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    Quand j'ai déménagé pour mes travaux de peinture en novembre, j'ai retrouvé au fond de ma bibliothèque mon livre de proverbes créoles, je m'y suis plongée avec plaisir, je vous offre une petite perle de cet intéressant bouquin.

     

    Liviaaugustae

     

     

    Les échanges...

    Le beau casque du prêtre.

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    « Brocanté pas péché »

     

    Echanger n'est pas un péché.

     

     

     

     

     

    Un prêtre en entrant dans le confessionnal, pose son casque tout neuf sur un banc.

     

    Arrive un brave homme possédant un vieux casque ;

     

    Il considère avec envie celui du prêtre et pose le sien à côté :

     

    Il entre dans le confessionnal, et après sa confession, il demande au prêtre :

     

    • « Est-ce un péché d'échanger ? »

    • « Mais non répond le prêtre, « brocanté pas péché »

    • « Merci Père, merci » et le brave homme tout heureux emporte la casque neuf du prêtre...

     

     

     

    Moralité de cette histoire :

     

    Avant de répondre, prenez la peine de vous renseigner !

     

     

     

     

     

    P.S : Il ne faut pas oublier d'ajouter une heure à nos montre ce soir à minuit, nous passerons à l'heure dite d'été !

     

     


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    Reagrd sur l'art...

     

    Statue de Jean Cousin l'Ancien à Sens

     

     

     

    Jean Cousin l'Ancien né à Sens, vers 1490 ou1500, dit aussi le Père, ou le vieux afin de le distinguer de son fils également appelé Jean Cousin, est un peintre, dessinateur, décorateur et graveur français de la Renaissance.

     

    Il est avec Jean Clouet, le principal artiste français du XVIe siècle, notamment célèbre pour le tableau : Eva prima Pandora, conservé au Louvre. Cependant si sa ville natale Sens lui a élevé une statue, sa vie est assez peu connue.

     

    (Texte et images wikipédia)

     

     

    Reagrd sur l'art...

    Eva prima Pandora

     

    (Musée du Louvre)

     

     

    Reagrd sur l'art...

    Saint Mamès se livrant au tribunal du gouverneur de Cappadoce

     

    (Tapisserie 1541)

     

     

     

     

     

    J'ai découvert au cours d'une lecture le nom de Jean Cousin et l'existence d'une de ses œuvres exposée au Louvre « Eva Prima Pandora ». Il est tombé dans l'oubli mais heureusement il nous reste cette magnifique toile.

     

    Liviaaugustae

     

     

     


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    Les rois guérisseurs...

     

    Saint Louis touchant les écrouelles

     

     

     

    Le Sacre conférait aux Rois de France une dimension quasi sacerdotale. L'oint du Seigneur possède à l'instar du Christ des dons de thaumaturge. Saint Louis en fera l'un des aspect de son inlassable charité. Chaque semaine il procède au « toucher des écrouelles » sur des malades souvent venus de loin et qu'ils ne renvoie jamais sans une aumône.

     

    Les écrits royaux attestent de la régularité de cette pratique de Louis XIV à Charles X, seul Louis XV, sceptique, n'en fera rien (c'était un scientifique doublé d'un libertin) !

     

     

    Les rois guérisseurs...

    Livre d'Heures d'Henri II

     

    Touché des écrouelles.

     

     

     

     

     

    Les écrouelles, ou plus scientifiquement, l'adénopathie cervicale tuberculeuse chronique, est le nom d'une maladie d'origine tuberculeuse qui provoque des fistules sur les ganglions, surtout du cou. Du Moyen-Âge au XIXe siècle, les rois de France avaient le pouvoir de guérir les écrouelles, en traçant une croix sur le front des malheureux, accompagné de la formule : « Le roi te touche, Dieu te guérisse ».

     

     

     

     

     

    Cela peut faire sourire,(les incrédules et les incroyants), en 1825, Charles X sera le dernier roi à procéder à l'antique cérémonial de ses ancêtres, et sur 121 scrofuleux,   5 seront guéris miraculeusement !

     

    Je tire mon chapeau à nos rois, je les admire d'avoir toucher ces adénopathies si peu appétissantes ! (vous pourrez si vous avez l'estomac solide, aller voir ces dernières sur internet) pouah!

     

    Mon beau père qui s'appelait Louis, n'était ni roi, ni oint , cependant il guérissait les « verrues » par simple touché , nous n'avons jamais su ni pourquoi, ni comment, son épouse lui a ramené des amies et leurs enfants porteurs de verrues afin qu'il guérisse gracieusement lesdites verrues, il disait avec humeur, qu'il avait l'impression d'être à la cour des miracles !

     

    Liviaugustae

     

     


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    Une corbeille à papier  ?

     

    Ne vous y trompez pas, c'est de l'art !

     

    Mais si, mais si, c'est de l'art !

     

    (Image internet)

     

     

     

    De nos jours les poubelles sont très prisées dans les expositions : dans un musée en Italie, une femme de ménage vit un matin une poubelle renversée, dans une des salles avec des tas d'ordures, plus ou moins appétissantes, qui s'en échappaient, comme cette femme était consciencieuse, elle ramassa « les ordures » les jeta, puis ramena la poubelle dans le local à poubelle... qu'elle n'aurait jamais du quitté !

     

    Malheureuse ! C'était de l'Art !

     

    Il paraît que « l'artiste » magnanime, lui a pardonné son erreur !

     

     

     

    Je vous offre, ci-dessous, une petite expo d'objets ménagers, exposition, présentée par Madame Levivier, journaliste pleine d'humour, que je retrouve avec beaucoup de plaisir, chaque semaine dans une de mes revues, je partage à 100% son point de vue !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

    « L'art contemporain est difficile à approcher, notamment lorsqu'il veut susciter la réflexion plutôt que la contemplation... »

     

     

     

     

     

    L'autre jour, j'ai fait une expérience ébouriffante.

     

    A la sortie d'un musée regorgeant de tableaux plus somptueux les uns que les autres, j'ai traversé une exposition d'art contemporain. Une des œuvres m'a vraiment impressionnée : sur un visage difforme et transpercé d'un cintre de teinturier tordu, se déployait tout une écosystème de champignons pourris, mousses saumâtres et insectes grouillants. L'artiste était talentueux et l'effet saisissant. Sans vouloir le froisser, Frankenstein, à côté de çà, fait figure d'enfant de chœur. Bienheureux Fra Angelico, priez pour eux.

     

    Cela m'a rappelé une expérience du même genre en Italie, il y a quelques années. Dans un fabuleux palais du XVIIe siècle doté d'une vue à couper le souffle, nous étions tombés sur une non moins fabuleuse exposition : des aspirateurs « déstructurés » posés sur des stèles biscornues. César, chez Darty. La matière première, en l'occurrence, avait l'avantage d'être recyclée et moins coûteuse que le porphyre. On nous commentait tout cela avec des minauderies de courtisane japonaise, mais il faut avouer que l'art électroménager, ce n'est pas facile à approcher.

     

    Même s'il se veut rebelle, ce genre d'art n'échappe pas à un certain snobisme, ni d'ailleurs à la séduction de l'argent. Il est très politiquement correct de s'extasier si l'on ne veut as passer pour le dernier des arriérés. Il faut admettre que ces œuvres complexes ne sont pas le fait d'imposteurs : certaines témoignent d'une réelle maîtrise du pinceau ou du chalumeau, c'est selon. Ce qui m'a plongée dans des abîmes de perplexité, c'est plutôt l'engouement qu'elles suscitent et l'angoisse qu'elles expriment.

     

    Autrefois, on pensait que l'art était une manière de coopérer à l'œuvre de Dieu et d'en exprimer l'ordre et la grandeur. On pensait qu'il procédait d'une certaine recherche de la vérité et qu'il devait susciter la contemplation. On pensait également que l'art était une forme de don de soi, un talent mis au service des hommes pour les instruire, élever leur âme et adoucir leur cœur.

     

    Tout cela semble complètement dépassé aujourd'hui : l'ambition de l'artiste contemporain n'est pas tant de faire du beau que d'amener le spectateur à réfléchir et à « prendre position ». En fait, c'est de l'art cérébral – ce qui explique pourquoi je ne comprends pas tout. Pour pénétrer les œuvres en profondeur, le spectateur doit « élaborer un discours », c'est-à-dire les interpréter selon ses propres représentations.

     

    Soit. Mais si l'on part du postulat que l'art n'est pas universel et qu'il ne s'adresse qu'à soi-même, il ne suscite plus de débat, ni le partage, ni la communion. Une fois de plus, le sacro-saint nombril se taille la part du lion. Relativisme et individualisme, les deux nouvelles mamelles de la création artistique, ne risquent-elles pas, en enfermant le spectateur dans ses propres schémas, de l'isoler un peu plus encore de ses frères ?

     

    Saint Augustin faisait remarquer le lien profond qui existe entre la beauté et la charité : celui qui aime produit de belles œuvres, disait-il, car ses œuvres expriment alors la beauté de son âme. Ainsi, ce n'est pas l'ego survitaminé qui a besoin d'être libéré ; au contraire, c'est le sens de l'autre, la générosité, la gratuité, la logique du beau et la joie du don qui rendent l'art si fascinant.

     

    L'homme porte au fond de lui-même, une immense aspiration à la beauté. C'est dans sa nature puisqu'il est à l'image de Dieu. Il suffit de contempler la Création, le ciel, la mer, les papillons, les fleurs pour saisir à quel point Dieu a le génie du beau. Ayant perdu le sens de Dieu, l'homme a perdu le sens du beau. Ayant perdu de vue la vérité de son être même, il a perdu la faculté de l'exprimer.

     

    Les œuvres d'art, quelles qu'elles soient, ont toujours parlé de leurs auteurs, - à commencer par la Création. Qu'y-a-t-il derrière ces visages et ces aspirateurs torturés, sinon que une immense déception de l'homme sur lui-même ? L'art électro-ménager n'est pas une imposture, mais un cri de douleur.

     

    Juliette Levivier

     


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    Histoire pour rire...

     

    Un beau cocotier

     

    (image internet)

     

     

     

    Thérèse la petite bonne antillaise, souhaite une augmentation.

     

    La maîtresse de maison n'est pas ravie de cette requête et essaye de la faire changer d'avis, elle lui demande :

     

    • Madame : Pour quelles raisons voulez-vous une augmentation ?

     

    Thérèse : Pour trois raison madame, la première c'est que je fais mieux la cuisine que madame.

     

    • Et qui donc vous a dit cela rétorque madame ?

    • Thérèse : C'est monsieur qui me l'a dit.

    • Madame :Tiens donc !

    • Thérèse : La deuxième c'est que je repasse mieux que madame.

    • Madame : Et qui vous a raconté ces sornettes ?

    • Thérèse : C'est encore monsieur qui me l'a dit.

    • Thérèse : Et la troisième raison c'est parce que je fais mieux l'amour que madame !

    • Madame  très très énervée : Est-ce encore monsieur qui vous a dit cela ?

    • Thérèse : Non madame, c'est... le jardinier !

      Et Thérèse a eut son augmentation !

     

    Moralité de cette histoire

     

    « Lorsque l'on prétend grimper au cocotier, il vaut mieux avoir la culotte propre ! »

     

    (proverbe antillais)

     


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