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    « Les grandes pensées viennent du cœur... »

     

    Vauvenargues

     

     

     

    Expressions coeur à coeur...

    Cœur gravé sur le tronc d'un arbre, ce qui laisse à penser que c'est l'œuvre d'un amoureux

     

    (image internet)

     

     

     

    Le cœur qui est au centre de ce billet, est employé un peu à toutes les sauces dans nos conversations de tous les jours...

     

     

     

    Je vous offre donc pêle-mêle tout ce que j'ai sur le cœur  et me laisse aller à cœur ouvert, pour vous parler du cœur.

     

    Cependant pour se faire, il faut avoir du cœur au ventre et du cœur à l'ouvrage, mais heureusement en ce moment, je n'ai pas le cœur serré, gros ou lourd, c'est si désagréable ! Abordons donc ce sujet le cœur léger, et au besoin avec un cœur d'or.

     

    Les histoires du cœur ce n'est pas rien ! et si on a un cœur de pierre ou de marbre, cela ne ferait pas sérieux, pour parler du cœur, mais avoir le cœur sur la main, ce doit être très encombrant et surtout trop sanguinolent... Pouah ! La vie n'étant pas un long fleuve tranquille comme le prétend le titre imbécile d'un film , il vaut mieux avoir le cœur bien accroché pour la vivre.

     

    Par contre pour parler du cœur, nous ne pouvons accepter les cœurs d'artichauts, ces êtres volages et menteurs qui tombent si souvent amoureux sans rime ni raison et encore moins les bourreaux des cœurs, qui font tant souffrir ceux et celles qui tombent entre leur griffes !

     

    Voilà, je vous ai presque tout dit, il ne reste plus qu'à se mettre à l'ouvrage, avec le cœur en fête !

     

    Liviaaugustae

     

     


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    Hier le ciel était tout bleu sans un nuage et le soleil y brillait...
    Un changement radical s'est produit dans la nuit. 
    Venu des pays Scandinaves le froid est arrivé, aujourd'hui le ciel est noir.
     Il y a même quelques petits flocons épars qui  volettent devant mes fenêtres !
     Liviaaugustae 

     

     

     

     

     

    (image internet)
    
    Grisaille.   
    Le ciel gris au vent court s'effilocher
    A la pointe des clochers.
    
    Les arbres transis font leur triste roue
    Sur les trottoirs gras de boue.
    
    Que le mauvais temps pèse lourd aux cœurs 
    Qui promènent des rancœurs !
    
    Oh! marcher sans but! Oh! marcher quand houle
    L'hiver terne sur la foule,
    
    Seul, bâillant sa peine aux nuages fous
    Qui s'en vont on ne sait où!...
    Lucie Delarue Mardrus




     


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    Il paraîtrait que : «  l'église aurait toujours maltraité les femmes » , c'est une idée reçue, arrivée on ne sait d'où envoyée par on ne sait qui, cependant entretenue avec autant de soin que la flamme sur la tombe du soldat inconnu... aujourd'hui « les femmes » font leur miel de cette idée !

     

    Pour en finir avec ce « mensonge », quelques éclaircissements ci-dessous :

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Les idées reçues ont la vie dure...

    Annonciation

     

    Botticelli

     

    C'est la principale femme dans l'église et pas la moindre, puisque c'est la mère de Dieu !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aubrée David-Chapy, agrégée d’histoire et chargée de travaux dirigés en histoire moderne à l’Université Paris-IV Sorbonne, Aubrée Chapy s’est spécialisée dans l’histoire des femmes… il répond à cette question que se pose aujourd'hui le monde moderne !

     

    Pleinement consciente de la dignité intrinsèque des femmes, qu’elle reconnaît comme égales des hommes aux yeux de Dieu, l’Église leur a apporté une protection que la société n’était pas toujours en mesure de leur fournir, et elle s’est appuyée sur elles pour diffuser la foi, dès les origines du christianisme.

     

    - Dès les origines du christianisme les femmes ont été impliquées dans la transmission de la foi chrétienne. Très présentes autour du Christ, elles ont eu, dans la construction des premières communautés chrétiennes, un rôle éminent bien que différent de celui des apôtres de Jésus.

     

    - Contrairement à une légende tenace, l’Église médiévale n’a pas opprimé les femmes ni enseigné qu’elles étaient inférieures aux hommes. Le fameux concile de Mâcon n’a pas discuté de l’existence d’une âme chez les femmes : cette fable provient d’une déformation du témoignage de Grégoire de Tours, un évêque de la fin du VIe siècle. 

     

    - Au Moyen Âge, les femmes occupaient une place éminente parmi les grands modèles de sainteté. Seule à ne pas être marquée du péché originel, la Vierge Marie était reconnue comme l’idéal ultime de perfection pour les fidèles : la Mère de Dieu est aussi  celle de tous les membres du Corps de son Fils, qu’elle enfante et protège dans leur foi. 

     

    • Loin d’avoir été misogyne, l’Église du Moyen Âge a donné aux femmes une liberté qu’elles n’avaient pas auparavant et qu’elles ont en partie perdue par la suite. Sans être dénuée de préjugés à l’égard des femmes, l’Église médiévale a cherché par de nombreux moyens à les protéger, notamment en promouvant le mariage monogame et indissoluble. 

     

    • À la Renaissance, le retour du droit romain, peu favorable aux femmes, entraîna un durcissement des institutions civiles à leur égard. Avec la Révolution, les femmes n’obtinrent aucune existence politique et le Code civil (1804) renforce l’autorité du père de famille, et son droit de propriété au détriment de la femme. Si les femmes ont pu être reléguées dans une position de subordination, elles ont gardé dans l’Église une place particulière, par exemple en tant que fondatrices de nouvelles formes de spiritualité.

      - Au niveau des principes, l’Église contemporaine n’a cessé de rappeler le rôle unique des femmes dans la tradition biblique puis chrétienne. Les derniers papes ont pris en compte de manière nouvelle la condition et la vocation des femmes. La réflexion anthropologique de saint Jean-Paul II a été poursuivie par la réflexion de Benoît XVI sur les responsabilités des femmes dans l’Église.

      infocatho

     

     

     


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    4 février 2018

     

    Fête de la Présentation au Temple, communément appelée la Chandeleur, mais qui pourrait-être aussi appeler « fête des crêpes » ces dernières envoient ce jour-là, toutes les femmes de France en cuisine... pour faire sauter les crêpes  !

     

     

     

    « La fête de la Présentation au Temple, ou Chandeleur est, pour beaucoup aujourd'hui, la fête des crêpes. Fête sobre en famille restreinte, le soir à la maison, sans cadeaux.

     

    Que de traditions ce jour de février aura porté depuis la nuit des temps ! Une constante demeure cependant des celtes aux romains, cette fête est celle de la fertilité et de la fécondité. Liée tout à la fois à l'hiver finissant et au retour du soleil, c'est à lui que notre crêpe doit sa forme sphérique et sa couleur dorée. Se sont des fêtes où l'on processionnait aux flambeaux vers la mi-février.

     

    Pour les chrétiens, selon les Evangiles, Joseph et Marie sont venus accomplir la loi de Moïse quarante jours après la naissance de leur premier né, soit un deux février. Bien entendu, ces dates sont symboliques et portent leurs propres significations religieuses et donc théologiques. La fête de la chandeleur tire son nom populaire de la signification chrétienne du mot, puisqu'il s'agissait de la fête des chandelles, ainsi dénommée en raison de la procession qui ouvrait la célébration liturgique […] »

     

    Infocatho

     

     

     

     

     

    Mais revenons à la « Présentation au temple » !

     

     

     

    « Le Seigneur entre aujourd'hui dans le temple. Venez et adorons-le ! »

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

     

     

    Le Maître de la Sainte Parenté est l'un des plus délicieux artistes de l'Ecole de Cologne (XVe siècle), influencée par les grands peintres flamands voisins, entre 1475 et 1510.

     

    Aujourd'hui au Louvre, La Présentation au Temple est le panneau d'un Tripthyque des sept joies de Marie, provenant d'un monastère de bénédictines à Cologne. Il a donné une version les plus gaies et les plus charmantes du thème de la Présentation du Seigneur.

     

    Marie présente deux tourterelles à Siméon, que le peintre a assimilé par son vêtement au grand-prêtre (en fait c'est une chape proche de celle de l'église catholique). Près d'elle et de Joseph, la prophétesse Anne est en voile rouge, appuyée à l'autel dont le retable et le devant d'autel représentent des scènes de l'Ancien Testament prophétisant les Evangiles.

     

    La procession liturgique de la Chandeleur avec les cierges est pittoresque : hommes, femmes et enfants en costumes du XVe siècle, graves ou enjoués chantant une partition du grégorien. Les minuscules enfants de chœur processionnent, graves et recueillis avec leurs petits surplis ou leur vêtement aristocratiques ou plus populaires, eux aussi avec des cierges à la main. Le dallage est parsemé de feuilles de houx pour rappeler que cette fête est en hiver. Un petit caniche élégamment tondu les regarde ; il est le symbole de la fidélité, de la foi de l'enfance qui doit être conservée et qui doit grandir toute la vie.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le retable en or sur l'autel, en orfèvrerie comme ceux du XVe siècle, représente Moïse et le meurtre d'Abel par Caïn qui préfigure la Passion.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Dieu le Père apparaît tout en haut environné d'angelots.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     


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    Le tableau ci-dessous n'est pas un tableau biblique à proprement parler, inspiré un peu (très peu) de la Bible, mais beaucoup de deux textes littéraires bien connus du temps du peintre : « l'Humanité du Christ » de l'Arétin, et de : « La Madeleine lascive et pénitente » de G.B. Andreni

     

    Il s'agit donc ici, de Marie de Magdala, ou Marie-Madeleine, repentie de ses péchés et devenue Apôtre de Jésus, c'est elle qui va répandre du parfum sur les pieds de Jésus, c'est elle encore qui va au tombeau le matin de la Résurrection, elle n'a rien à voir avec Marie de Béthanie sœur de Marthe et de Lazare qui sont tous trois les amis de Jésus.

     

    Se basant sur les deux ouvrages pré-cités il a magnifiquement il faut le reconnaître, artistiquement mélangé les deux Marie.

     

     

     

    Regart sur l'art...

    Madeleine repentante

     

     

     

    Guido Canlassi dit Cagnacci, est né le 19 janvier 1601 à Santarcangelo di Roma dans la province de Rimini en Emilie, il est mort en 1663 à Vienne en Autriche, c'est un peintre italien du XVIIe siècle, que l'on peut rattacher à la période tardive du baroque italien. Il appartient à l'école de Bologne.

     

     

     

    Regart sur l'art...

    Madeleine, allongée à demi nue sur le sol carrelé de cette riche demeure patricienne, seulement couverte d'un voile blanc, a les yeux rougis par les pleurs, elle bouleversée par le choc de sa rencontre avec Jésus et rongée de remords.

     

    Marthe la rejoint dans la pénombre de la chambre assise sur un coussin, elle lui indique, d'un geste de la main, protecteur et rassurant la présence de l'ange, situé au second plan, chassant le démon de la vie de Madeleine.

     

     

     

    Regart sur l'art...

    Un ange au corps puissant, les cheveux volants au souffle divin, boute hors de la chambre un démon aux chairs rouges, illustrant le combat auquel se livre l'âme de l'ancienne courtisane.

     

    Regart sur l'art...

     

    Regart sur l'art...

     

    Renonçant à sa vie de débauche, Madeleine s'est débarrassée de tous ses artifices et a jeté au sol bijoux, parures et luxueux vêtements. Elle se présent dans sa nudité, mais non sans érotisme et volupté, ce qui confère à la scène une certaine ambiguïté. C'est un petit tableau dans le tableau, une véritable nature morte, modeste vanité au sein de cette magistrale composition religieuse.

     

     

     

    Regart sur l'art...

    Les servantes quittent la pièce émues aux larmes par la scène à laquelle elles viennent d'assister. La chambre de Madeleine ouvre sur une large terrasse et sur un ciel bleu qui contraste avec la pénombre intérieur. Le peintre joue aussi sur le registre allégorique (la poterie plantée de fleurs prêtes à éclore, à l'image de la nouvelle Madeleine, repentie et disciple de Jésus.

     

    Cagnacci, fut un peintre talentueux mais très controversé pour son style non conventionnel, voire excentrique lorsqu'il traite des sujets religieux, car il y met une forte dose d'érotisme. C'est le cas de cette Madeleine repentante, dont la composition aux accents théâtraux met en scène la courtisane, étendue presque bue, renonçant à ses richesse pour suivre le Christ...

     

     

     

     


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