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    Pause forcée...

     

    C'est lui le coupable de mon silence...

     

    (image internet)

     

     

     

    Bonjour, je suis ravie de vous retrouver après cette pause forcée, que je dois à mon ordinateur qui s'est mis en grève sauvagement, style CGT !

     

    L'informaticien dépêché, a eu beaucoup de mal à le remettre en état de marche, mais j'espère qu'après ce repos d'une semaine, qui m'a paru très long, trop long, il ne ne fera plus de caprices.... 

     

    Liviaaugustae

     


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    Dans nos expressions de tous les jours  nous employons souvent animaux et insectes : mouches, papillons, poules, éléphant etc... je vous en ai collectés quelques uns, alors ne tournons pas autour du pot comme un ours en cage ou comme un poisson dans son bocal !

     

     

     

    Une histoire d'animaux...

    (image internet)

     

     

     

    Nous nous étions levés avec les poules et étions gais comme des pinsons, nous avons décidés d'aller sur la Seine faire une balade en bateau mouche, nous avons déjeuner à bord, les garçons qui servaient, portaient tous des nœuds papillon, celui qui nous servait était lent comme une limace, alors que nous avions une faim de loup, il nous a fait tourner en bourrique. Au dessert il y avait des crêpes que j'ai trouvé délicieuses, mais voulant garder ma taille de guêpe je n'en ai pas repris.

     

    Quand le garçon nous apporta l'addition je lui dit que je ne comprenais pas ses pattes de mouches vexé, il prit la mouche et me répondit vertement qu'il n'en avait pas d'autre à m'offrir, cet homme avait sans doute une araignée au plafond pour répondre aussi impoliment aux clients ? J'aurai pu monter sur mes grands chevaux, lui voler dans les plumes en lui cherchant des poux, je trouvais qu'il aurait du rester muet comme une carpe, car je suis très à cheval sur les principes, et puis, lui et moi n'avions pas garder les cochons ensemble, et moi j'appelle toujours un chat un chat...

     

    Mais c'est alors que je remarquais que le pauvre garçon avait des yeux de merlans frits et était laid comme un pou, c'était en somme ce que l'on appelle : un canard boiteux.

     

    Comme je ne suis pas une peau de vache, j'ai pratiqué la politique de l'autruche et laisser les mouches voler autour de cet ours ma léché.

     

    Cependant cette promenade sur l'eau nous avait donné des fourmis dans les jambes, alors quand nous avons retrouvé la terre ferme, nous somme allé en flânant, aux puces, nous avons fait quelques achats et même si j'ai la réputation d'être une cigale, très loin de cette économe fourmi, je n'achète pas chat en poche.

     

    Nous qui voulions bouger nous avons été servi, car bien que nos amis nous aient posé un lapin, nous avons quand même été danser le soir et avons fait la chenille... nous sommes rentrées vannées !

     

    Ce fut une journée inoubliable pas piquée des hannetons, que je garderai au fond de ma mémoire d'éléphant.

     

    Liviaaugustae

     

     


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    Le château de Brézé, est un petit château de la Loire que nous avons visité il y a déjà quelques années et que j'avais trouvé ravissant.

     

    J'ai retrouvé avec plaisir, ce château au détour des pages d'une revue, cela m'a donner l'idée de vous en parler aujourd'hui.

     

    Livuaaugustae

     

     

     

     

    Château de la Loire...

     

    En 1856, l'architecte René Hodé réalise une estampe de ce château. Ce dessin est conservé aux musée des Beaux-Arts d'Angers.

     

    Le château de Brézé est évoqué par Marcel Proust dans la deuxième partie de : « Du côté de Guermantes ». Dans le roman, le château est présenté comme ayant été la propriété de la défunte femme du baron de Charlus, lequel en aurait ensuite fait cadeau à sa sœur madame de Saint-Loup.

     

    « Brézé est royal » déclare Charlus. Cette assertion de ce personnage de Proust n'est pas tout à fait dénué de fondement si l'on considère que Brézé appartint un temps au Condé qui, par leur parenté avec Louis XIV (ils étaient cousins germains) étaient ce qu'on appelait des « princes du sang » (il faut entendre : du sang royal).

     

    Proust présente le château de Brézé comme une « demeure royale. » 

     

    Ses douves sont les plus profondes d'Europe (18 mètres). La pierre de la construction a été tirée du creusement des douves. Il possède un pont-levis et un grand réseau souterrain du XIIe siècle, et toute une partie troglodyte.

     

     

     

    Château de la Loire...

    Les douves

     

     

     

    Château de la Loire...

    Les douves

     

     

     

    De style Renaissance, il comporte une grande galeries en équerre et une tour d'horloge.

     

     

     

    Château de la Loire...

    Les galeries souterraines

     

     

     

     

     

    Il paraît qu'il y a un très beau colombier cylindrique qui date du XVIe siècle de 3700 boulins (trous qui servent de nids aux pigeons), est coiffé d'un dôme à lanternon. (Je n'ai pas trouvé d'images pour ce colombier malheureusement)

     

    Chaque année, lors de la pentecôte le Château de Brézé accueille un tournois le temps d'un week-end. Ces joutes médiévales font revivre aux visiteurs l'époque des combats des chevaliers en armure.

     

    (image et texte wikipédia)

     

     

     

     


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    Le banquet de Cléopâtre

     

    Jacob Jordaens (1653)

     

     

     

    Pline l'Ancien narre un épisode qui s'est déroulé lors des nombreux banquets organisés par Cléopâtre, qui est devenu une véritable légende.

     

    Un jour, pour mater l'orgueil de son amant, la reine lui déclare qu'elle est capable de dépenser dix millions de sesterces pour un seul dîner. La nuit suivante elle organise un banquet splendide, mais pas plus qu'à l'accoutumée. Viens le moment du dessert, Cléopâtre demande alors qu'on lui serve une coupe de vinaigre. Elle prend une perle de grande valeur qu'elle porte comme boucle d'oreilles et la jette dans la coupe. Elle attend qu'elle se dissolve et boit, avalant ainsi les richesses promises.

     

    Cette histoire est-elle vraie ? Il pourrait s'agir d'une invention de Pline pour discréditer Cléopâtre.

     

    IL existe toutefois des arguments de la véracité de ce passage chez Pline.

     

    Traditionnellement, les perles n'étaient pas utilisées dans la joaillerie égyptienne. En revanche le goût pour les perles étaient très diffusé à Rome au 1er siècle avant J.C.

     

    Des expériences ont été menées pour savoir si le vinaigre pouvait dissoudre des perles : cela est possible mais pas instantanément.

     

    Certains ont suggéré que le breuvage ingéré par Cléopâtre était un digestif ou un anti acide prit à la fin du banquet. Il est probable que cette pratique est été adoptée à Rome en provenance de l'Inde où les perles broyées étaient utilisées dans ce but.

     


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    Je viens de découvrir au cours d'une lecture l'origine du mot « pataquès » que nous employons assez souvent quand nous ne comprenons rien à ce que nous dit la personne avec laquelle nous discutons... et aujourd'hui les pataquès sont très courants vu le peu de culture et la décomposition de la langue dans notre monde affairé !

     

    Tout commença en fait par la perte d'un éventail !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Le goût des mots...

    L'éventail perdu...

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Nous faisons souvent, ou nous entendons souvent (maintenant plus que jamais, car beaucoup de personnes maîtrise très mal la langue), nous entendons donc des liaisons mal-t-à- propos, d'où est né ce fameux « pataquès », voilà donc une petite histoire qui comble la lacune de cette naissance :

     

    • Madame cet éventail est-il à vous ?

    • Non, il n'est point-t-à-moi !

    • Et vous Madame ? IL ne serait pas à vous ?

    • Non, il n'est point-z-moi !

    • Alors s'il n'est point-z-à vous, je ne sait pas-t-à-qui-est-ce !

     

    Pas-t-à qui est-ce ? Cela vous rappelle quelque chose ?

     

    Le mot « pataquès » bien sûr, qui vit le jour au XVIIIe siècle à la suite de cette jolie formule.

     

     

     

    (extrait du livre de Jean-Loup Chiflet)

     

     


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