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    Mercredi 31 octobre

     

    Aujourd'hui c'est la fête de saint Quentin !

     

     

     



     

    Saint Quentin un martyr dans le Vermandois (3e siècle)

     

    Il était romain, cinquième enfant d'un sénateur romain, si l'on en croit son nom, ce qui était rare dans le Bas-Empire.

     

    Il partit pour la Gaule avec sainte Lucie de Beauvais et plusieurs compagnons pour évangéliser cette région du Beauvaisis et de la Picardie.

     

    Selon les Actes de sa vies son succès provoqua la colère du préfet romain Rictiovare qui l'arrêta à Soissons, lui fit subir interrogatoires et supplices, le fit enfin décapiter le 31 octobre. Sur le lieu de son martyr , s'éleva une ville qui prendra son nom : Saint-Quentin.

     

    Martyrologue romain

     

     


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    Je viens de lire cette belle histoire, que je veux partager avec vous.

     

    Les miracles existent, même si l'époque veut nous prouver le contraire, et nous rabaisser au niveau des animaux !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Icone d'Ivrea...

    L'icône indestructible de Marie

     

     

     

    Il est au cœur du Piémont, en Italie, une petite ville, Ivrea, qui abrite la maison mère d'une congrégation de Sœurs. Dans cette maison est vénéré un tableau de la Vierge Marie dont l'histoire mérite d'être racontée. Ce tableau est constitué par une planchette de forme ovale d'environ 30 cm de long sur laquelle est peinte une Vierge Immaculée écrasant la tête d'un serpent.

     

    En 1859, ce tableau faisait partie d'un mobilier en vente, déposé à Turin dans la maison d'un Vaudois nommé Albert Pizio. Le 8 décembre, des amis vinrent pour acheter quelques pièces de mobilier. L'un d'eux, apercevant le tableau religieux se moque d'Albert Pizio qui l'a conservé, et, trouvant là une hache, la saisit pour en frapper le tableau.

     

    Les deux premiers coups n'ont aucun effet. Alors, furieux, il frappe un troisième coup si fort que la hache en est brisée tandis que le tableau résiste. Voyant le feu allumé dans la cheminée de la chambre, ce forcené y jette le tableau qui se met à flamber. Mais, ô surprise, le feu ne brûle que les bords et respecte l'image sainte qui ne subit aucun dommage. Peu après, la femme d'Albert Pizio, elle aussi vaudoise, arrose le tableau avec de l'alcool et y met le feu. Le résultat est le même, et l'image de la Vierge Immaculée demeure intacte.

     

    Les époux, finalement émus contèrent le fait à un prêtre qui leur conseilla de porter le tableau aux Sœurs voisines. Ce tableau y resta jusqu'en 1942, date à laquelle, lors des bombardements de Turin, il fut porté à Ivrea où il est encore l'objet de la vénération de tous dans les environs...

     

     


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    Depuis hier, nous sommes en route officiellement pour l'hiver...

     

    Le soleil s'est fait d'abord plus rare, les jours ont raccourcis, la nuit tombait plus vite, et puis les températures ont chuté brutalement, ce soir le vent souffle en rafale du nord-est amenant la pluie qui tombe très drue, nous sommes passé directement de l'été à l'hiver !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    C'est l'hiver...

    Il a fallut retarder nos montres et nos pendules d'une heure !

     

    (image internet)

     

     

     

    C'est l'hiver...

    Et hier, dessous ma fenêtre, sous un pâle petit soleil d'automne, les arbres du boulevard frissonnaient en lamé or...

     

     

     

     

     

    Cloches D'Automne.
    
    Des cloches pleurent dans la brume.
    Il pleut des feuilles d'or qu'un rai furtif allume.
    Des cloches pleurent sans finir
    Pour tout ce qui s'en va sans jamais revenir.
    
    Quelle agonie immense et triste que l'automne!
    La mer entre les arbres las
    Monte au loin sa marée exacte et monotone,
    Mêlée au rythme de ce glas. [...]
    Lucie Delarue-Mardrus

     

     

     


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    Je vous offre en ce dimanche, dans un somptueux décor bleu et or, cette très belle Assomption de Simon Vouet, le peintre que je vous ai présenté hier

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Assomption de la Vierge

     

    Simon Vouet

     

     

     

     

     

    Louis XIII et Anne d'Autriche ont longtemps attendu un fils, il font un vœu à la Vierge Marie en son Assomption et ce vœu sera exaucé par la naissance de Louis-Dieudonné, le futur roi Louis XIV, Anne d'Autriche commande à Vouet pour son oratoire une Assomption.

     

    Simon Vouet va choisir de représenter Marie dans l'instant de l'Assomption.
    La Vierge est happée au Ciel et son visage traduit la surprise. Elle n'est entourée d'aucun attribut, ni couronne, ni auréole. Seules deux couleurs résument ce qu'elle est : le blanc immaculé, couleur de la virginité et couleur de la résurrection ; le bleu marial, plus tendre que , plus azuré que le bleu du manteau du disciple à gauche, bleu lapis- lazuli presque acide qui est propre à la peinture française de cette époque. Pourtant ces deux bleus dialoguent ; le disciple connaîtra lui aussi le Ciel.

     

    La tête de Marie et son corps plein, juvénile mais cependant féminin – c'est une femme qui a porté un enfant, elle a le ventre et les hanches plus larges que ceux d'une jeune fille - s'engagent dans l'or du ciel, splendide et mystérieux à la fois, car nous, nous n'y distinguons rien : pas de Dieu le Père, pas de grande mise en scène, seulement cet or velouté. Ce que Marie voit, nous ne le savons pas. Elle est la première à connaître le mystère que nous, dans ce monde-ci, ignorons encore.

     

    Aux pieds de Marie, Vouet représente un merveilleux groupe de disciples et des Saintes Femmes autour d'un tombeau de pierre.

     

    Précédé de quelques marches qui font la liaison de l'autel au tableau, le tombeau est une simple cuve de pierre. Au fond, l'on devine un temple païen encore debout, mais dont une corniche est brisée, signe que le paganisme du monde gréco-romain sera vaincu par le christianisme...

     

    Ainsi se dessine, dans un triangle parfait, la gloire de Marie, le désarroi du deuil, l'étonnement du miracle. Le triangle étant équilatéral, aucun point ne domine, le regard passe de l'un à l'autre, comme le chrétien passe de l'angoisse à l'espoir, de l'espoir à la joie. C'est le mouvement baroque allié à la clarté du discours, c'est le grand classicisme français, somptueux, nourri d'intelligence et de foi.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le groupe aux pieds de Marie auprès du tombeau vide

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Marie soutenue par des angelots, dans l'or velouté du Ciel.

     

    Frère Yves Combeau

     

     

     

     

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Simon Vouet

     

    Autoportrait

     

    Simon Vouet (1590-1649) était un peintre et dessinateur français, né et mort à Paris. Il a introduit en France le style Baroque italien.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Vénus endormie

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Les Muses Uranie et Caliope

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Vénus et Adonis

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Allégorie de la Richesse

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Apollon et les Muses

     

    (Texte et images wikipédia)

     

     

     

     


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