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    C'est au cours de la lecture d'un roman se passant dans le pays albigeois, que j'ai rencontré ces « fleurs de pastel », c'était la première fois que j'en entendais parler.

     

    J'ai d'abord chercher chez Monsieur Larousse dont la définition est très succincte : Herbe de la famille des crucifères, dites aussi Pastel, Brède ou Guèdre.

     

    J'ai donc été enquêter sur internet pour trouver la clé de l'énigme, je vous rapporte ce que l'enquête sur wikipédia m'a appris.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    Les isatis tinctoria

     

     

     

    Le Pastel des teinturiers ou guède (isatis tinctoria), est une plante herbacée bisannuelle, de la famille des Brassicaceae, qui pousse en Europe du Sud-Est, mais aussi en Asie Centrale et du Sud-Ouest.

     

    Elle a beaucoup de nom suivant les endroits où elle croît.

     

    • Waide en Picardie

    • Vouède en Normandie

    • Welde dans le Nord, elle est connue aussi sous

      lle est connue aussi sous les noms vernaculaires :

    • Herbe de saint Philippe

    • Varède

    • Herbe du lauragais

     

     

     

    Utilisée comme plante médicinale et tinctorial par les Grecs et les Romains, le médecin et pharmacologue grec Dioscoride (1er siècle) indique que les feuilles d'Isatis qu'utilisent les teinturiers, étaient utilisées en cataplasme pour traiter les œdèmes, les plaies, les tumeurs. Et Pline l'Ancien, note que les feuilles écrasées avec de la polenta, sont bonnes pour les blessures.

     

    Elle fut largement cultivée au cours du Moyen Âge et de la Renaissance, en Europe, pour la production d'une teinture bleue extraite des feuilles, avant qu'elle ne soit détrônée par l'indigotier, puis par les colorants de synthèse.

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    Broyage des feuilles dans un moulins pastellier (Thuringe 1752)

     

     

     

    Elle a été répandue pour cette culture dans toute l'Europe, occidentale et méridionale depuis des temps reculés. Elle croît sur des sols secs, dans les friches, les bords des chemins, sur les dalles rocheuses, sur les rochers en méditerranée.

     

    Le nom vulgaire du pastel vient du latin « pasta » (pâte) et par l'occitan « pastèle », car autrefois les feuilles de d'Isatis tinctoria étaient broyées dans les moulins à pastel des teinturiers et formaient une pâte qui était ensuite fermentée et séchée .

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    Pigment indigo extrait du pastel

     

     

     

    Le satel des teinturiers...

    C'est dans les graines du pastel qu'on trouve des acides gras

     

     

     

     

     


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    « Qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; elle sera source jaillissante en vie éternelle. »

     

    Jean 4, 14

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le Christ et la Samaritaine au puits

     

    Cette œuvre, au musée de la cathédrale de Sienne, fut peinte de 1308 à 1311 par le grand Duccio di Buoninsegna.

     

     

     

    La Maestà (majesté en italien) de la cathédrale de Sienne en Ombrie est l'un des plus beaux tableaux au monde avec l'Agneau mystique de Van Eyck à Gand en Belgique.

     

    L'avers représente la Vierge à l'Enfant parmi les saints, et le revers, la vie du Christ et sa Passion.

     

    Le 9 juin 1311, la Mestà, signe de la foi des Siennois, fut consacrée et installée solennellement sur le maître-autel de la cathédrale. L'évêque, le clergé et toute la population, cierges à la main, vinrent la chercher à l'atelier du peintre après trente-deux mois de travail, et la conduisirent en procession par les rues de la ville, en chantant des cantiques, tandis que toutes les cloches des églises sonnaient.

     

    Le Christ et la Samaritaine au puits est l'une des cinquante-cinq scènes du revers. Dans le beau décor d'une ville ombrienne du XIVe siècle, figurant la ville de Samarie où Jésus et les Douze se sont arrêtés, le Christ, « fatigué par la route », dit saint Jean, s'est assis sur la margelle du puits de Jacob. Une femme vient pour puiser. Il lui dit tout le passé de sa vie désordonnée et, par le témoignage de cette femme, annonce la bonne nouvelle aux samaritains, très mal vus des juifs.

     

    Les couleurs raffinées de Duccio (bleu lavande et lapis, saumon, vert amande, orangé, citron, ses ors) sont le propre de la merveilleuse peinture siennoise au XIVe siècle.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Jésus vêtu d'une toge bleue et de la tunique rouge symbolisant sont humanité et sa divinité, s'adresse à la Samaritaine avec le geste traditionnel de la Parole.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Jésus vêtu d'une toge bleue et de la tunique rouge symbolisant sont humanité et sa divinité, s'adresse à la Samaritaine avec le geste traditionnel de la Parole.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Les Apôtres, Jean en tête, sortant par la porte monumentale de Sychar et rapportant les vivres dans un pans de leur manteau, s'arrêtent stupéfaits.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     

     


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    Je vous offre aujourd'hui, un amour de statue, réalisée par Jacques Verberckt cet artiste avait beaucoup de talent, j'adore la finesse de cette statue.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Regard sur l'art...

    L'Amour essayant une de ses flèches (1753)

     

    Jacques Verberckt

     

     

     

    Cette statue en marbre, est une œuvre exceptionnelle, commandée par Madame de Pompadour, elle fut présentée à Louis XV en août 1753 et exposée peu après au Salon de l'Académie, au Louvre.

     

    Elle orna ensuite plusieurs résidences de la marquise puis passa dans diverses collections privées avant de réapparaître en 2004 dans une exposition au château de Versailles, le musée du Louvre en a fait l'acquisition en 2016, on peut donc aller l'y admirer.

     

     

     


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    Le miracle de Lourdes...

    La basilique Notre-Dame du Rosaire à Lourdes

     

    (image internet)

     

     

     

    A la suite de la guérison de sœur Bernadette Moriau à Lourdes, on parle de « miracle », elle avait subit moult interventions chirurgicales qui n'avaient pas soulager les grandes douleurs qu'elle vivait tous les jours, et la médecine s'est dite impuissante à la guérir.

     

    Et cela fait rigoler !

     

    Un petit monsieur, un « humoriste » paraît-il, nommer Daniel Morin, s'est illustré dans le genre « pipi, caca », que l'on trouve dans les cours de récréation de maternelle, sa prose est très édifiante, jugez plutôt ci-dessous :

     

     

     

    « Tu es aveugle des yeux, il te manque une jambe, tu fais pipi vert fluo...va à Lourdes camarade !

     

    Et pour 1000 euros tu passeras la nuit avec la 70e miraculée, sœur Bernadette Moriau »

     

     

     

    Il a sévit sur France Inter le 12 février dernier, «c'est un service public », ce monsieur est donc rémunéré avec l'argent de nos impôts !

     

    Que fait donc le CSA, le soi-disant gendarme des ondes ?

     

    Pourrait-il moquer avec autant de facilité le pèlerinage de la Mecque, où non seulement il n'y a pas de miracle, mais des morts tous les ans ?

     

    Chiche, s'il est un homme courageux !

     

    Une pétition est en cour sur le Web, tous ceux qui désire que l'on respecte tout le monde , peuvent la signer sur le lien ci-dessous :

     


    http://petit.io/petition/federation-pro-europa-christiana/pelerinage-de-lourdes-les-catholiques-exigent-le-respect-et-des-excuses

     

    Liviaaugustae

     


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    « C'est dans les textes littéraires que l'on retrouve les recettes Antiques gréco-latine.

     

    L'Œuvre d'Aristophane donne des informations précieuses sur les caractéristiques alimentaires citadines et campagnardes, et aide à comprendre aussi combien la nourriture des hommes est étroitement liée à celle des dieux»...

     

    La recette des « Enkhytoi » que je vous offre aujourd'hui était servie d'après Aristophane et Ménandre, à la table d'Hercule, héros grec connu par la postérité pour ses exploits dus à sa force extraordinaire [...]. »

     

    J'ai préparé ces galettes grecs elles sont délicieuses, si vous aimez le miel, les grecs et les romains sucraient leur aliments avec du miel, car le sucre tel que nous le connaissons aujourd'hui, n'existait pas encore.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Les délicieux « enkhytoi ».

     

     

     

     

     

    Cette recette grecque a été adaptée selon la recette antique originale.

     

    Ingrédients : (pour 20 galettes environ)

     

    200 gr de farine

     

    2 œufs + 1 jaune

     

    1 cuillère à café de levure chimique

     

    huile végétale pour friture

     

    Pour le sirop qui les accompagne :

     

    100 gr de miel liquide

     

    20 cl d'eau

     

    Cerneaux de noix concassée pour la décoration.

     

     

     

    Dans un saladier, battez les œufs,. Mélangez la farine et la levure et incorporez-y les œufs battus (la pâte doit être consistante, (rajoutez un peu de farine si elle ne l'est pas)

     

    Disposez la pâte sur le plan de travail fariné. Pétrissez-là légèrement pendant environ 10mn (des boursouflures doivent apparaître). Découpez-là en disques avec un verre et étalez-là le plus fin possible.

     

    Faites frire les disques de pâte dans l'huile chaude. Retournez-les pour dorer les deux côtés et déposez-les sur du papier absorbant.

     

    Préparez le sirop. Versez l'eau et le miel dans une casserole, portez à ébullition et laissez cuire jusqu'à ce que le miel ait fondu. Retirez du feu et nappez les galettes avec le sirop. Décorez avec les cerneaux de noix concassés.

     

    Servez froid.

     

    Et si vous allez en Grèce, vous pourrez manger de ces galettes, qui sont encore très appréciées dans la Grèce actuelle.

     

    C'est délicieux, bonne dégustation !

     

     


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