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    Le goût des mots...

     

    Les Pénates de Troie sont abrités dans un temple en haut à gauche au-dessus des rochers

     

     

     

     

     

    « Regagner ses pénates »

     

    Revenir au pays, revenir chez soi.

     

    Cette phrase employée couramment aujourd'hui, nous vient des romains.

     

     

     

    Les Pénates étaient des divinités protectrices du foyer dans la religion romaine. Ils veillent à la nourriture (penus) et sont distincts des dieux Lares.

     

    De même que chaque foyer possède ses Pénates, l'Etat romain a des Pénates publics, apportés en Italie, selon la légende par Enée.

     

    Les Pénates reçoivent un culte dans le temple de Vesta.

     


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    « C'est pour le jeu café/thé n° 79, d'écureuil bleu, que j'ai écrit le souvenir, de cette mésaventure arrivée, au cours d'un voyage en Guadeloupe, pour des vacances, valise bloqué, valise inaccessible, de quoi gâcher des vacances ! »

     

    Liviaaugustae

     

     

    Valise fermée...code bloquée...

    Photo d'écureuil bleu...

     

     

     

    Les vacances sont là ! Gaiement, je descend ma valise du haut de l'armoire, et consulte ma longue liste « de choses à emporter »...

     

    J'amasse un a un shorts, jupes et robes légères, et puis le reste : lingerie, maquillage, sans oublier le plus important : maillots de bain et crème solaire !

     

    Avec beaucoup de patience et d'adresse, j'entasse mes affaires dans la valise, et par miracle...elle ferme !

     

    Code, clic, clic, clic, voilà c'est boucler, à moi les vacances, le soleil et la famille, si longtemps attendues !

     

    L'aéroport est noire de monde ! Direction Guadeloupe,  normal, c'est l'hiver et tout le monde part à la recherche du soleil !

     

    Le voyage fut assez agréable , sans trop de perturbations, arrivée à bon port, un peu fatiguée quand même, je suis les passagers qui sortent de l'avion, nous nous entassons dans une salle (pas climatisée et surchauffée) en attente des bagages, le tapis tourne, les valises, cartons, etc... commencent à arriver, la mienne se fait attendre... enfin la voilà, je l'empoigne et me dirige vers la sortie, je suis en nage et traîne mon bagage avec difficulté, ma famille m'attend à la sortie, embrassades, et hop direction la voiture ! C'est un four au soleil, mais avec la « clim », la chaleur est vite évacuée.

     

    Papotages et nouvelles, tandis que nous roulons vers la Prise-D'Eau, fief de la famille, où je vais séjourner chez ma sœur, elle a préparer une petite fête pour mon arrivée, toute la famille y est conviée.

     

    Douche, et alors que je m'apprête à ouvrir ma valise en pensant à ce que je vais mettre... patatras ! le code refuse de se débloquer, après maintes tentatives infructueuses, durant lesquelles je m'énerve...je m'énerve... je dégouline déjà !

     

    Que faire ? Je ne vais pas passer tout le mois avec les mêmes vêtements, sans jamais me changer ?

     

    Les vêtements, maillot, cadeaux apportés, tout est coincé dans cette fichue valise qui refuse de s'ouvrir !

     

    Purée ! Elles commencent bien ces vacances !

     

    J'entends les bruits des voitures, des voix, ils arrivent ! Que faire ? Un dernier essai, zut et zut, elle refuse de s'ouvrir !

     

    Je renfile mes vêtements sales, pouah ! Et me dirige vers la terrasse au bord de la piscine.

     

    Bisous, papotages, tout le monde a vieilli, les enfants ont tant grandis que je n'en reconnais aucun, l'œil interrogateur ma sœur s'approche, je lui narre ma mésaventure, et la raison pour laquelle j'ai gardé mes vêtements de voyage, mon frère qui n'a rien perdu de mes doléances, m'accompagne pour essayer de fracturer ce foutu code... mais c'est certain m'affirme-t-il, tu ne pourras plus fermer ta valise. Tant pis, je ne vais pas laisser une toute petite serrure de rien dut tout gâcher mes vacances ! On explose cette fermeture !

     

    J'ai pu m'habiller correctement, et au bord de la piscine qui reflétait les étoiles, accompagnée par le chant des grenouilles, dans la touffeur et les parfums de la nuit tropicale, j'ai passé ma première et merveilleuse soirée !

     

    Le reste du séjour, fus lui aussi merveilleux.

     

    Mais il fallut ranger dans la valise pour le retour, les vacances, le soleil... les souvenirs, eux étaient au chaud dans mon cœur.

     

    Bien sûr je n'ai pu refermer ce truc, ma valise n'était donc pas sécurisée, finalement tout s'est bien passé !

     

    Cependant, depuis ce jour, j'hésite à « sécuriser » ma nouvelle valise !

     

    Liviaaugustae

     


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    « Le temps, toujours ce temps qui bat en nous imperceptiblement plus vite que le sang… »

     

    Gilbert Cesbron

     

     

    Le temps qui passe...

    Les années allumées sur le gâteau.

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Quand on est enfant, on dit souvent avec des étoiles dans les yeux : « quand je serai grand »... car on se rêve toujours une vie merveilleuse.

     

    Et puis la vie passe... en couleur ou en noire et blanc selon les événements qui émaillent les jours.

     

    Mais c'est toujours un peu démoralisant quand une année vient se rajouter aux autres, surtout quand on en a déjà beaucoup et comme le dit encore Gilbert Cesbron :

     

    « En se retournant on distingue, trop tard, sombrant dans l’océan du temps, la saison, l’instant… » que l'on voudrait tant retrouver !

     

    Aujourd'hui mon humeur est en demi teinte, avec cette année de plus qui me tombe dessus !

     

    Mais comme le dit Jacques Chardonne :

     

    « En vérité on ne possède rien. C’est pour cela qu’on aime la vie ».

     

    Alors aimons la !

     

     

     

     

     

    Le signe du Zodiac pour les béliers...

     

     

    Le temps qui passe...

    Signes du Zodiac sur une horloge de Venise.

     

     

     

     

     

    Le signe astrologique du Bélier, lié aux personnes nées entre le 21 mars et le 20 avril.

     

    Le signe du Bélier est lié à l'élément classique du Feu, il partage cet élément avec le Sagittaire et le Lion.

     

    Ce signe est synthétisé par l'astrologue Gustave Lambert Brahy, par ces trois mots clés : Initiative – Entreprise – Audace.

     

    Le Bélier est un passionné, il se montre direct, courageux, indépendant et ambitieux, il est peu diplomate, et se révèle parfois agressif.

     

    Il y a un décalage entre l'image du Bélier et l'équinoxe de printemps lequel correspond à un temps de passage entre l'hiver et l'été, marqué par une certaine indécision, un changement de registre, tout comme à l'équinoxe d'automne. (Indécision entre deux saisons pour les béliers, je vais ouvrir l'œil )

     

    L'axe équinoxial et l'axe solsticial sont antagonistes, l'un étant dans les demi-mesures et l'autre dans les extrêmes !

     

    (Texte et image wikipédia)

     

     

     

     

     

    Je suis née un 3 avril, je suis donc un Bélier, mon mari né un 8 avril en était un aussi, mais nous ne nous sommes jamais encornés.

     

    Cependant si je ne crois pas vraiment à ces divinations zodiacales, je trouve que certaines définitions dans ce signe du bélier me conviennent assez : j'aime beaucoup le feu (dans la cheminée cela va s'en dire) suis-je ambitieuse ? je ne crois pas, par contre je suis indépendante, pleine d'initiative, certainement courageuse, mais... pas toujours diplomate !

     

    Mais un bélier réfléchit-il quand il fonce tête baissée contre un obstacle ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     


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    REgard sur l'art chrétien...

     

    Papiers roulés, réalisés par des religieuses, dès le XVIIe siècle

     

     

     

     

     

    Le terme de « papier roulé » désigne ces boîtes reliquaires et domestiques qui furent réalisées dès le XVIIe siècle par les nonnes cloîtrées...

     

    « Paperole » est un terme provençal employé à tort par des marchands d'art qui valorisent de plus en plus ces tableaux longtemps méconnus, beaucoup d'ailleurs furent détruits il y a une vingtaine d'années.

     

    Après la condamnation des reliques par la Réforme, le concile de Trente en 1563 rétablit leur culte de façon plus appropriée. Les reliquaires épurés, participent à l'environnement quotidien des fidèles. Accrochés au mur ils entrent dans le foyer familial, l'oratoire privé des chambres, voire la poche durant les voyages. Ces papiers roulés, compositions ornementales et baroques, sont donnés aux fidèles. Ce sont les ordres des moniales cloîtrées qui les réalisent.

     

    Les monastères les plus actifs se situent en Normandie, dans la vallée du Rhône, en Provence, à l'est de la France et jusqu'en Allemagne.

     

    Ces papiers roulés encadrent des reliques de Saints, ou encore une image peinte ou brodée. L'Agnus Dei, parfois en cire, est la vedette de cette iconographie.

     

    Dans leurs cellules austères, au rythme des prières, les religieuses s'activent autour de ces modestes œuvres d'art. Certaines sont spécialisées dans le feston enroulé, d'autres enfilent les perles.

     

    Il faut beaucoup d'imagination et aussi des mains et des doigts habiles pour réaliser ces décors en relief. Une ornementation qui n'est pas sans rappeler les parterres des jardins de l'époque.

     

    La moniale se fait dentellière, son talent et son imagination agencent les motifs : fleurs en mousseline ou taffetas de soie, couronne et cornes d'abondance, pampres et épis de blé, perle de verre colorée ou bâtons de nacre enrobés de minuscules dentelles de papier roulé, petits retables, rien n'est trop beau pour louer le Seigneur.

     

    Les rouleaux se font rigides et se teintent d'orange à la fin du XIXe siècle. Un beau cadre en bois les entoure, parfois sculpté sur place, révélant le siècle.

     

    Ces objets d'art conçus dans la prière et le don de soi se fabriquent encore au XXe siècle, dans les monastères de la Visitation en Bavière et à la Roche-sur-Yon en Vendée, sous forme simplifié de cartes décoratives.

     

     

     

    On peut aller les admirer dans les musées d'art sacré :

     

    A Lyon, Moulins, Dijon, Arles...

     

    A Paray-le-Monial le musée du Hiéron , offre une exposition de juillet à octobre 2017

     

     

     

     

     

    Les papiers roulés... avant d'avoir lu cet article dans une de mes revues, je n'avais jamais entendu parler desdits papiers roulés.

     

    Si vous retrouvez dans vos greniers ces petits objets, ne les jetez pas, car bien que la religion catholique soit mis au ban de la société aujourd'hui en France, les objets religieux comme les papiers roulés, les bénitiers, les crucifix etc... se vendent comme des petits pains chez les antiquaires et brocanteurs !

     

    Ces messieurs n'ont pas compris que plus on brime, plus on fait d'interdits et plus le peuple se rebiffe contre les diktats, qui visent à promouvoir une autre religion !! !

     

    La Révolution français, fut un rouleau compresseur pour l'église catholique, avec des tueries épouvantables... et pourtant la foi et la ferveur n'a jamais été aussi forte !

     

    Avis aux amateurs de croisades « laïques » !

     

    Liviaaugustae

     


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    « Il y avait une excitation palpable dans l'air, portées par le vent, gorgées de soleil, les senteurs bourgeonnantes, éblouissantes du printemps. Des lilas exubérants qui commençaient tout juste à défleurir et dans le petit fossé au bord de la route des lys tigrés encore en bouton, d'un vert éclatant... »

     

    Joyce Carol Oates

     

     

    La campagne au printemps...

     

    (Image internet)

     

     

     

    Après l'hiver

     


    La nuit meurt, l'hiver fuit ; maintenant la lumière,
    Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
    Je suis par le printemps vaguement attendri.
    Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
    Je sens devant l'enfance et devant le zéphyr
    Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ;
    Mai complète ma joie et s'ajoute à mes pleurs.
    Jeanne, Georges, accourez, puisque voilà des fleurs.
    Accourez, la forêt chante, l'azur se dore,
    Vous n'avez pas le droit d'être absents de l'aurore.
    Je suis un vieux songeur et j'ai besoin de vous,
    Venez, je veux aimer, être juste, être doux,
    Croire, remercier confusément les choses,
    Vivre sans reprocher les épines aux roses,
    Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.

    Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !
    On sent un souffle d'air vivant qui vous pénètre,
    Et l'ouverture au loin d'une blanche fenêtre ;
    On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
    On a le doux bonheur d'être avec les oiseaux
    Et de voir, sous l'abri des branches printanières,
    Ces messieurs faire avec ces dames des manières.

     

    Victor Hugo

     

     


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