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    Je vous ai présenté dimanche dernière « l'Assomption du Titien » aujourd'hui, admirons ensemble « l'Assomption » de Nicolas Poussin, pour laquelle j'ai une grande attirance, le tableau est plus riant et les petits anges ont l'air de moins peiner pour faire grimper la Vierge et son nuage.

     

    Liviaaugusate

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    L'assomption de la Vierge est un tableau peint par Nicolas Poussin

     

     

     

    Etonnant tableau, d'une perfection toute classique et pourtant chargée d'émotion, une composition à la beauté bouleversante faite pour élever l'âme – les tableaux du XVIIe siècle étaient conçus pour aider à l'oraison. Cet art raffiné et profondément religieux touche ici à son apogée.

     

    Le cadre est d'une pureté géométrique classique : le sarcophage antique, rectangle parallèle au plan du tableau et les deux colonnes ioniques cannelées, le linceul vide d'un blanc pur. Le reste est d'une exubérance baroque, les petits anges escortent Marie qui monte au Ciel, le manteau, d'un bleu admirable peint avec du lapis lazulli, qui tournoie en spirale autour d'elle.

     

    Ce tableau est très loin du Poussin classique de la maturité et de la vieillesse, que l'on est habitué a voir en France. Il est plus dans le style de ses premières années romaines, où il déploie un « romantisme » baroque qui préfigure même le XVIIIe siècle français. Proche par certains détails (les petits anges caractéristiques) de l'Apparition de la Vierge à saint Jacques ou des sujets mythologiques traités avec un grand souffle romanesque et sentimental. L'hyperréalisme et l'envolée baroque annoncent Giambattista Tiepolo au XVIIIe siècle, par exemple dans la teinte d'une incroyable délicatesse, beige rosé nuancé de bleu, du nuage sortant du tombeau, plein d'ombre et de soleil, s'enroulant autour de Marie et l'attirant vers le ciel.

     

    Quel que soit ce que l'on pense théologiquement des derniers moments de Marie : mort et résurrection, ou dormition, il est sûre qu'elle est montée au Ciel coprs et âme.

     

    D'autre part, c'est un fait que l'art oriental représente la dormition de la Mère de Dieu, et l'art occidental la mort et la résurrection de la Vierge suivies de l'Assomption, comme sur la façade de Notre-Dame de Paris.

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le petit angelot jette des fleurs dans le tombeau de Marie, symbolisant le parfum qui s'est répandu lors de sa résurrection et de son assomption.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Adélaïde Labille-Guiard autoportrait

     

     

     

    Adélaïde Labille-Guiard, dite aussi Adélaïde Labille des Vertus, née le 11 avril 1749 à Paris ou elle mourut le 24 avril 1803 est une artiste peintre , miniaturiste et pastelliste française.

     

     

     

     

     

    Grâce aux relations de sa famille avec le sculpteur Pajou, Adélaïde obtient la commande de son portrait. Le portrait est exposé en 1783 où il est accueilli chaleureusement pour sa ressemblance.

     

    Adélaïde Labille-Guiard est reçue en 1783 en même temps que Elisabeth Vigée-Lebrun à l'Académie royale de painture et de sculptures. Alors que Vigée-Lebrun doit sa nomination à la reine, Adélaïde la doit aux amis qu’elle a parmi les académiciens.

     

    Adélaïde est invitée à Versailles à faire le portrait des tantes du roi Louis XVI et de sa sœur Madame Elisabeth. Ces commandes de la famille royale donne à Adélaïde une célébrité accrue parmi les membres de la noblesse.

     

    En 1790, la Révolution française pousse Adélaïde à partir à la recherche d’une autre clientèle dans un milieu politique très actif. Elle fera donc les portraits de quatorze député de l'Assemblée nationale dont celui de Robespierre. Mais en 1792 elle est obligé de partir de Paris car elle touche une pension du roi et elle risque d'être désignée royaliste, sa vie est donc en danger.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Madame Elisabeth sœur du roi

     

     

     

    Regard sur l'art...

    La Duchesse d'Aiguillon

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Madame Dugaz

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Tête d'une jeune femme

     



     

    (texte et images wikipédia)

     



     

     

     

     

     


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    Par route (sur les anciennes voies antiques) et par mer, le tourisme était très répandu au Moyen-Âge, pèlerinages, visites des monuments classiques et antiques étaient les grands incontournables. Les destinations prisées : Saint Jacques de Compostelle, Rome, la Terre Sainte en particulier Jérusalem, Constantinople. Ces voyages permettaient de purifier l'âme et le corps. Les voyageurs étaient de toutes les classes sociales.

     

     

     

    Le tourisme au Moyen-Âge...

    Maquette d'un bateau du Moyen-Age

     

     

     

    Le tourisme au Moyen-Âge...

    Pour les plus aisés, la litière était usitée

     

     

     

    Les règles monastiques stipulaient que les moines devaient offrir le vivre et le couvert aux voyageurs.

     

    Il fallait aussi attirer les voyageurs étrangers, qui grâce à leur dépenses faisaient fleurir l'économie locale. Parfois il devaient même payer une taxe de séjour pour rester dans les villes. Comme nos agences de voyages modernes les gardiens de nombreux sanctuaires italiens ciblaient les voyageurs et se livraient à une compétition acharnée pour les attirer au sein de leurs sites respectifs. Ces voyages n'étaient pas sans risques : agressions, naufrages et maladies étaient omniprésents.

     

     

     

    Le tourisme au Moyen-Âge...

    Mais aussi des renversements de chariots...

     

     

     

    (image wikipédia)

     

     

     

    Pour les voyageurs médiévaux, l'Italie représentait à la fois : le salut, l'enrichissement personnel et la damnation (les régions du Sud de l'Italie s'apparentaient presque à un parc d'attractions modernes).

     

     

     

    Comme on peut le constater, notre époque n'a rien inventé.

     

    Le tourisme se faisait déjà dans l'Antiquité, quand on lit les biographie des personnages des siècles passés, on se rend compte qu'ils n'arrêtaient pas de voyager, en France, mais aussi en Europe, tous les peintres et musiciens par exemple, se sont rendus en Italie, et cela malgré le peu de commodité des voyages d'autrefois.

     

    L'homme serait-il un pigeon voyageur sans aile ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


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    (Image internet)

     

     

     

     

     

    « Passer l'arme à gauche »

     

    Métaphore qui signifie « mourir », une réalité déplaisante qu'aujourd'hui on répugne à désigner par le terme propre.

     

    Cette métaphore vient du langage militaire. L'arme en question est un fleuret que les duellistes, souvent droitier, lâchaient sous l'assaut vers la gauche, avant d'être transpercés.

     

     

     

     

     

    Et tandis que notre époque tue à qui mieux mieux, (même dans certains hôpitaux, bébés et vieux), et que la mort fait des ravages dans beaucoup de pays aujourd'hui, nous avons éradiqué le mot « mort » lui préférant « décès », ou l'expression ci-dessus.

     

    Je me souviens, lorsque j'ai annoncé la mort de mon mari à quelqu'un, il m'a été répondu assez sottement : « pourquoi employer mort, ce mot est dur, décédé c'est plus doux » cependant comme dirait Raymond Devos : le mot comme ci, ou le mot comme çà, ne change en rien. » Il était bel et bien « mort  !

     

    Liviaaugustae

     


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    C'est comme toujours au cours d'une lecture, que j'ai découvert les dessous que hommes et femmes portaient au Moyen-Âge, ils ressemblent à s'y méprendre à ce qui se fait aujourd'hui.

     

    Si vous voulez bien allons au château de Lengberg, les découvrir !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

    Que portaient nos ancêtres comme dessous ?

     

    Jusqu'à très récemment, nos connaissances sur les sous vêtements du Moyen-Âge se limitaient à ces deux informations :

     

    • Les hommes portaient des chemises et des braies (pantalon ajustés aux mollets ou aux chevilles).

    • Les femmes portaient une blouse ou une chemise (mais rien qui ne ressemble à un pantalon).

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Ou alors ne portaient rien du tout comme nous le prouve ce relief du Moyen-Âge

     

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Château de Lengberg

     

     

     

    Mais en 2008, les archéologues firent une découverte surprenante dans le Tyrol autrichien au château de Lengberg fondé en 1190. Ils y découvrirent un coffre dont les matières organiques avaient été préservées. Quatre des fragments de tissus étaient des soutien gorges qui ressemblaient aux modèles actuels.

     

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Soutient gorges du Moyen Âge

     

     

     

    Contrairement aux bandelettes grecques et romaines de l'Antiquité, qui servaient à aplanir la poitrine au lieu de la mettre en valeur, les soutien gorges autrichiens étaient dotés de deux bonnets. Les historiens ont retrouvé la trace dans les écrits d'un poète allemand du XVe siècle, qui évoque clairement la mise en valeur de la poitrine féminine dans une composition satyrique : « Un grand nombre de femmes fabriquaient deux poches à seins, et ensuite, elle parcouraient les rues pour que tous les jeunes gens qui croisaient leur route puissent voir leur merveilleux seins (de quoi donner des nausées à nos féministes). Mais celles qui avaient une poitrine volumineuse, fabriquaient des poches serrées, pour éviter que ne se propage la rumeur selon laquelle elles avaient de gros seins... »

     

    Comme nous venons de le constater, au Moyen Âge les soutien gorges avaient une double fonction.

     

    Mais au château de Lengberg on a trouvé aussi des slips, ces derniers se sont développés à partir du XIVe siècle, cependant on ne sait si ces dessous appartenaient aux hommes ou aux femmes.

     

    Notons qu'au XVIe siècle à la Renaissance, les femmes italiennes portaient des culottes comme Eléonore de Tolède ou Marie de Médicis.

     

     

     

    Les dessous du temps passé...

    Culotte retrouvée aussi au château de Lengberg

     

     

     

     


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