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    « Ô croix, notre unique espérance, nous te saluons. »

     

    Hymne Vexilla Regis, VIe siècle

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Voûte du mosolée de Galla Placidia à Ravenne

     

     

     

    La croix glorieuse qui étincelle à la voûte du mausolée de Galla Placidia, à Ravenne en Italie du Nord, est une mosaïque du début du Ve siècle. Galla Placidia était impératrice, fille de Théodose Ier, épouse de Constance III, et mère de Valentinien II, empereurs d'Orient et d'Occident. Très pieuse, elle venait souvent passer des nuits de prière dans le mausolée, entièrement recouvert de mosaïques, qu'elle avait fait construire pour son fils et elle.

     

    Au centre, la croix brille de tous ses ors dans un ciel étoilé. Ce thème marque le triomphe de christianisme sur la paganisme qui accordait une grande importance à la divination (prédiction de l'avenir) et à l'astrologie. La croix victorieuse est plus forte que le déterminisme des astres. L'homme, avec le Christ, est libéré de l'esclavage des oracles et horoscopes.

     

    Désormais, les astres crées par Dieu gravitent autour de la croix, pivot de l'univers. Son modèle est la croix géante en or massif que Constantin avait érigé sur le Golgotha.

     

    Ce n'est qu'au Ve siècle que la croix devient l'emblème du Christianisme ; auparavant c'était le poisson, mais il faudra attendre plus de trois siècles avant d'y faire figurer le Christ.

     

    Aux angles de la voûte sont figurés les symboles des évangéliste qui ont prêché la Bonne Nouvelle vers les quatre points cardinaux de la terre. C'est le Père de l'Eglise saint Irénée, Iie siècle, qui a rapproché les Quatre Vivants d'Ezéchiel et de l'Apocalypse du début de chaque évangile.

     

    Ravenne possède sept ensembles de mosaïques des Ve et Vie siècles dans ses églises, qui sont parmi les plus belles de l'Occident avec Venise et la Sicile.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    L'homme ou l'ange en haut à gauche, rappelle que la généalogie du Christ au début de l'Evangile de saint Mathieu, l'humanité du Christ et la bonté humaine que doit avoir le chrétien.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le lion, en bas à droite, se réfère à l'Evangile de saint Marc, où Jean Baptiste prêchant au désert est comme un lion rugissant. C'est aussi le Christ « Lion de Judas » et le courage du chrétien.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    L'aigle, en bas à gauche, rappelle le prologue mystique de saint Jean, l'Ascension du Christ et le chrétien qui doit « tendre vers les réalités d'en haut. »

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     


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    regard sur l'art...

     

    La Porte de l'Enfer

     

     

     

    Dans une belle exposition en cette année du centenaire de la mort du sculpteur, le musée Rodin, revient sr la création de son chef-d'œuvre : La Porte de l'Enfer, inspirée de la Divine Comédie mais aussi des Fleurs du mal de Baudelaire, initialement destinée à un futur musée des Arts décoratifs qui ne vit finalement pas le jour !

     

     

    regard sur l'art...

    La porte en plâtre est conservé au musée d'Orsay

     

     

     

    Vous pourrez voir cette mystérieuse porte close, coulée dans le bronze, (visible toute l'année) une version jamais montrée du vivant de Rodin.

     

    Au milieu du tympan où se bousculent les âmes des damnés, un « Dante assis » émerge à l'avant-plan, visage appuyé sur la main, qui n'est autre que « le Penseur « , sculpture mondialement connue.

     

     

    regard sur l'art...

    Au milieu « Dante assis »

     

     

     

    Sur le battant gauche de la porte, l'illustration de l'un des épisodes les plus noirs de la Divine Comédie : le comte Ugolin, rendu fou par la faim, rampe sur le corps de ses enfants mourants.

     

    Sur le battant droit, une allégorie de la luxure et de l'avarice.

     

    Sur les montants latéraux, à droite, « le long du fleuve de boue, le cercle des amours maudites « qui s'enlacent toujours et ne s'assouvissent jamais » (Octave Mirbeau)

     

    A gauche : les limbes.

     

    Rodin en homme habité de passions tourmentées, exprime les obsessions, les fantasmes et les peurs d'une époque, déjà tentée par le démon du nihilisme dans un monde érotisé, Eros et Thanatos se donnant la main. C'est une époque pleine « de bruits et de fureurs » elle aussi.

     

     

     

     

     

    Cette exposition est prévue à Nantes, je l'attends avec impatience !

     

    Liviaaugistae

     

     

     


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    Les Champs Elysée sous les balles des tueurs...

     

     

     

     

     

    Sur cette belle avenue, les hommes d'Allah ont encore fait couler le sang ! Voilà la France blessée une fois de plus, par les fous de ce dieu sanguinaire !

     

    Bien entendu la gauche s'insurge, contre Fillon et Le Pen qui ont osés tous deux, dire ce que le peuple français pense tout bas, « ce sont eux ou nous », a dit Fillon, a-t-il tort ? pratiquement tous les autres, comme Mélanchon et Macron nous demandent : « de ne pas paniquer » et « de rester calmes » !

     

    Pouvons-nous rester calmes devant ces meurtres à répétition ?

     

    Non, nous ne le pouvons décemment pas, vis-à-vis de nos policiers que les tueurs tirent comme des lapins alors qu'ils nous protègent ! 

     

    Car lorsque l'on ne tue pas les terroristes, on les enferme quelques temps, puis on les remet en circulation...ils recommencent à tuer sitôt sortis et nos policiers les retrouvent encore face à eux, armés jusqu'aux dents !

     

    Bien entendu, Hollande et « Cazevieux » appellent aussi au calme ! Mais eux sont surprotégés : bagnoles blindées, nombreux gardes du corps, alors que le péquin moyen, le sans-dent, ne l'est pas, et risque sa peau à chaque fois qu'il met le pied dehors

    Prions pour nos morts.

     

    Liviaaugustae

     


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    Les modes de l'été...

     

    Fleur d'été,

     

    (photo prise pendant des vacances, quelque part en Bretagne).

     

     

     

    En feuilletant des magasines hier chez mon coiffeur, j'ai été comme chaque fois que j'ouvre ce genre d'ouvrage, sidérée de constater la vacuité qui règne dans leurs pages, mais l'été pointe son nez à l'horizon, ces magasines offrent donc toutes les modes d'été : côté vestimentaire, petites robes à bretelles, jupettes ras les fesses, jeans troués, bikini minimal, etc... et incitent les lectrices à s'astreindre au régime pour entrer dans ces horribles petites choses.

     

    De pauvres femmes peu futées il faut bien l'avouer, bien qu'elles fassent un bon 48/50, se rêvent déjà en déesse bronzée, en bikini sur le sable chaud  ! L'espoir fait vivre dit-on !

     

    Cependant qu'ils recommandent des régimes page 10, en feuilletant le magasine page 30, on découvre plusieurs savoureuses recettes d'été : glace, brochettes, smoothies etc... ou donc est la logique ? Poison et contre-poison sont donnés à nous de décider !

     

    On y trouve bien entendu toutes sortes de modes, par exemple, celle du bio lancée par les écolos ! Ledit BIO coûte plus cher, et est peu appétissant, les carottes sont anémiques, le jaune des œufs blanchâtre, les fruits ratatinés, mais comme c'est à la mode et que le prêt-à-penser le crie haut et fort, que les bobos se ruent dessus, tout le monde se pourlèche les babines avec gourmandise ! J'avoue que je n'en achète jamais pour les deux raisons que j'ai citées et puis je ne me plie jamais aux diktats quels qu'ils soient !

     

    Effet de mode aussi dans les pages santé (écrites par qui ? simple journaleuse ou faux médecin ? Mystère !) : on nous assure qu'il faut manger 5 fruits et légumes par jour, rengaine entendue depuis pas mal d'année déjà, mais qui reprend des couleurs pour l'été, j'aime beaucoup les légumes et encore plus les fruits, mais je ne me vois pas ingurgiter cinq de chaque  au cours de la journée !

     

    Ces mêmes « pages santé » nous mettent en garde encore contre le « lactose » et le « gluten » - les deux allergies  mode  du moment - autrefois on entendait plutôt parler des allergies à la fraise ou aux arachides, terminé ! Ces deux-là ne sont sans doute plus allergisants  !

     

    Et puis voilà le soja qui revient en force, des pubs insipides nous gonflent à la radio et à la télé, mais le hic, c'est que la France n'en cultive pas et donc n'en récolte pas !

     

    Serons-nous obligés de boire ce lait de soja que je déteste, (une de mes amies en est férue et nous l'offre pour le thé, heureusement qu'elle propose aussi du bon lait de vache, il est vrai que plusieurs d'entre nous, moi en tête, avons refusé son soja), est-ce que cela veut dire que l'Occident n'élèvera plus de vaches, et que nous allons dépendre : des Etats-Unis, (encore) de la Chine, du Brésil, de l'Argentine ou de l'Inde, pays producteurs de soja ?

     

    Le prétexte est-il que les rots et les pets des vaches sont trop polluants ???

     

    Je crains par dessus tout de devoir manger un jour des graines, comme le font déjà certaines stars complètement tarées aux Etats-Unis et puis un autre jour pourquoi pas, on nous fera avaler trois pilules pour remplacer les trois repas ? Une perspective cauchemardesque !

     

    Liviaaugistae

     


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    Effet de manches...

     

    La belle strasbourgeoise (1703)

     

    (Détail)

     

    Nicolas de Largillierre

     

     

     

     

     

     

     

    « C'est une autre paire de manches »

     

     

     

     

     

    Voilà, comment naquit cette expression !

     

     

     

    Les manches dans lesquelles, comme aujourd'hui, on enfilait les bras, n'étaient pas au Moyen-Âge et à la Renaissance, fixées à la robe ou au pourpoint.

     

    Ce qui permettait aux dames de les détacher pour les offrir en signe de gage d'amour ou d'amitié, à leurs chevaliers servants qui parfois les arboraient en public.

     

    On pouvait aussi changer de manches en fonction des circonstances ou du lieu, ce qui permettait de modifier l'aspect de l'habit.

     

    De là l'expression « une autre paire de manches » pour signifier d'abord, un changement d'apparence. Très vite elle est devenue synonyme de «c'est  une tout autre histoire », « c'est une affaire différente ». En outre à une époque, les manches, larges et bouffantes, pouvaient abriter divers objets, ce qui aurait donné naissance à la formule « mettre quelqu'un dans sa manche », que nous avons transformé, vu l'évolution du costume, en : « le mettre dans sa poche ».

     


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