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Jean Daret Autoportrait (1636)
Jean Daret est né à Bruxelles en 1614 et mourut à Aix-en-Provence en 1668, c'est un artiste français, originaire des Pays-Bas méridionaux.
IL peint surtout des tableaux à sujets religieux ou mythologiques et grave des eaux-fortes.
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Il y a beaucoup de ses tableaux dans les églises de Provence, un décor de fresques baroques superbes dans l'escalier d'un hôtel noble du XVIIe siècle à Aix-en-Provence.
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On trouve aussi ses tableaux à Clermont-Ferrand, au Musée de Marseille
(Marie-Gabrielle Leblanc)
Ange Gardien
(Eglise de Simiane-Collongue)
Le Christ en Croix avec la Vierge saint Pierre et saint Antoine
(Cathédrale Saint-Sauveur à Aix-en-Provence)
Déploration de Christ à la chandelle
(Beaux-Arts de Marseille)
Pieta
(Notre-Dame et Saint-Véran de Cavaillon)
La Vierge intercédant pour les trépassées
(Eglise du Saint-Esprit à Aix-en-Provence)
Un tour dans le Midi s'impose pour aller admirer tous ces chef-d'œuvres !
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« La beauté sauvera le monde » !
François Cheng
On ne présente plus Edouard Manet ce peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe.
Tandis que le printemps éclabousse la nature de fleurs et de parfums, j'ai choisi de vous offrir les fleurs de Manet, fleurs qu'il a peut-être cueillies dans le beau jardin du premier tableau, j'espère que ces bouquets vont éclairer votre journée.
C'est la période que je préfère dans la peinture : celles des impressionnistes, Manet et tous ses amis de cette époque.
Liviaaugustae
Photo d'Edouard Manet, par Nadar (1874)
Une fille dans le jardin à Bellevue
Bouquet de lilas
Lilas et roses
Pivoines blanches
Vase de pivoines sur piédouche
Roses mousses dans un vase
Fleurs dans vase de cristal
(Images wikipédia)
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(image internet)
Des expressions amusantes de tous les jours...
Cette fille était haute comme trois pommes, mais elle avait pris de la brioche, et innocemment il le lui fit remarquer, il comprit et c'était clair comme de l'eau de roche qu'il avait mit les pieds dans le plat, car sa réflexion tombait comme un cheveu sur la soupe de plus cette fille était bourrée comme un coing et rouge comme une tomate, et semblait avoir le vin mauvais dans lequel elle refusait de mettre de l'eau, en fureur elle jetait de l'huile sur le feu... mais pourquoi donc avait-il parlé de cette brioche puisqu'ils n'étaient pas copains comme cochon ?
Il se retrouva dans le pétrin, car trop parler nuit ! Il aurait du tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler, mais quand le vin est tiré, il faut le boire !
Elle était déchaînée et en fit tout un plat, ils furent très vite à couteaux tirés.
Elle en avais gros sur la patate et la moutarde lui montait au nez, et ne voulant pas être le dindon de la farce, elle défendais âprement son bifteck (ou plutôt sa brioche).
Ce fut une tempête dans un verre d'eau, elle n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, et lui balança ses quatre vérités à pleine louches, et comme elle n'avait rien dans la carafe, elle n'avait qu'une idée en tête, l'aplatir comme une crêpe pour qu'il soit ramassé à la petite cuillère.
Ayant ras le bol et voulant faire table rase de cette ridicule histoire de brioche, il la laissa pédaler dans la semoule, et alla planter ses choux ailleurs !
Liviaaugusate
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(image internet)
Les deux Pigeons
Deux Pigeons s’aimaient d’amour tendre :
L’un d’eux, s’ennuyant au logis,
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L’autre lui dit : « Qu’allez-vous faire ?
Voulez-vous quitter votre frère ?
L’absence est le plus grand des maux :
Non pas pour vous, cruel ! Au moins, que les travaux,
Les dangers, les soins du voyage,
Changent un peu votre courage.
Encore, si la saison s’avançait davantage !
Attendez les zéphyrs : qui vous presse ? un corbeau
Tout à l’heure annonçait malheur à quelque oiseau.
Je ne songerai plus que rencontre funeste,
Que faucons, que réseaux. Hélas, dirai-je, il pleut :
Mon frère a-t-il tout ce qu’il veut,
Bon soupé, bon gîte, et le reste ? »
Ce discours ébranla le cœur
De notre imprudent voyageur ;
Mais le désir de voir et l’humeur inquiète
L’emportèrent enfin. Il dit : « Ne pleurez point ;
Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite :
Je reviendrai dans peu conter de point en point
Mes aventures à mon frère ;
Je le désennuierai. Quiconque ne voit guère
N’a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint
Vous sera d’un plaisir extrême.
Je dirai : J’étais là ; telle chose m’advint :
Vous y croirez être vous-même. »
À ces mots, en pleurant, ils se dirent adieu.
Le voyageur s’éloigne : et voilà qu’un nuage
L’oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Un seul arbre s’offrit, tel encore que l’orage
Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.
L’air devenu serein, il part tout morfondu,
Sèche du mieux qu’il peut son corps chargé de pluie ;
Dans un champ à l’écart voit du blé répandu,
Voit un pigeon auprès : cela lui donne envie ;
Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d’un lacs,
Les menteurs et traîtres appas.
Le lacs était usé ; si bien que, de son aile,
De ses pieds, de son bec, l’oiseau le rompt enfin :
Quelque plume y périt, et le pis du destin
Fut qu’un certain vautour, à la serre cruelle,
Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
Et les morceaux du lacs qui l’avait attrapé,
Semblait un forçat échappé.
Le vautour s’en allait le lier, quand des nues
Fond à son tour un aigle aux ailes étendues.
Le Pigeon profita du conflit des voleurs,
S’envola, s’abattit auprès d’une masure,
Crut, pour ce coup, que ses malheurs
Finiraient par cette aventure ;
Mais un fripon d’enfant (cet âge est sans pitié)
Prit sa fronde, et du coup tua plus d’à moitié
La volatile malheureuse,
Qui, maudissant sa curiosité,
Traînant l’aile et tirant le pied,
Demi-morte et demi-boiteuse,
Droit au logis s’en retourna :
Que bien, que mal, elle arriva,
Sans autre aventure fâcheuse.
Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
Que ce soit aux rives prochaines.
Soyez-vous l’un à l’autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste.
J’ai quelquefois aimé : je n’aurais pas alors,
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par les pas, éclairés par les yeux
De l’aimable et jeune bergère
Pour qui, sous le fils de Cythère,
Je servis, engagé par mes premiers serments.
Hélas ! quand reviendront de semblables moments ?
Faut-il que tant d’objets si doux et si charmants
Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
Ah ! si mon cœur osait encore se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m’arrête ?
Ai-je passé le temps d’aimer ?Jean de La Fontaine
Et combien aujourd'hui,
Délaissant le logis,
S'en vont par les chemins,
Par les airs, les routes et les mers,
Pour chercher aventure, fortune et nouveauté,
Laissant traîner derrière eux des cœurs malheureux ?
Liviaaugustae
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Adam et Eve – appelé aussi – La chute de l'homme
Pierre Paul Rubens
(image wikipédia)
Un dimanche de février, une aminaute, Gigi, nous demandait d'écrire un petit texte en insérant les dix mots suivants :
Planète – ange – serpent – frapper – s'envoler – espérer – étrange – abasourdi – violent – émotif.
Je vous offre ci-dessous le texte que j'ai écrit pour son jeu de mots.
Au jardin de l'Eden qui est une planète à part, un serpent s'est introduit et rampe vers ses proies.
Ce comportement n'a rien d'étrange, car il ne faut rien attendre ni espérer de ce vicieux reptile.
Un peu abasourdies deux créatures émotives, le regardent venir et sentent monté en eux un violent sentiment de peur. Ils cherchent de quoi frapper l'animal, mais rien dans l'Eden !
C'est alors qu'un ange envoyé par Dieu s'envola du Ciel et vint vers eux pour les aider à tenir tête au serpent, mais...il arriva trop tard : Eve avait déjà croqué la pomme et la tendait à Adam !
Alors ils surent qu'ils étaient nus !
Liviaaugustae
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