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    Orage sur la ville...

     

    (image internet)

     

    Aujourd'hui sur Nantes, la météo est épouvantable.

    L'orage gronde en continue, il se balade dans un ciel gris anthracite, s'éloigne puis revient en pétaradant avec des éclairs plein de fureur.

    J'aimerai bien que ce mauvais temps nous lâche un peu la grappe, on n'ose plus sortir de peur de se faire tremper, et comble de malchance, je me suis refroidie et j'ai attraper un gros rhume !

    Je ne vais donc pas m'attarder sur l'ordi, ce n'est pas très prudent !

    Liviaaugustae

     


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    J'ai reçu en cadeau un bocal de confiture de tamarins, c'est une confiture succulente faite à partir d'un fruit de mon île.

     

     

     

    Les tamarins...

    Confiture de tamarin,

     

    (déjà bien entamée comme vous pouvez le constater)

     

     

     

    J'ai donc été enquêter sur cet arbre et ses fruits, fruits qu'il ne vaut mieux pas manger au naturel, j'ai le souvenir, après y avoir goûté, d'un fruit très acide à chair pâteuse.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Les tamarins...

    Le tamarinus indica

     

     

     

    Tamarinus indica est une espèce d'arbres. Son nom courant est le tamarinier. Elle appartient à la famille des Fabaceae.

     

    Elle est orih=ginaire des régions tropicales sèches de l'Afrique de l'Est et implantée il y a très longtemps en Asie du Sud, puis diffusée dans toutes les régions tropicales. Au XVIe siècle des spécimens ont été introduits en Amérique Centrale ; l'espèce s'est répandue un peu partout.

     

    A Madagascar chez les Sakalava, le tamarinier est considéré comme un arbre sacré, le « Roi des arbres ».

     

    C'est un arbre de dix à vingt mètres de haut à tronc plutôt court, qui a une croissance très lente mais avec une longue durée de vie.

     

     

     

    Les tamarins...

    Fleurs et fruits du tamarinier

     

    (planche de Köhler 1897)

     

     

     

    Ses fleurs jaunâtres en racèmes (grappe) terminaux retombant apparaissent en mai et donnent des fruits en octobre, fruits constitués de grosses gousses brunes contenant plusieurs graines entourées de pulpe fibreuse.

     

     

     

    Les tamarins...

    Les fruits du tamariniers, de grosses gousses brunes

     

     

     

    Le tamarinier est cultivé pour son fruit (parfois appelé dattes de l'Inde). La pulpe comestible entourant les graines est à la fois acide et riche en sucre, cette pulpe additionnée de sucre est utilisée pour confectionner une boisson acidulée appelée « refresco de tamarindo » en Amérique du Sud et tamarinade aux Antilles et à la Réunion. Elle est aussi employée comme épice dans la cuisine indienne, elle est utilisée dans les currys, les lentilles, le chutney doux qui parfume le riz.

     

    La pectine qu'il contient est utilisée dans la confiture industrielle, le jus est riche en acide citrique il est comparable au jus de citron.

     

    Ce jus peut-être utilisé comme laxatif ou pour aider à la digestion, mais aussi dans le traitements des bronchites, il peut aussi soigner les maux de gorges en gargarismes. Différentes parties du tamarinier entrent dans la pharmacopée traditionnelle. Sous le nom de « pulpe

     

    Le tamarin nettoie le cuivre, il suffit de le saupoudrer d'une poignée de sel marin, de le mouiller et de frotter l'objet.

     

    Il paraît que l'on extrait de l'amidon des graines écrasées.

     

    Et enfin « le polysaccharide » est aussi extrait des graines et est utilisé dans certains médicaments.

     

     

     

    J'ignorai toutes les vertus Pharmaceutiques des fruits du tamarinier, en fait je n'en connais que la confiture !

     

     

     

     

     


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    Pause...

     

    (image internet)

     

     

    Blog en pause durant ce week-end

    Petite réunion de famille.

    A lundi

    Liviaaugustae


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    Je viens de terminer ce recueil de quatre nouvelles de Michel Bussi, qui m'a été offert pour la fête des mères.

     

    Elles sont toutes les quatre très agréables à lire et tiennent en haleine jusqu'à la dernière page.

     

    J'ai passé de bons moments de lecture en compagnie des personnages des quatre nouvelles...

     

    Livuaaugustae

     

     

     

     

    Le temps d'une lecture...

     

    « T'en souviens-tu mon Anaïs » est la première qui donne le titre au livre.

     

     

     

    « Une légende tenace veut que la station de Veules-les-Roses, sur la Côte d'Albâtre, ait été lancée en 1826 par une actrice de la Comédie française Anaïs Aubert... Le visiteur a beau multiplier les recherches. S'entêter, s'acharner. Se perdre dans les archives, Mystère...

     

    IL ne reste plus qu'à inventer... »

     

     

     

    Un petit extrait :

     

    « Veules-les-Roses. Village perdu. Comme une oasis mythique aux confins des déserts urbains, oubliée des citadins nomades.

     

    Il n'y a personne dehors. L'eau de la Veules semble hésiter entre stagner un peu dans le bassin, rester jouer entre la mousse et les graviers, attendre une truite fario, ou passer sous le pont de grès pour rejoindre plus vite la mer.Indifférentes à l'indécision du courant, les chaumières tremblent dans l'eau de froide. »

     

     

     

     

     

     

     

    « L'armoire normande » :

     

    Un couple de parisien, s'offre un séjour en Normandie dans un gîte, mais quelle n'est pas leur déconvenue, le propriétaire qui les reçoit est bizarre, il les fait attendre devant la porte de longues minutes et quand il vient leur ouvrir, il n'est pas soigné : cheveux hirsute, essoufflé, manches retroussées, col déboutonné et pantalon taché...peut-être de sang.

     

    Ils vont trouver dans leur chambre une magnifique armoire normande qui tient une grande place et est en fait l'héroïne de cette deuxième nouvelle.

     

     

     

    Extraits :

     

    « Une longue allée de peupliers menant à un adorable manoir en briques et brocs fleuris, un puits, un colombier et des confettis de fleurs des champs, boutons-d'or et coquelicot, éparpillés comme pour agacer les impeccables étendues vertes de gazon fraîchement rasé. »

     

     

     

    « Une fois dans la chambre, ils remarque la superbe armoire normande. Un chef d'œuvre d'ébénisterie. Les vantaux et la corniche de l'élégant meuble n'étaient pas ornés des classiques corbeilles de fruits sculptés, gerbes de blé et autres bouquets de fleurs, mais d'un cortège d'animaux, des plus bucoliques, papillons, colombes et agneaux, aux plus étranges, une licorne, un hibou, un renard et un serpent. La finesse des motifs les stupéfia. Alors qu'elle tendait le bras, le propriétaire la retint, en un réflexe surprenant... »

     

     

     

     

     

    « Vie de greniers »

     

     

     

    Une femme entraîne son mari dans un vide grenier et ce denier, stupéfait retrouve tous les objets qui autrefois ont appartenu à sa famille, jusqu'aux jouets des enfants en bois, fabriqués par un ami menuisier.. ».

     

     

     

     

     

    Extrait :

     

    « J'attends. Mon regard glisse sur les stands les plus proches. Au fond de moi, je dois bien reconnaître que ce rassemblement de familles se séparant de leurs objets les plus intimes a quelque chose d'émouvant. Des vies entières étalées sur une planche posée sur deux tréteaux. Pour se délester des souvenirs... »

     

    « Je remarque une autre constante des vides greniers, ils sont la poubelle du temps. Tous les exposants bradent les mêmes objets. Démodés quelques saison plus tard... »

     

     

     

     

     

    « Une fugue au paradis »

     

    La quatrième et dernière nouvelle se passe à la Réunion, (je pense que l'auteur a du passer de nombreuses années dans cette île qu'il a l'air de bien connaître, plusieurs de ses livres s'y passent). Justine, part avec Johana, une copine originaire de la Réunion pour y passer les fêtes de fin d'années, et le soir du réveillon, c'est le drame...

     

     

     

     

     

    Extrait :

     

    « Justine plante sa petite tente au bord de la plage. Pas même besoin d'un marteau, les sardines s'enfoncent dans le sable, entre les racines des filaos. Elle reste un instant à observer le soleil se coucher derrière la barrière de corail. Le ciel est en feu, les nuages rouges semblent vouloir plonger dans le lagon comme des grands brûlés se jettent en mer, l'océan est d'or, la plage de cuivre, les silhouettes noirs des filaos, posent pour la carte postale, Justine ne prend pas de photos, elle est dedans. »

     

     

     

    En arrivant à la fin de cette dernière nouvelle j'ai regretté de refermer le livre !

     

     


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    Epistolière du grand siècle...

     

    Elisabeth-Charlotte, princesse palatine.

     

     

     

    Jeune princesse allemande de dix-neuf ans, sacrifiée aux ambitions de son père sur l'autel de la politique franco/palatine.

     

    Contemporaine de la marquise de Sévigné, du duc de Saint Simon, et tout aussi prolixe, la princesse Palatine est un autre témoin du Grand Siècle. Une épistolière de talent femme de lettre sans le savoir, qui de sa plume verte a dénoncé les ridicules mais aussi la grandeur de la cour de Louis XIV son radieux beau-frère.

     

    Mariée à Monsieur, frère du roi, qu'elle surnomme « le précieux petit mari », elle fut très malheureuse, car délaissée par son mari qui avait de nombreux amants.

     

    Cultivée, d'une nature joyeuse, Elisabeth-Charlotte, ne manque pas d'esprit. Comme le notera Saint-Simon dans ses mémoires : « Ce qu'elle voyait, elle le voyait très bien ! »

     

    Elle croque avec humour les travers de ses contemporains sans oublier de se moquer de ses propres travers.

     

    Dans un courrier à Madame de Wartemberg, sa gouvernante, elle décrit avec une verve épique le désespoir qui la saisie, six jours durant, dans le carrosse qui la mène, jeune fille, vers son futur mari : « J'ai tant bramé, que j'en ai le côté enflé. Depuis Strasbourg jusqu'à Chalons, je n'ai fait que bramer toute la nuit. »

     

    Au plus profond de son cœur, sans doute est-elle amoureuse de Louis XIV son beau-frère, le seul homme qu'elle admire : « grand dans sa fortune et plus encore grand dans ses malheurs. » Le Roi lui porte une grande amitié, car elle est la seule à la cour à ne pas lui dissimuler ses pensées, de plus Liselotte l'amuse. Tous deux partage la passion de la chasse. Excellente cavalière, Madame court le cerf avec lui pendant des heures et avec elle on ne le suspecte pas de galanterie.

     

     

     

    Epistolière du grand siècle...

    Elisabeth-Charlotte à la cour de Louis XIV

     

     

     

    Une honnête femme qui nous laisse soixante mille lettres. Un trésor pour l'histoire que saluera Sainte-Beuve : « Telle qu'elle est, avec toutes ses crudités et ses contradictions, sur ce fond de vertu et d'honneur, Madame est un utile, un précieux et un incomparable témoin des mœurs. Elle a du cœur ; ne lui demandez pas l'agrément, mais dites : il manquerait à cette cour une figure et une parole des plus originales, si elle n'y était pas. »

     

    A la mort de son mari elle est ruiné, celui-ci laissant sa fortune par testament à ses amants. Son beau-frère Louis XIV, l'aidera financièrement à tenir son rang à la cour.

     

     


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