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    Les idées reçues ont la vie dure ! Elles voyagent de génération en génération, mais ne changent pas d'un iota.

     

    C'est décidé  une fois pour toute : l'église n'a pas d'humour, les cathos sont coincés ou pire, secs et sans cœur  !

     

    C'est archi-faux ! Jugez plutôt :

     

     

    L'église est-elle un bonnet de nuit ?...

    L'église sait rire!

     

     

     

     

     

    • Alors qu'il était nonce apostolique à Paris Mgr Roncalli ( futur Jean XXIII) au cours d'un dîner de gala, est assis à côté d'une femme élégante au décolleté plus que généreux. Au dessert il lui offre une pomme. Devant son étonnement, il lui explique : « Ce n'est que lorsque Eve eut mangé la pomme qu'elle s'aperçut qu'elle était nue. »

    • A une autre femme dont la gorge pigeonnante enserre un crucifix d'argent et lui demande : « Monseigneur, avez-vous admiré ma croix ? « J'ai surtout vu les deux larrons ! » répond-t-il avec humour.

     

    • Devenu Jean XXIII, il visite l'hôpital romain du Saint-Esprit. Une religieuse se présente tout émue : « Très saint Père, je suis la supérieure du Saint Esprit » - « Vous avez de la chance, lui répondit-il, moi, je ne suis que le vicaire du Christ ! ».

    • Saint Thomas More la veille de son exécution rassure ainsi sa famille : « On peut avoir la tête coupée sans se porter plus mal »

    • Un jeune moine fraîchement ordonné va questionner le père Abbé : « Père, comment doit être une homélie ? «  - Une homélie répond l'homme d'expérience, doit avoir un bon commencement une bonne fin. Puis tu fais en sorte que le commencement et la fin soient les plus rapprochés possibles. »

     

    L'église est-elle un bonnet de nuit ?...

    Le plus amusant des curés...

     

    (image internet)

     

     

     

    Cependant il est vrai qu'il y a (comme partout) des esprits chagrins, des grincheux et des coincés, mais ce sont des similis chrétiens, ceux qui font semblant, et donnent une image peu reluisante de l'église ! Je me suis toujours demandé pourquoi ils étaient là  ?

     

    Quand on est chrétien en règle générale on est plutôt joyeux et heureux – du moins, on devrait l'être - ! 

     

    Liviaaugustae

     

     

     


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    Comme le disait jean Gabin à Michelle Morgan dans « Quai des brumes » :

     

    « T'as d'beau yeux, tu sais ! »

     

     

    L'œil ce grand travailleur

     

    (image internet)

     

     

     

    On n'a pas idée combien nos yeux travaillent !

     

    Dès qu ils s'ouvrent le matin, une dure et longue journée de labeur commencent pour eux :

     

    On « baisse les yeux » lorsqu'on est contrit ou puni, puis on « lève les yeux au ciel » lorsqu'on est agacé, ce va et vient de bas en haut est pratiquement perpétuel.

     

    Toujours curieux « on jette un œil » partout  car on adore « se rincer l'œil ».

     

    Quand un garçon (ou une fille) nous plaît, on lui « fait de l'œil » et on « le regarde aux fond des yeux ».

     

    Quel courage il faut pour supporter « un compas dans l'œil » imaginez nos pauvres yeux avec un compas planté dedans ? Brrr !

     

    Quand on nous raconte des salades, ils sont encore de service, car on répond invariablement « mon œil » !

     

    On trouve un charme fou aux invitations à déjeuner ou à dîner car « manger à l'œil » donne encore plus d'attraits semble-t-il aux repas, mais nos yeux qu'en pensent-ils ? Ce n'est pas rien pour eux que de devoir ingérer toute cette nourriture !

     

    Et quand on « garde un œil » sur toutes les choses auxquelles nous tenons, par peur de les semer, tout en « couvant du regard » ceux que nous aimons, nos pauvres yeux travaillent toujours !

     

    Si on est heureux, quel éblouissement encore pour eux ! Ne dit-on pas que nous avons « une lumière dans les yeux » ?

     

    Si on a « le mauvais œil », avec le cortège de malheurs que cela génère, ils sont mal barré  !

     

    Et a on beau « s'en battre l'œil », le boulot qui attend nos yeux chaque matin, est titanesque !

     

    Liviaaugustae

     

     


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    Je souhaite une bonne fête à tous les papas en compagnie du plus merveilleux papa !

     

    « Il fait si doux

     

    Quand ton sourire

     

    Eclaire tout

     

    Sous notre toit »

     

    Maurice Carême

     

     

     

     

     

     

     

    « Parle Seigneur, ton serviteur écoute.

     

    Je le suis, je veux l'être, et marcher dans ta route et les jours et les nuits. »

     

    Pierre Corneille

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    L'Apparition de l'ange à saint Joseph

     

    (conservé au Musée des Beaux Arts de Nantes)

     

     

     

    L'Apparition de l'ange à saint Joseph, est contemporaine des nocturnes les plus célèbres de Georges de La Tour. En 1645, le peintre a dépassé la cinquantaine et vient de rentrer dans sa ville de Lunéville, en ruine après l'atroce guerre de Lorraine. La flemme dans la nuit, cachée au regard du spectateur, représente, en 1645 comme aujourd'hui, l'espérance chrétienne au cœur de l'épreuve (les deuils ont jalonnés la vie du peintre)

     

    Avec ce tableau, Georges de La Tour a peint l'un de ses plus parfaits clairs-obscurs. Un contraste oppose et unit l'enfant qui tient le rôle de l'ange – même s'il n'a pas d'aile, chacun comprend qu'il est un ange : l'enfant est brillamment éclairé par la flamme au centre, mais cachée, alors que le vieil homme, en l'occurrence saint Joseph, reste dans la pénombre, accablé de sommeil et de chagrin. L'enfant, très grave, déploie en une gracieuse arabesque sa main qui explique et persuade avec assurance : il sait ce que le patriarche ignore encore, il lui apporte la certitude, la vertu de force et de réconfort. La Tour aime souligner ce paradoxe de l'enfance qui apporte la révélation à la vieillesse.

     

    Lequel des songes de saint Joseph est représenté ici ? Aucune indication n'étant donnée, c'est au spectateur de choisir : Mathieu 1, 19-24 (« Prends chez toi Marie, ton épouse »), ou Mathieu2, 13-15 (« Prends l'Enfant et sa mère et fuis en Egypte »), ou Mathieu 2, 19-21 (« Prends l'Enfant et sa mère et reviens au pays d'Israël »). La disponibilité de Joseph à la volonté de Dieu est marquée par sa main près de l'oreille : bien qu'assoupi, il écoute la Parole.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    La main de l'ange qui explique et rassure, représente la grâce divine qui vient au secours du croyant dans la nuit et le doute.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    La dévotion à saint Joseph se développe au XVIIe siècle. De nombreux tableaux représentent celui qui fut si proche de Jésus.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    La foi et l'obéissance de saint Joseph sont soulignées par la Bible ouverte sur ses genoux, un doigt marquant la page.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Photographie de Jean-Léon Gérôme

     

     

     

    Jean-Léon Gérôme, né à Vesoul le e11 mai 1824 et mort à Paris le 10 janvier 1904, est un peintre et un sculpteur français, membre de l'Académie des Beaux-Arts. Il composa des scènes orientalistes, mythologiques, historiques et religieuses.

     

    A partir de 1878, il réalise des sculptures, principalement réalisées en polychromie, ses sculptures représentent souvent des scènes de genre, des personnes ou des allégories.

     

     

    Regard sur l'art...

    Après le bain

     

     

    Regard sur l'art...

    Vénus

     

     

    Regard sur l'art...

    Jeunes Grecs faisant battre des coqs (1846)

     

     

    Regard sur l'art...

    Le roi de Candaule (1859)

     

     

    Regard sur l'art...

    Phrynée devant l'Aéropage (1861)

     

     

    Regard sur l'art...

    Pygmalion et Galatée (1890)

     

     

     

     

     

     

     

    Le dernier tableau me plaît particulièrement, Gérôme peint là une histoire de la mythologie grecque. L'histoire du sculpteur Pygmalion qui tombe amoureux de sa création Galatée, cette statue est rendue vivante par Aphrodite déesse de l'amour, qui envoie Eros pour transpercer leurs cœurs de sa flèche !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


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    Après les portables, si nous parlions des calculettes ?

     

    Aujourd'hui, tout le monde sort sa calculette ( le portable n'est pas loin), pour additionner 2+2 !

     

    Cet instrument était utilisé par des peuples très largement séparés comme : les Etrusques, les Grecs, les Romains, les Egyptiens, les Indiens et les Chinois et l'on peut penser qu'il a été inventé indépendamment et simultanément, dans les différents pays.

     

    Liviaaugustae

     

     

    Naissance de la calculette...

    Abacus romaine.

     

     

     

    Abaque (abacus en latin abax en grec) signifiant « table à poussière » est le nom donné à tout instrument facilitant le calcul.

     

    Le moyen le plus simple consistait à utiliser des cailloux disposés sur le sol. En Abyssinie (ancien nom de l'Ethiopie) il était d'usage pour les guerriers partant au combat de déposer des cailloux en tas, cailloux qu'ils retiraient en revenant du combat. Le nombre de cailloux retirés permettait de déterminer le nombre de morts.

     

    Fort longtemps l'unité de calcul fut le caillou ou galet, calculus en latin. Ce terme est d'ailleurs à l'origine du mot calcul.

     

    On voit se développer successivement ou simultanément plusieurs tables ou d'abaques.

     

    Il s'agit d'une table, partagée en plusieurs colonnes, chaque colonne représente une puissance de 10. On dispose d'autre part de galet que l'on dépose dans les colonnes de son choix. Les romains ne possédaient pas une écriture décimale, cependant leur pratique de l'abaque prouve qu'ils en possédaient le principe. Par la suite l'abaque s'est enrichie de case situées au-dessus de chaque colonne et représentant 5 unités de la puissance de 10 associée.

     

    Le principe de l'addition et de la soustraction est simple à comprendre. Le transfert des retenues s'effectue en remplaçant 10 galets d'une colonne par un galet de la colonne suivante.

     

    La multiplication était un peu plus compliquée. On pouvait au choix, additionner autant de fois qu’il le fallait le nombre de départ.

     

    Apparemment ces abaques sont les ancêtre de la calculette d'aujourd'hui...

     

     


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