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    Jeudi 30 mai 2019

     

     

     

    Ascension

     

    (du latin ascendere ; monter, s’élever)
    « L’Ascension du Seigneur », célèbre l’entrée du Christ dans la gloire de Dieu, c’est-à-dire la fin de sa présence visible sur terre ; elle préfigure notre vie dans l’Eternité. Son départ symbolise un nouveau mode de présence, à la fois tout intérieure, universelle et hors du temps, car le Christ reste présent dans les sacrements et tout particulièrement celui de l’Eucharistie.

     

    Croire que le Christ ressuscité est entré dans la gloire est un acte de foi.

     

     

     

    Ascension...

    Ascension du Christ

     

    Rembrandt

     

     

     

    L'Ascension du Christ est l'un des six tableaux peints sur toile en 1636 par Rembrandt Harmensz vanRijn à l'âge de trente ans.

     

    Haut de 93cm et conservé à l'Alte Pinakothek de Munich en Allemagne, ce tableau à la particularité géniale de récapituler discrètement différents moments de la vie du Christ. La Pentecôte, avec les langues de feu envoyé par le Saint Esprit sur la terre, en arc de cercle au-dessus de la tête de Jésus ; la transfiguration sur la mont agne, le Christ rappelle le tableau si célèbre de Raphaël au Vatican ; l'Annonce aux bergers avec les anges et la lumière, et les apôtres agenouillés qui font penser aux bergers ; et même encore la fuite en Egypte avec le palmier à gauche, qui selon la tradition s'est incliné pour que la Vierge puisse cueillir ses dattes pour les donner à Jésus. La Colombe du Saint Esprit, tout en haut du tableau, à peine discernable dans un halo éblouissant envoie rayon de lumière et langues de feu sur les apôtres et sur le monde.

     

    Le visage du Christ est à la fois réaliste, inspiré par le modèle des amis juifs du peintre, mais aussi d'une majesté toute divine. Rembrandt est protestant, mais aussi créateur d'un univers pictural très personnel : il est passé outre l'interdiction par le calvinisme des figurations religieuses, en s'inspirant partiellement des peintres catholiques du passé. La silhouette du Christ drapée de blanc et campée sur ses deux pieds fait ainsi penser à la transfiguration de Gérard David, peint à Bruges au XVe siècle.

     

    Le Christ est certes emporté par les six angelots, mais la masse sombre en dessous évoque une montagne, qui n'est d'ailleurs évoqué ni en saint Jean ni dans les Actes. Son attitude, bras et tête levés vers le ciel, et la disposition diagonale ascendante, renvoie à un des chefs-d'œuvre du XVIe siècle vénitien, l'immense Assomption de Titien, à l'église des Frari à Venise. Rembrandt n'avait évidemment pas vu toutes ces œuvres, mais des gravures existaient qui circulaient et permettaient de connaître les œuvres d'art dans toutes l'Europe.

     

    Toute fois, le protestantisme du peintre paraît clairement dans le fait de ne pas inclure la Vierge Marie dans la scène. Dans les représentations catholiques et orthodoxes elles est toujours en bonne place au milieu des apôtres en tant que Mère de l'Eglise.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Blog en pause.

     

    Je m'en vais quelques jours à Sant-Tevé (c'est le nom de cette petite ville en breton) en fait je pars à Saint-Avé, pour la communion de mon petits fils.

     

    Dans la jolie petite église ci-dessous...

     

     

     

    Ascension...

    (photo prise lors de vacances chez mon fils)

     

     

     

    A bientôt

     

    Livia

     

     

     


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    Le goût des mots...

     

    (image internet)

     

     

     

    Malgré les difficultés d'écriture que j'éprouve depuis mon épaule cassée, je continue assidûment à faire des grilles : mots fléchés ou croisés, et je tombe toujours sur des mots bizarres restés au fond des dicos et dont je n'ai jamais entendu parler, j'en ai fait la moisson au fil des grilles. Je vous les offre ci-dessous :

     

     

     

    • Aumusse : Cape ou pèlerine de fourrure à capuchon, du Moyen-Âge, adoptée par les chanoines et les chantres.

      Bande de fourrure portée sur le bras par certains dignitaires ecclésiastiques.

    • Avulsion : Il faut s'en méfier, car c'est une force subite par laquelle un fleuve ou une rivière enlève une partie considérable et reconnaissable d'un champ riverain et la porte vers un champ inférieur ou sur la rive opposée. On parle aussi d'une extraction de dent, donc je ne souhaite d'avulsion à personne.

    • Catoblepas : (du mot grec qui signifie « qui regarde vers le bas » et désigne une sorte de grande antilope africaine, à grosse tête inclinée) est un animal fabuleux qui ressemble à un buffle noir dont la tête est très lourde, ce qui fait qu'elle est toujours inclinée vers le sol car son cou est trop faible pour la porter. Selon la tradition, n'importe quel humain qui croise son regard meurt aussitôt. Il fut mentionnée pour la première fois par Pline l'Ancien. Espérons que nul ne rencontrera le regard de ce maléfique catoblepas !

    • Erèbe : C'est un dieu de la mythologie gréco-romaine, je vous en reparlerai un de ces jours.

    • L'erminette : c'est juste la petite hache du tonnelier ou la fourrure d'été de l'Hermine de couleur fauve.

    • Erostrate ou Hérostrate : Quand à lui c'est tout bonnement l'incendiaire du temple d'Artémis à Ephèse, qui était considéré comme l'une des Sept merveilles du monde antique. On ne lui dit donc pas merci d'avoir détruit cette merveille !

    • Aviez-vous déjà entendu le mot Kroumir ? Moi non ! Ce sont des chaussons de basane, que l'on porte dans les sabots, les bottes. Ne pas confondre avec le mot argot signifiant fossile ou réactionnaire .

    • Liston : C'est une moulure disposée à l'extérieur d'un navire, tout le long de la muraille, et servant d'ornement ou de ceinture de protection contre les chocs. Alors, ça c'est bien et peut servir si on possède un navire !

    • Il ne faut la souhaiter à personne cette Parésie-là, c'est grave et elle fait peur, car c'est une paralysie partielle entraînant une diminution de la force musculaire !

    • Redan, mais on l'écrit aussi redent : c'est un décrochement qui vient briser la continuité d'un profil. C'est donc un redan ou redent de pavés, qui m'a fichu par terre et casser mon épaule, je lui en veut beaucoup à ce redan là  !

    • Riflette : C'est de l'argot qui veut dire bagarre ou combat. Cela ne me servira donc pas, l'argot ce n'est pas ma tasse de thé !

    • Tarière : c'est tout simplement un outil de charpentier, de charron ou de menuisier, mais aussi un outil de l'agronome et du pédologue...Ou alors un appareil saillant à l'extrémité de l'abdomen des femelles de certains insectes (sauterelle, ichneumone par exemple) qui leur sert en à enfouir leurs œufs dans le sol. Celui-là non plus ne me servira pas, n'ayant point d'œufs à enfouir !

    • Thérémine : C'est un des plus anciens instruments de musique électronique, inventé en 1919 par le Russe Lev Sergueïevitch Termen, plus connu sous le nom de Léon Theremin. Cet instrument est composé d'un boîtier électronique équipé de deux antennes, l'instrument à la particularité de produire des sons sans être touché par l'instrumentiste. (le son est magnifique. Vous pouvez le découvrir et l'écouter en un clic sur le lien qui suit : https://www.youtube.com/watch?list=RDlY7sXKGZl2w&v=lY7sXKGZl2w

     

     

     

    • Et le senau, me demanderez-vous ? : C'est un voilier marchand des XIIIe et XIXe siècle gréé en brick. Est-ce qu'il pourrait encore servir... ? Ce n'est pas sûr, car il faudrait qu'il existât toujours !

    • Statere : lui c'est un terme désignant un poids de métal, puis la principale espèce d'électrum, d'argent ou d'or dans les divers systèmes monétaires du monde méditerranéen antique. (Exemple statère de Phocée, ou statère éginétique etc.) Périmé, donc ne peut pas plus servir que le précédent !

     


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    Je vous propose d'aller dan le Var pour y respirer un air pur en compagnie de Notre-Dame de Bargemon.

     

     

     

    Apparition...

     

    La voilà, tel que la décrivit la miraculée du village.

     

     

     

     

     

    Dans le village varois de Bargemon (diocèse de Fréjus-Toulon, sud de la France), en l’année 1635, Élisabeth Caille, habitante du village, était atteinte depuis deux ans d’une fièvre constante accompagnée d’une rétractation des nerfs, ce qui la rendait sujette à des accidents qui la jetaient par terre cinq ou six fois par jour et les remèdes étaient inutiles.

     

    Le 17 mars 1635 au soir, une belle pèlerine vint frapper à la porte du logis d’Élisabeth. Elle était revêtue d’un premier habit pauvre et usé, sous lequel elle portait une robe de velours vert. Son visage d’une rare beauté était souriant ; elle avait de longs cheveux blonds ; ses yeux resplendissaient d’une lumière vive et douce. Elle  portait un petit chapeau de la couleur de sa robe, avec une couronne d’or et de perles.

     

    Élisabeth, étonnée, lui demanda d’où elle venait. La dame lui répondit venir de très loin et lui demanda le chemin de l’église pour y rendre hommage à Dieu. Élisabeth l’y accompagna et pria avec elle, puis elle convia l’inconnue à prendre repos chez elle. Mais  la belle dame refusa disant qu’elle ne venait que pour la guérir de ses maux et lui demander de lui faire une robe, car la première, dont elle était couverte, était trop usée. Ayant obtenu promesse de cette robe, la pèlerine disparut alors.

     

    Le lendemain, des pénitents blancs frappèrent à la porte d’Élisabeth, portant une statuette de Notre Dame dans une boite couverte de taffetas vert. Ils venaient prier son mari, ami du maître verrier de la région, de leur procurer une châsse pour y loger la statuette. Élisabeth Caille, encore toute à la joie de sa vision de la veille, reconnut alors que cette Sainte Vierge était en fait la belle pèlerine, qui lui avait parlé la veille ! Son mari partit donc à l’instant à la verrerie pour faire faire la châsse demandée.

     

    Or le même jour, Élisabeth Caille fut complètement guérie de ses maux !  Le miracle a été attesté par les médecins, puis par l’évêque du lieu. Il fut le premier d’une multitude de merveilles pour tous ceux qui, depuis, sont venus honorer et prier Notre Dame de Bargemon. Au XIXe siècle, pour diverses raisons, le sanctuaire tomba en désuétude, mais aujourd’hui il a retrouvé sa ferveur et guérisons et miracles recommencent à s’y multiplier.

     

     

     

    Apparition...

    Niché au milieu des oliviers, à 500m d'altitude, Bargemon est un village médiéval pittoresque du Haut Var dans un cirque de verdure, non loin des gorges du Verdon.

     


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    Hier, c'était la fête des Mères. Dans une de mes revues j'ai découvert l'origine de cette fête chez nous en France...

     

    Livia

     

     

     

    Origine de la fête des mères...

    (image internet)

     

     

     

    Savez-vous que la fête des Mères fut instaurée par une loi du 24 mai 1950 ? Elle précise, en son article 1er, que « la République française rend officiellement hommage chaque année aux mères françaises au cours d’une journée consacrée à la célébration de la “fête des Mères” ». Mais la tradition est bien plus ancienne. Les mères étaient déjà célébrées dans l’Antiquité, où l’on rendait hommage à la déesse de la maternité. Il vaut la peine de faire un petit tour historique pour s’étonner que quelque esprit, prétendument « éclairé », n’ait pas encore contesté cette fête.

     

    Il y aurait, pourtant, bien des raisons de le faire pour qui veut être dans le vent...

     

    Ce n’est pas tout. La célébration des mères de famille, c’est aussi la célébration de la famille. Quand elle est nombreuse, elle suscite parfois l’étonnement ou la dérision. N’a-t-on pas entendu un politicien déclarer : « Présentez-moi une femme qui a décidé, tout en étant instruite, d’avoir 7, 8, 9 enfants. » Voulait-il dire que les mères de familles nombreuses sont incultes et irresponsables ? Eh bien, dans la seconde moitié du XIXe siècle, des associations, inquiètes de la baisse de la natalité en France, envisagèrent la création d’une journée officielle pour honorer publiquement les pères et mères de familles nombreuses. Émile Zola se mit même de la partie.

     

    Après l’hécatombe de la Première Guerre mondiale, la fête des Mères va connaître un regain. Le gouvernement d’Aristide Briand la célèbre, en 1926, sous le nom de « Journée des mères de familles nombreuses » et instaure la remise des médailles de la Famille française. Mais c’était un homme de gauche, ce qui lui vaut l’indulgence. Ce n’est pas le cas du maréchal Pétain qui, en 1942, invita tous les Français à célébrer la maternité, s’adressant en ces termes aux femmes : « Vous seules savez donner à tous ce goût du travail, ce sens de la discipline, de la modestie, du respect qui font les hommes sains et les peuples forts. Vous êtes les inspiratrices de notre civilisation chrétienne. » Certains le lui reprochent encore !

     

    On comprend donc que cette célébration des mères de famille donne de l’urticaire à une partie de nos contemporains, qui ne s’y reconnaissent pas, encore qu’elle ait beaucoup perdu de sa signification passée. Il suffit de voir les publicités à la télévision pour comprendre qu’elle est devenue, comme la Saint-Valentin, l’occasion de faire du business.

     

    Mais ceux qui croient encore en la famille traditionnelle et au rôle irremplaçable de la mère préféreront revenir aux sources de cette fête et se remémorer ces poèmes que les enfants des écoles primaires récitaient autrefois à leur maman : « Il y a plus de fleurs / Pour ma mère, en mon cœur, / Que dans tous les vergers ; / Plus de merles rieurs / Pour ma mère, en mon cœur, / Que dans le monde entier ; / Et bien plus de baisers / Pour ma mère, en mon cœur, / Qu’on en pourrait donner. ».

     Philippe Kerlouan

     

     

     

    C'est le poème de Maurice Carême que j'ai publié hier pour la fête des mères.

     


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    Dimanche 28 Mai 2018

     

     

     

    Avec Maurice Carême et Marie Cassatt, je souhaite une très bonne fête des Mères à toutes les mamans

     

    Avec une pensée émue pour celles qui nous ont quittées...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Bonne fête des Mères...

    Mère et enfant (1903)

     

    Marie Cassatt

     

     

     

     

     

    Pour ma mère

     

     

     

    Il y a plus de fleurs,

     

    Pour ma mère en mon cœur

     

    Que dans tous les vergers.

     

     

     

    Pus de merles rieurs,

     

    Pour ma mère en mon cœur

     

    Que dans le monde entier.

     

     

     

    Et bien plus de baisers

     

    Pour ma mère en mon cœur

     

    Qu’on en pourrait donner

     

    Maurice Carême

     

     

     

     

     


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