-
En France aujourd'hui, durant cette campagne électorale qui part dans tous les sens, nous avons l'impression d'assister à :
« Une histoire de fous racontés par des idiots, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien »
Shakespear (Macbeth)
Abraham Lincoln affirme :
« On peut tromper quelqu’un tout le temps, tout le monde un temps, mais pas tout le monde tout le temps » !
Et Léon XIII :
« A qui veut régénéré une société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines. »
Cependant aucun signe ne nous laisse supposer que la nation va être régénérée par les outsider qui concourent !
Les dessins humoristiques ci-dessous sont la copie conforme de ce que nous vivons aujourd'hui !
Le peuple des « sans-dent » qui marche !
Une marche vers quoi ? Pour Où ? C'est le grand suspens !
Vous avez le bonjour d'Hitchcock !
Etes-vous rassurés ?
Là çà va mieux ?
22 commentaires -
La pleine lune agissant sur les marées, on peut supposer qu'elle agit sur les êtres humains et aussi sur les animaux. Toujours est-il que la nuit dernière, nuit de pleine lune, (vérifié sur le calendrier), - et c'est vrai qu'elle était belle la lune, j'ai pu l'admirer tout à loisir, plus que je ne le voulais - 5 ou 6 chats du voisinage, se sont donné rendez-vous dans les jardins derrière l'immeuble, et fait une bacchanale jusque tard dans la nuit.
Malgré mes vitupérations depuis ma fenêtre, je n'ai pu stopper leur fiesta. Très occupés, ils n'ont même pas levé la tête !
J'ai passé une demie-nuit fort désagréable !
Cette aventure m'a inspiré le petit poème ci-dessous :
Liviaaugustae
(image internet)
Sur un toit perché
La nuit est encore jeune.
Minet sur un toit perché,
Après moult miaulements et moult galipettes,
Veille avec les amis.
Et quand la lune s'est levée,
Ronde, belle et dorée à souhait,
Ils ont miaulé ensemble, une sérénade pour saluer son ascension.
Après la nuit, les fêtards fatigués,
Sur leurs pattes de velours, griffes rentrées,
Ont regagner leurs pénates,
Sans plus de façons,
Pour un somme bien mérité !
Liviaaugustae
22 commentaires -
Au-dessus des tuiles de la ville, les tours de Notre-Dame-de-l 'Assomption
A l'intérieur un buffet extraordinaire, que l'on doit au facteur Isnard, grand nom de de la facture instrumental du XVIIIe siècle.
A l'horizon, la chaîne vallonnée des Costes. Plus loin les Alpilles. Dans un paysage méditerranéen planté d'oliviers et de cyprès, Lambesc jouit d'une situation privilégiée. En héritage un riche passé politique. En bordure d'une ancienne voie royale, la petite cité ceinturée de remparts fut un lieu de passage, une véritable aire d'autoroute avant l'heure, avec ses quarante six auberges.
Au loin, les Alpilles...
La forêt de Lambesc...
Au XVIIe siècle la ville eut son heure de gloire. Tous les étés, le Parlement de Provence désertait Aix-en-Provence pour venir siéger ici. Ce rendez-vous politique fit de Lambesc l'autre capitale de Provence...
A cette même époque, la marquise de Sévigné séjourne à Lambesc ; elle vient visiter sa fille, la comtesse de Grignan dont l'époux, est affecté là pour organiser les assemblées parlementaires.
On connaît mieux Saint Rémy ou Avignon, mais il faut visiter Lambesc, c'est un vrai bijou de la Provence !
La fontaine Bonofront...
Les lavoirs...
Au-dessus des tuiles de la ville, le dôme octogonal de Notre-Dame-de-l'Assomption à belle allure. D'un baroque affirmé, l'édifice abrite une dizaine de chapelles, toutes décorées d'autels, de retables en bois doré et sculpté. Une toile peinte par Nicolas Mignard en 1636, fait partie des joyaux...
(images internet)
Je ne connais pas Lambesc, cependant après avoir lu cet article sur cette ville du Midi, j'ai une furieuse envie de m'y rendre, cette ville provençale a tout pour me plaire, outre son climat et sa beauté elle nous offre aussi une page de notre histoire !
Liviaaugustae
20 commentaires -
C'est un petit bijoux de la littérature policière anglaise dont je raffole, (style Agatha Cristie revisitée) le thé, mais aussi le café (chose étonnante de l'autre côté de la Manche) coule beaucoup dans les cottages de Carsely, où Agatha s'est retirée pour sa retraite. Tout débute par un concours de quiche au village et comme Agatha est nulle en cuisine elle s'en va à Londres acheter une quiche aux épinards, et c'est par cette dernière que la mort va s'inviter dans ce paisible coin des Cotswolds. Nous suivons avec plaisir Agatha dans son enquête pleine de dangers où elle frise deux fois la mort, tandis que le printemps, puis l'été, s'installent dans une débauche de couleurs et de senteurs de fleurs...
J'ai beaucoup aimé cette première aventure d'Agatha et je vais continuer la série qui comporte 4 tomes.
Liviaaugustae
Printemps fleuri quelque part en Bretagne
« Elle décida d'aller se promener, elle choisit un sentier et se retrouva dans les bois.
Les arbres couverts de jeunes feuilles vertes formaient une voûte au-dessus d'elle, des primevères se nichaient à leurs pieds. Un bruit d'eau lui parvenait sur sa gauche. Le givre nocturne fondait lentement sous les rayons du soleil perçant les frondaisons. Tout là-haut un merle chantait une mélodie déchirante ; l'air était doux et frais. Le chemin sortit de la forêt pour longer un champs de jeunes céréale, verts vifs et luisants, qui ondulait sous la brise tel le pelage d'un énorme chat vert. Une alouette s'élança vers le ciel, lui rappelant des souvenirs de ses jeunes années, à une époque où la campagne foisonnait d'oiseaux et de papillons » […]
« Elle poussa un soupir. C'était une journée splendide. L'été s'insinuait doucement dans la campagne anglaise. Le long de la route sinueuse qui sortait de Carsely, les buissons d'aubépine étaient chargés de fleurs odorantes, blanches et roses. De part et d'autre de la route filant en droite ligne telle une flèche à travers les collines, s'étendaient des champs de colza d'un jaune éclatant, un jaune Van Gogh dont la vivacité tranchait sur les teintes douces des Cotswolds. La fine dentelle des fleurs des carottes sauvages bouillonnait le longs des routes » […]
16 commentaires -
Hier, samedi 25 mars, c'était la fête de l'Annonciation,
Je vous offre donc aujourd'hui une splendide Annonciation d'une grande et fragile beauté, présentée par Mme Leblanc,
Liviaaugustae
« Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole. »
Luc 1, 38
Le célèbre Triptyque de la Vierge à l'Enfant de la cathédrale de Moulins a été peint vers 1502 par un des personnages énigmatiques de l'Histoire de l'art français du Moyen-Âge, le mystérieux Maître de Moulins. Les donateurs étaient les ducs de Bourbon Pierre II et son épouse Anne de France, fille de Louis IX.
Mais nous regardons aujourd'hui la belle Annonciation qui a été peinte en grisaille (technique flamande imitant la sculpture sur pierre) sur l'extérieur des volets, fermés les jours de semaine pour protéger la peinture ; la Vierge à l'Enfant. Marie est agenouillée devant un lutrin, priant avec la Bible ouverte – le Christ vient en ce monde pour accomplir les écritures. L'archange Gabriel lui fait l'annonce et elle répond par un geste de consentement très clair. Deux petits anges assistent Marie et trois escortent l'archange. Les personnages sont tous a peine sortis de l'enfance. On a l'impression que, si le peintre multiplie les anges sur ses tableaux, c'est pour le plaisir de peindre ces purs visages enfantins (il était aussi le portraitiste des enfants royaux). Sanglés dans leurs aubes, ils se tiennent comme le feraient des servants de messe recueillis.
Avant qu'on l'identifie, notre Maître fut surnommé de ce nom d'emprunt. On admet généralement qu'il s'agit de Jean Hey, un flamand qui travailla pour le duc et le cardinal de Bourbon à Moulins et Autun, à partir de 1470. Entre l'art médiéval et la Renaissance, il est le dernier génie du Moyen-Âge français finissant en beauté.
Marie lève très haut la main gauche, un signe d'accueil et d'acceptation qui eut cours jusqu'au XVIe siècle : « Je suis la servante du Seigneur. »
L'archange Gabriel tient un phylactère (banderole avec un texte de la Bible) où est inscrit en lettre gothique sa salutation : « Ave gratia plena, Dominus tecum. »
Un vase, à gauche derrière la Vierge, contient une tige de lis, le symbole classique de la virginité perpétuelle de Marie.
Marie-Gabrielle Leblanc
12 commentaires
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires