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    (image internet)

     



     



     

    En quoi le pain est-il bon pour la santé? En fonction des problèmes de poids, de diabète ou de cholestérol, faut-il plutôt choisir une baguette, un pain complet, de seigle ou au son chez votre boulanger?

     

    Le carburant de l’organisme et du cerveau, c’est le glucose (sucre). D’un côté:
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    les sucres rapides (sodas…) qui donnent un coup de fouet, font grimper la glycémie et prendre du poids.
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    de l’autre, les sucres lents qui dispensent une énergie régulière pour que tout fonctionne sans à-coups.

     

    Très riche en sucres lents (source d’énergie), en protéines (constituant musculaire), en fibres (bonnes pour le transit) et pauvre en matière grasse, le pain est donc essentiel à notre santé. 

     

    • Bon pour la mémoire, les muscles, le régime et le diabète

     

    Le  soir, il aide à mémoriser.
    La nuit, le cerveau mémorise ce qu’on a appris le jour et se prépare à bien restituer ces données le lendemain. Pour bien faire, il a besoin d’énergie continue. C’est pourquoi le dîner, surtout celui des seniors, doit comporter du pain (1/3 de baguette ou moins s’il y a des féculents) et être pris peu de temps avant le coucher.

     

    Le matin, il restaure la masse musculaire.
    Énergétique et riche en en protéines, le pain permet de reconstituer la masse musculaire. Notamment au petit déjeuner où, après la nuit, il faut refaire le plein d’énergie avec 1/3 de baguette. Sans cela, l’organisme va chercher son "carburant" dans les protéines musculaires et détruire peu à peu les muscles.

     

    Il permet de manger moins de graisses.
    Pauvre en graisse, le pain est, de fait, un aliment régime. Riche en fibres, il rassasie, empêche les fringales, donc le grignotage et évite qu’une partie des graisses ingérées soit absorbée au niveau intestinal. Bon pour le poids mais aussi le cholestérol. 

     

    Il régule le diabète et protège le colon.
    La richesse en fibres du pain favorise le bon fonctionnement du transit intestinal et protège du cancer du colon. Elle permet aussi de régulariser l’alimentation du diabétique en surpoids en parallèle des sucres lents qui lui évite les pics de glycémie. 

     



     

    Il ne faut plus avoir peur de manger du pain, il est bon pour la santé, et ne fait pas grossir, c'est encore une idée reçue, il y en a tellement que l'on répète à l'envie et les mêmes inepties se répètent de génération en génération...

     

    Et pour le jardin, je vous propose une petite recette, que j'ai trouvé chez mon boulanger, c'est très simple à réaliser et délicieux à déguster...

     

    Tartine gratinée au saumon :

     

    Découpez une baguette en deux sur la longueur, puis en tartines.

     

    Etalez une fine couche de crème fraîche pour apporter de l'onctuosité.

     

    Disposez ensuite des tranches de saumon fumé. Assaisonnez avec du poivre, quelques gouttes de jus de citron et des herbes de Provence.

     

    Parsemez vos tartines de gruyère râpé et enfournez 10mn au four à 180°

     

    Bon appétit !

     

    Livia

     


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    Pour commencer la semaine, je vous offre cette belle histoire de la Madone

     

    d'Egidia et des prunelliers.

     

     

     

    La Madone d'Egidia...

     

    Statue de la Madone d'Egidia, entourée de prunelliers.

     

     

    A Bra, petite ville de la province de Cuneo, appartenant depuis toujours au diocèse

    de Turin (Italie), le 29 décembre 1336 au soir, une jeune épouse sur le point d'être

    mère, passait à côté d'une colonne votive dédiée à la Vierge, à la périphérie de la

    ville. Deux soudards, d'une de ces compagnies de mercenaires qui battaient la

    campagne, y étaient embusqués.

    Egidia Mathis (c'est le nom de la femme), se voyant agressée par les deux dans l'intention de la violer malgré sa grossesse avancée, s'agrippa désespérée à l'image de la Madone peinte sur la colonne, en invoquant son aide. De l'image, à l'improviste, un éclair de lumière jaillit, aveuglant les deux soudards qui terrorisés s'enfuirent précipitamment. Puis, à côté d'Egidia, la Madone elle-même apparut, la réconfortant pendant quelques minutes, l'assurant que tout danger était passé.

    Puis la vision disparut mais, suite à la peur et à l'émotion, l'accouchement eut lieu aussitôt au pied de la colonne. Le nouveau-né emmitouflé dans son écharpe, la jeune mère parvint ensuite à rejoindre la maison la plus proche. La nouvelle de l'événement prodigieux se répandit aussitôt dans la ville : malgré l'heure tardive, les gens accoururent en foule vers le lieu de l'agression et de l'apparition.

    Là les attendait un spectacle extraordinaire : la colonne était entourée d'épais buissons de prunellier qui, à l'improviste, s'étaient couverts de fleurs blanches malgré le rigoureux climat de cette fin de décembre. Depuis lors la floraison s'est toujours répétée aux mêmes jours.

     


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    Dimanche 9 juin

     

    La Pentecôte...

     

     

     

     

     

    Faite pour être vue de loin, cette superbe enluminure peut-être admirée comme un tableau en Sicile.

     

     

     

    La Pentecôte...

     

     

    C'est une belle enluminure tardive d'un grand livre de chœur, antiphonaire ou missel, de la fin du XVIe siècle. Une époque où de plus en plus de livres sont imprimés – l'imprimerie existe alors depuis un siècle. Et où par conséquent l'art de l'enluminure disparaît lentement mais sûrement.

     

    Ce manuscrit est conservé dans la riche bibliothèque de l'abbaye de San Martino près de Monreale, et donc près de Palerme. Il s'agit d'une immense abbaye bénédictine fondée vers 573 par le pape Grégoire 1er, sur une vaste propriété ayant appartenu à sa mère. Elle fut rebâtie au milieu du XIVe siècle, puis encore une fois à la fin du XVIe siècle.

     

    Sur ce livre grand format, de façon à être vu et déchiffré d'un peu loin par plusieurs chantres autour du lutrin, l'enluminure de la Pentecôte est contenue tout entière dans l'initiale S, pour spiritus – le Saint-Esprit – à la messe de la Pentecôte. Les notes carrées que nous apercevons s'appellent des neumes et sont propres au chant grégorien.

     

    La composition de cette lettrine est remarquable et équivalente à un tableau, malgré sa petitesse – une quinzaine de centimètres . Les apôtres sont réunis au Cénacle, dont nous distinguons les fenêtres bien grillagées. Il fait sombre, et le Saint-Esprit survient dans une fulgurance de lumière : une grande colombe d'un blanc immaculé, ailes déployées, qui plonge vers eux dans un flamboiement de rayons dorés.

     

    Des flammes à la fois rouges et or se répandent sur tous les présents. Un dais vert émeraude avec en son centre une tenture brodée de fil d'or se déploie derrière la colombe et derrière la Vierge Marie, qui siège au milieu des apôtres, dans la position d'une femme qui accouche assise.

     

    Ces dais appelés « drap d'honneur » étaient déployés derrière les souverains au Moyen Âge et à la Renaissance. La Vierge est vêtue d'un somptueux voile bleu, peint avec du lapis-lazuli et ourlé d'or, sur une robe violette rappelant la Passion, mais rehaussée d'or pour signifier la Résurrection de son Fils.

     

    Dans l'art occidental, ainsi que sur les icônes coptes d'Egypte, la Vierge figure au centre des apôtres de la scène de la Pentecôte, alors que sur les icônes et fresques orthodoxes elle n'apparaît pas. Les Actes des Apôtres ne la mentionnent pas, disant seulement : « Ils se trouvaient réunis tous ensemble dans un même lieu. » Le miniaturiste n'a représenté que onze apôtres, il a omis Thopmas qui venait déjà d'être élu. Les couleurs flamboyantes elles aussi : orange, vert jade, carmin, vert émeraude...

     

    Même les chevelures des apôtres sont peintes avec de la poudre d'or . Ce kaléidoscope de couleurs exprime la variété des charismes apportés par l'effusion de l'Esprit sur le monde et sur l'Eglise, et l'infinie variété des talents et caractères des milliards d'hommes dans le monde et à travers toute l'histoire.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     

    Hélas ! Mon séjour chez mon fils est terminé, me voici de retour dans mes pénates.

     

    Ce séjour fut merveilleux comme chaque fois que je me retrouve en famille, la cérémonie de la communion de mon petit-fils était très belle. Après la messe, toute la famille a pu manger au jardin, le temps n'avait pas encore été détraqué par Miguel, mais ce dernier nous a copieusement arrosé et secoué hier.

     

    Livia

     

     


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