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    Dimanche 11 novembre 2018

     


     

     

    La fête du souvenir

     

     

     

     

    Fête du Souvenir...

     

    Tombes en Normandie

     

    (image internet)

     

     

     

    Cent mille hommes, criblés d'obus et de mitraille

     

    Cent mille hommes, criblés d'obus et de mitraille,
    Cent mille hommes, couchés sur un champ de bataille,
    Tombés pour leur pays par leur mort agrandi,
    Comme on tombe à Fleurus, comme on tombe à Lodi,
    Cent mille ardents soldats, héros et non victimes,
    Morts dans un tourbillon d'événements sublimes,
    D'où prend son vol la fière et blanche Liberté […]

     

    Victor Hugo

     



     

    Hugo a sublimé la mort de ces soldats.

     

    Mais sur les champs de bataille, en 14/18, les pauvres soldats ont beaucoup souffert, le sacrifice de leur vie a-t-il servit la Paix ?

     

    Une décennie plus tard les mêmes pays se tapaient à nouveau dessus !

     

    La guerre a-t-elle vraiment cessée de par le monde, depuis que les armes furent déposées en 1945 ?

     

    Ces commémorations auront fait couler beaucoup d'encre, Donald Trump s'est fait hacher menu par tous les gazetiers, cependant la présence de Donald me dérange beaucoup moins que la présence du président turc, on se demande ce qu'il fait là ?

     

    Livia

     


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    Regard sur l'art...

     

    Henri-Edmond Cross, autoportrait

     

    Henri-Edmond Cross, pseudonyme d'Henri Edmond Joseph Delacroix, est un peintre et lithographe français né à Douai le 20 mai 1856 et mort à Saint-Clair au Lavandou le 16 mai 1910.

     

    Il est représentatif de la peinture pointilliste...

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Canal à Venise

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Cyprès à Cagnes

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Paysage

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Ponte san Trovaso

    (texte et images wikipédia)

     

     

     


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    Le lion dépecé...

     

    (image internet)

     

     

     

    [...]  Ma fille est délicate ;

     

    Vos griffes la pourrons blesser

     

    Quand vous voudrez la caresser.

     

    Permettez donc qu'à chaque patte

     

    On vous les rognes, et pour les dents,

     

    Qu'on vous les lime en même temps.

     

    Vos baisers en seront moins rudes,

     

    Et pour vous plus délicieux ;

     

    Car ma fille y répondra mieux ,

     

    Etant sans ces inquiétudes.

     

    Le lion consent à cela,

     

    Tant son âme était aveuglée !

     

    Sans dents ni griffes le voilà,

     

    Comme place démantelée.

     

    On lâche sur lui quelques chiens :

     

    Il fit fort peu de résistance.

     

    Jean de La Fontaine

     

     

     

    N'est-ce pas ce que le sieur Macron fait de nous ?

     

    Nous voilà aujourd'hui sans griffes et sans dents...

     

    Il promit beaucoup, mais qu'en est-il sortit ?

     

    Du vent ! Comme le dit Monsieur de La Fontaine

     

    Car comme la montagne il accoucha d'une souris.

     

     

     

    Et Molière de rajouter :

     

    « Je voudrais bien savoir si la grande règle de toutes les règles n'est pas de plaire ? »

     

     

     

    Mais il ne plaît plus !

     

    84°/° de français en ont ras-le-bol !

     


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    Le sexe des mots...

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

     

     

    Epicène : du grec epikoinos (possédé en commun), ce drôle d'adjectif sert à qualifier les mots dont la forme ne varie pas selon le genre (un, une enfant – un, une élève – un, une camarade...), mais aussi, et c'est là où cela se complique, un substantif qui désigne aussi bien le mâle que la femelle d'une espèce, et comme ce substantif peut être masculin ou féminin, les choses ne sont pas simples. Par exemple un couple de papillons n'est pas composé d'un papillon et d'une papillonne, mais de deux papillons... idem pour les fourmis, mot qui est toujours au féminin quel que soit le genre de l'insecte dont on parle.

     

    Ainsi : la baleine, la belette, la carpe, la chouette, la grenouille et tant d'autres... sont des mots féminins.

     

    Bref, les noms de centaines d'espèces animales n'ont qu'un genre, et si, pour le kangourou, on peut toujours aller vérifier dans la poche, dans le cas du rhinocéros, c'est beaucoup plus risqué !

     

    Certains noms qui changent de genre changent de sens...

     

    Exemple : le nom de la galette que vous dégustez en Bretagne et celui du tissus de votre robe viennent tous deux de l'ancien adjectif creps qui signifiait frisé, mais vous devez commander « une crêpe au sucre » et dire que « le crêpe de cette robe est ravissant »...

     

    Quand au mot « auteur » le voilà devenu « auteure » alors qu'acteur est devenu « actrice » et « chanteur » étant « chanteuse » on peut vraiment se demander pourquoi on n'a pas choisi « auteuse » ou « autrice » ?

     

    Ces mots, qui ne signifient plus du tout la même chose lorsqu'il passent du masculin au féminin sont très nombreux.

     

    Ainsi vous ne devez pas confondre la carpe qui nage dans un étang et le carpe, rangée d'os de votre poignet. Ni le cartouche égyptien avec la cartouche que le chasseur met dans le canon de son fusil. Quand à la barbe qui orne le menton de certain, elle n'a rien à voir avec le barbe qui est un cheval de selle, comme une enseigne de commerce n'a rien à voir avec un enseigne de vaisseau qui est un officier de marine... Les mélomanes qui apprécient une aria de Bach doivent être attentifs et ne pas dire un aria, car le masculin un peu vieilli de ce mot signifie embarras, tracas ou ennui... Nous ne parlerons pas de la greffe d'une plante, et le greffe du tribunal, le geste de la main et la geste de Roland..

     

    Alors il s'agit de ne pas se laisser prendre par ces noms qui se féminisent mais n'ont aucun rapport avec le masculin :

     

    • le carabin n'est pas le conjoint de la carabine

    • ni le capucin celui de la capucine

    • pas plus que le pèlerin celui de la pèlerine

    • et encore moins le camelot celui de la camelote

    • Sans oublier le chevalier et la chevalière

    • le jardinier et la jardinière

    • et le colombin et la colombine

    • ni le loup celui de la loupe...

     

    Car

     

    • Le jour ou le carabin épousera sa carabine

    • Le mandarin sa mandarine

    • Le capucin sa capucine

    • Le pèlerin sa pèlerine et le camelot sa camelote

      On sera sérieusement en droit de se poser des questions sur l'évolution des mœurs de notre pauvre pays !

     

    Jean-Loup Chifflet

     

     

     

    Je me pose des questions depuis un certain moment déjà, car voilà des décennies qu'on laisse filer toutes les absurdités que réclament les groupes de ceci ou de cela au détriment de la langue.

     

    Et la fine équipe qui est au pouvoir aujourd'hui, n'a aucunement l'intention de remettre la voiture France sur ses rails, encore moins sa langue, nous avons donc du souci à nous faire pour la sauvegarde de cette dernière !

     

    Livia

     


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    Autrefois, quand nous avions quinze ou seize ans, avec des amies et deux de mes cousines, nous avions fondé un « club de poésie », il n'y avait pas de thème imposé chacune écrivait ce qu'elle voulait, poésies ou historiettes... et le jeudi venu (c'était le jeudi que nous avions notre jour de vacances durant la semaine), nous nous réunissions chez l'une ou l'autre pour lire nos « œuvres ».

     

    Il nous fallait beaucoup de courage (aujourd'hui on dirait « s'assumer ») pour offrir nos écrits à l'admiration, mais aussi parfois aux critiques ou alors à la moquerie du club, car nous ne nous passions rien !

     

    Heureusement à 4 heures, nous avions droit à un délicieux goûter pour remonter le moral de celles qui avaient été moquées.

     

    J'ai continué à écrire, et je vous offre aujourd'hui cette historiette écrite durant une nuit où je suis restée éveillée, la lune peut-être ?

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Le fantôme de la Toussaint...

    (image internet)

     

     

     

    C'était à la Toussaint...

     

     

     

    Elle se rendait chez ses parents pour les fêtes de la Toussaint, elle avait tenu bon contre les récriminations de son ami qui désirait qu'elle resta auprès de lui pour ces fêtes ils s'étaient presque fâchés. Il avait pourtant raison sur une chose, le temps était épouvantable et après les bouchons à la sortie de la ville, la circulation très dense sur la quatre voies et sa journée de travail, elle était très fatiguée.

     

    Elle conduisait maintenant sur une petite route de campagne étroite bordé d'arbres qui conduisait à la gentilhommière de ses parents, d'habitude, elle aimait cette route qui était charmante sous le soleil, mais de nuit comme ce soir, avec le vent qui hurlait en ébouriffant les arbres et la pluie qui malgré les essuies-glace, dressait devant les phares un mur liquide, elle ne l'appréciait plus du tout, la campagne baignait dans un brouillard humide et visqueux.

     

    Elle grelottait, le chauffage de la voiture fonctionnait mal, elle se rendit compte qu'elle avait très faim aussi elle rêvait de s'asseoir à table devant la cheminée pour dîner en famille... elle freina brutalement et le moteur cala.

     

    Au milieu du chemin une forme blanche tremblait sous la pluie, elle ne distinguait pas grand chose à travers la vitre du pare brise, mais brusquement, un visage sanguinolent noyé d'eau se colla à la vitre et lui glaça le sang.

     

     

     

    Le fantôme de la Toussaint...

    (image internet)

     

     

     

    Maintenant, elle tournait avec nervosité la clé, le moteur toussota et ronronna, elle put enfin s'éloigner de ce fantôme de pluie qui resta sur le chemin désert.

     

    La peur lui serrait le ventre et c'est avec soulagement qu'elle aperçut les grilles du jardin, elle se mit à klaxonner dans la nuit, pourtant elle savait que personne ne l'entendrait avec les hurlements du vent qui semblait avoir forci.

     

    Elle appuya sur le bouton de la télécommande et la grille s'ouvrit lentement pour se refermer derrière la voiture en chuintant.

     

     

     

    Le fantôme de la Toussaint...

    (image internet)

     

     

    A travers les arbres et la pluie, les lumières tremblotaient aux fenêtres du salon, signe qu'elle était attendue, elle attrapa son sac sur la banquette arrière, remonta la capuche de son imper et couru sous la pluie vers la porte, mais chose étrange elle-ci n'était pas fermer et battait doucement avec le vent.

    Elle entra en criant – Papa - Maman- ? Pas de réponse ! Le cœur battant, elle resta plantée au milieu de l'entrée écoutant le silence.

     

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    Elle ne savait pas depuis combien de temps elle était figée dans l'entrée, rien ne bougeait dans la maison Elle tremblait de tous ses membres, le visage de sang et de pluie contre sa vitre la hantait, que s'était-il passé ici ce soir  ? où étaient-ils tous ? Que découvrirait-elle si elle entrait dans le salon ?

    Elle n'osait pas bouger le souffle court. Même Orion* le chien , ne s'était pas montrer ce qui était inhabituel, il se précipitait toujours pour l'accueillir en réclamant ses caresses.

    Une bûche craqua et s'effondra dans la cheminée du salon voisin, elle sursauta. Il fallait bouger, il fallait qu'elle aille voir. Elle prit son portable dans la poche de son imper et le serra à le briser et doucement presque sur la pointe des pieds elle se dirigea vers la porte de salon...

    Elle fit deux pas et entra prudemment dans la pièce pour y jeter un coup d'œil. Tout était comme d'habitude, le feu brûlait dans la cheminée, le journal que lisait son père était posée sur la table à côté du cendrier sur lequel il avait posé sa pipe. Le tricot que sa mère avait commencé était resté sur le fauteuil qu'elle occupait le soir depuis toujours. Immobile sur le seuil, elle regardait sans comprendre. Alors pourquoi n'étaient-ils pas là ?

    La porte de l'entrée qu'elle avait laissée ouverte se referma en claquant elle entra précipitamment au salon et se plaqua derrière la porte, les pas et les voix des arrivants se dirigeaient vers elle, la porte s'ouvrit...un flot de chaleur l'envahie, Orion se jeta sur elle en aboyant joyeusement, ses parents suivaient ainsi que son frère et sa sœur. Alors elle se mit à pleurer doucement, les épaules secouées de gros sanglots.

    Sa mère lui enleva son imper trempé, elle se blottie dans ses bras , elle tremblait encore.

    Ils lui expliquèrent qu'il y avait eu un accident à la ferme d'à côté et qu'ils étaient tous allé pour aider le fermier, sur le chemin leur fille Gisèle avait été blessée à la tête par une branche et était revenue couverte de sang, les pompiers l'avaient emmenée aux Urgences.

    Elle éclata d'un rire nerveux, en repensant au fantôme qui l'avait terrorisé et qui n'était à coup sûr, que la pauvre Gisèle blessée à laquelle elle n'avait même pas porter secours. Toute la famille la regardait ahurie.

    Alors, entre deux fous rires elle leur raconta sa méprise, sa rencontre avec Gisèle et combien elle avait eut peur en la prenant pour un fantôme...

     

    *Orion : fut notre deuxième chien, il ressemblait à Pacha physiquement roux et noir, en plus obéissant mais aussi... en moins amusant !

     

     

     


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