchette, humidifiez les bords intérieurs.

     

    Garnissez avec le mélange obtenu, disposez les fruits dessus bien égouttés. Insérez la fève.

     

    Refermez avec la deuxième pâte, scellez les bords avec un peu d'eau.

     

    Mélangez le jaune d'œuf et la cuillère de lait, avec un pinceau badigeonnez la pâte du dessus, saupoudrez de sucre roux.

     

    Enfournez pour 45mn au four préchauffé à 175°

     

    Servez tiède

     

     

     

    Bonne dégustation !

     

     

    Liviaaugustae

     


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    Hier en parlant de la destruction du français programmé et organisé dans les hautes sphères de l'Education Nationale, depuis des décennies, j'y avais rajouté une « déconstruction du Cid », à la façon du parlé d'aujourd'hui, et J'en demande pardon à Monsieur Corneille ! Espérons que nous ne le verrons jamais !

     

    Je vous propose aujourd'hui, une remontée dans le temps, une remontée dans l'histoire de la littérature française, avec les vraies stances de Rodrigue de Monsieur Corneille, au temps ou l'amour chevaleresque mais aussi l'honneur, était à l'ordre du jour, stances que l'on nous faisait apprendre en classe de 6e autrefois, qu'en est-il aujourd'hui de Rodrigue ? Le connaît-on seulement dans les lycées de France ?

    Liviaaugustae

     

     

    Le Cid...

    Escalibur, l'épée légendaire du roi Arthur

     

    (Image internet)

     

     

     

    Les stances de Rodrigue

     

     

     

    Percé jusques au fond du cœur

     

    D'une atteinte imprévue aussi bien que mortelle,

     

    Misérable vengeur d'une juste querelle,

     

    Et malheureux objet d'une injuste rigueur,

     

    Je demeure immobile, et mon âme abattue

     

    Cède au coup qui me tue.

     

    Si près de voir mon feu récompensé,

     

    O dieu ! L'étrange peine !

     

    En cet affront mon père est l'offensé,

     

    Et l'offenseur le père de Chimène !

     

     

     

    Que je sens de rudes combats !

     

    Contre mon propre honneur mon amour s'intéresse :

     

    Il faut venger un père, et perdre une maîtresse ;

     

    L'un m'anime le cœur, l'autre retient mon bras,

     

    Réduit au triste choix, ou de trahir ma flamme,

     

    Ou de vivre en infâme,

     

    Des deux côtés mon mal est infini.

     

    O Dieu ! L'étrange peine !

     

    Faut-il laisser un affront impuni ?

     

    Faut-il punir le père de Chimène ?

     

     

     

    Père, maîtresse, honneur, amour,

     

    Noble et dure tyrannie,

     

    Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire est ternie ;

     

    Cher et cruel espoir d'une âme généreuse,

     

    Mais ensemble amoureuse,

     

    Digne ennemie de mon plus grand bonheur,

     

    Fer, qui cause ma peine,

     

    M'es-tu donné pour venger mon honneur ?

     

    M'es-tu donné pour perdre ma Chimène ?

     

     

     

    Il vaut mieux courir au trépas ;

     

    Je dois à ma maîtresse aussi bien qu'à mon père ;

     

    J'attire en me vengeant sa haine et sa colère,

     

    J'attire ses mépris en ne me vengeant pas.

     

    A mon plus doux espoir l'un me rend infidèle,

     

    Et l'autre indigne d'elle ;

     

    Mon mal augment à le vouloir guérir,

     

    Tout redouble ma peine;

     

    Allons mon âme, et puisqu'il faut mourir,

     

    Mourons du moins sans offenser Chimène.

     

     

     

    Mourir sans tirer ma raison !

     

    Rechercher un trépas si mortel à ma gloire !

     

    Endurer que l'Espagne impute à ma mémoire

     

    D'avoir mal soutenu l'honneur de ma maison !

     

    Respecter un amour dont mon âme est égaré

     

    Voit la perte assurée !

     

    N'écoutons plus ce penser suborneur

     

    Qui ne sert qu'à ma peine ;

     

    Allons, mon bras, sauvons du moins l'honneur,

     

    Puisqu'après tout il faut perdre Chimène.

     

     

     

    Oui, mon esprit s'était déçu ;

     

    Je dois tout à mon père avant qu'à ma maîtresse ;

     

    Que je meure au combat, ou meure de tristesse,

     

    Je rendrai mon sang pur, comme je l'ai reçu.

     

    Je m'accuse déjà de trop de négligence.

     

    Courons à la vengeance,

     

    Et, tout honteux d'avoir tant balancé,

     

    Ne soyons plus en peine,

     

    Puisqu'aujourd'hui mon père est l'offensé,

     

    Et l'offenseur, est père de Chimène !

     

    Pierre Corneille

     

     


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    « Quand les élites trahissent, les sociétés meurent.

     

    Dans ce cas, la consolation de notre société sera d'être la première à mourir ouvertement de bêtises et de vulgarité. »

     

    Albert Camus

     

     

     

     

     

     

     

    De la peau du lion l'Âne s'étant vêtu,

     

    Etait craint partout à la ronde.

     

    Et bien qu'animal sans vertu,

     

    Il faisait trembler tout le monde. [...]

     

    Jean. de La Fontaine

     

     

    S.O.S...

    Le français à la poubelle...

     

     

     

    Vincent Peillon, précédent ministre de l'Education Nationale (qui n'éduque plus depuis des décennies), habité par la haine du français, « des us et coutumes ancestrales estimées trop  franchouillardes » , haine aussi du curé, des cathos etc... avait avec beaucoup d'application, hâté la destruction de la langue et l'endoctrinement des enfants, du reste, il ne s'en cache pas, c'est un homme d'un cynisme effroyable !

     

    Dans son livre intitulé : « La Révolution française n'est pas terminée» il livre toutes ses brillantes idées et son désir de remettre cette dernière dans ses rails , je n'ai pas lu ce brûlot révolutionnaire, mais Denis Tillinac qui l'a lu en propose des extraits dans son livre : « L'Âme Française » dont je vous ai déjà parlé.

     

    En page 18 : on peut lire : « C'est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation* qui s'opère dans l'école et par l'école, cette nouvelle Eglise avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles Tables de la Loi. »

     

    Et page 120 : « C'est ce travail qui est commencé, c'est la Révolution qui continue. »

     

    Et encore en page 162 : « La laïcité elle-même peut alors apparaître comme cette religion de la république cherchée depuis la Révolution. »

     

    Puis en page 191 : « L'école sans Dieu est l'instrument de cette religion. »

     

    Quand on lit cela, écrit avec cette froide détermination d'exécuter la France et sa langue, on tremble que cette hideuse Révolution dévastatrice ne se remette en place ! Et on frissonne encore plus, quand on apprend que cet homme sectaire, se présente à la primaire de la gauche pour devenir président de la République, alors que son modèle idéal est Robespierre !!!

     

    • *Transsubstantiation : Changement de la substance du pain et du vin opéré au cours de la messe, à l'eucharistie, par la consécration en la substance du corps et du sang de Jésus-Christ (ne subsistent du pain et du vin que les apparences. (Dictionnaire Larousse)

    • En choisissant le terme ci-dessus, nous constatons que Peillon se prend pour le Christ tout simplement !

     

    Et l'actuelle ministre de l'Education, continue cette destruction de ce que fut la France de nos pères !

     

    Pour se faire, dans les établissements scolaires, elle a froidement minimisé le grec et le latin, « ces deux langues sont en option », c'est pourtant la base et les piliers de la langue française, (elle n'a pas encore oser les balancer complètement) pour instiller dès les petites classes, l'étude de : « l'arabe, sa langue maternelle », le but de ces deux ministres, n'était pas d'éduquer les enfants mais : de les endoctriner, pour pouvoir mieux les manipuler après !

     

    Comment Corneille, Racine, Molière, Hugo et tous nos grands écrivains écriraient aujourd'hui, sous l'égide de pareils destructeurs ?

     

     

     

    On peut imaginer comment Don Diègue s'adresserait à Rodrigue aujourd'hui :

     

    «Rodrigue ! Laisse tomber ta meuf

     

    Empoigne ton flingue

     

    Et va me dézinguer cet enfoiré de Gormas

     

    Qui m'a taclé !

     

     

     

    Et Rodrigue pourrait répondre :

     

    « Ok ! Une de perdue, dix de retrouvées

     

    Je te file un coup de main

     

    Je n'encadre pas ce mec ! 

     

    Je vais lui faire la peau ! 

     

     

     

     

     

    Les amoureux comme Rodrigue, n'avaient déjà plus cours au XIXe siècle

     

    • mais le français n'était pas déstructurer et les mots gardaient leur sens

    • Il y avait des cours de morale dans les écoles

    • l'histoire était étudiée intrinsèquement, (elle n'était pas encore passée à la moulinette du prêt-à-penser)

    • Et l'on s'appuyait sur les traditions ancestrales.

     

    La violence, la haine, le démantèlement de la langue et de l'histoire de la France, les mœurs débridés d'aujourd'hui, nous heurtent souvent, et nous font regretter « le bon vieux temps », où pourtant tout n'était pas tout rose !

     

    Liviaaugustae

     

     


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    « Seigneur, que je sente dans mon cœur cet amour sans mesure dont Tu étais embrasé. »

     

    Saint François d'Assise

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    La stigmatisation de Saint François

     

     

     

    Frère d'Ambrogio, autre grand peintre, est un des meilleurs peintre de Sienne au XIVe siècle. Son titre de gloire est d'avoir peint les voûtes du transept de gauche dans la basilique inférieure d'Assise, avec des scènes de la Passion du Christ et de la vie de Saint François. Ici, Saint François recevant les stigmates est inspiré de la fresque de Giotto à la basilique supérieure.

     

     

     

    C'est à la fête de la Sainte croix, le novembre , que François d'Assise reçut les stigmates lors de sa dernière retraite sur le mont Alverne (la Verna en italien), à 1128 mètres d'altitude, dans une forêt de la haute vallée du Tibre. Le massif appartenait à un comte qui en fit don à son ami François en 1213. Celui-ci y établit un ermitage, une chapelle, Sainte-Marie-des-Anges.

     

    A l'écart de la petite église et de l'ermitage isolé plus haut, il « voit descendre du ciel un séraphin aux six ailes resplendissantes comme le feu. Un personnage apparut entre les ailes : un homme crucifié ». Cinq rayons partent des mains, des pieds et du côté du Christ, et frappent François agenouillé. A la fin de l'extase, les plaies du Sauveur apparaissent sur son corps ; il les gardera jusqu'à sa mort.

     

    Lorsque François quitte l'ermitage pour toujours le 30 septembre, il fit des adieux touchants qui montrent comment il avait aimé ce lieu : Adieu montagne des anges, jamais plus nous nous reverrons. Adieu rocher à pic, je ne reviendrai plus te visiter. » Il mourut deux ans plus tard, le 3 octobre 1226.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    François est le premier stigmatisé connu dans l'histoire de l'Eglise d'Occident, portant dans sa chair les plaies du Christ, en union avec la Passion.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le Christ apparaît à François comme un séraphin (ange à six ailes) crucifié ; C'est pourquoi les Franciscains appellent François « le Père séraphique »

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le Frère franciscain, au premier plan à droite, qui accompagne François, est en train de lire et ne s'aperçoit de rien.

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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