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    Je viens de découvrir ce Pardon aujourd'hui, 15 août à Porcaro, petite ville du Morbihan, ville que je découvre aussi...

     

     

     

    Se retrouver, se souvenir, prier et se placer sous la protection de la Vierge… En 40 ans, la Madone des motards dans le Morbihan est devenue le deuxième pèlerinage de France pour le 15 août et le premier rassemblement de motards en France. « Sa devise, Souviens-toi et sois prudent invite à vivre sa passion de façon chrétienne » analyse le père Antoine de Roeck, aumônier des motards depuis 2014.

     

     

     

    Pardon à Pocaro...

    Ils sont 15.000 à venir prier la Vierge tous les ans le 15 août dans la petite ville du e Porcaro dans le Morbihan

     

     

    La Madone des motards, c’est donc le souvenir, mais c’est aussi la fête et l’expression de la foi et de la dévotion envers la Vierge. Comme tout pardon breton, elle mêle cérémonies religieuses, avec la messe et la bénédiction des motos et de leur équipage, et fête profane avec des concerts et une grande balade à moto. Mais les organisateurs tiennent à rappeler qu’il s’agit avant tout d’un pèlerinage chrétien. Comme le père Franck Bourges et le père Jean-François Audrain qui ont succédé avant lui à l’abbé Prévoteau, le père Antoine de Roeck veille à ce que l’élan religieux initial se perpétue et que l’événement ne tombe pas dans le simple rassemblement de motards. « Chaque année, nous devons bien repréciser les choses, nous essayons de faire preuve de fermeté et de recentrer sur l’esprit de la Madone, quitte à ce que certains ne reviennent pas l’année suivante. Mais ce n’est pas grave, nous ne sommes pas là pour faire du chiffre ! ».

     


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    15 août 2019 

     

    Mon fils m'ayant prêté son ordi, j'ai voulu fêter l'Assomption avec vous aujourd'hui.

     

    Livia

     

     

     

    L'Assomption...

    Assomption

    Rubens

     



     

    Ecce Mater Tua

     


    Le céleste concert des sphères infinies
    Est moins harmonieux que le bruit de son nom ;
    Et quand il a vibré sur les harpes bénies,
    Le firmament s'emplit d'un immense frisson.

    Une armée en bataille est moins terrible qu'elle,
    Et la fleur virginale a de moins doux parfums ;
    Son front laisse oublier, sans regrets importuns,
    L'éclat mystérieux de la lune nouvelle.

     


    C'est le dernier refuge et le secours constant ;
    Trône de la sagesse et miroir de prudence,
    Elle est l'espoir de ceux qui n'ont plus d'espérance.
    Cause de notre joie, à son aspect charmant

    L'étoile de la mer, l'arc-en-ciel des tempêtes
    Pâlissent comme une ombre au souffle du matin ;
    Et l'aurore naissante a de moins belles fêtes,
    Et moins blanc est le lis qui croît dans le ravin.

    Son voile est plus léger qu'un nuage qui passe ;
    Son manteau parsemé des astres de la nuit
    Retombe chastement, et ses plis ont la grâce
    D'un flottant crépuscule où le jour déjà luit.

    Nul ne pourrait comprendre et nul ne saurait dire
    Tant de puissance unie avec tant de douceur ;
    Le héros est moins grand, moins savant le docteur,
    Moins précieux le sang de la jeune martyre !

    C'était l'Eve promise à la nouvelle loi ;
    Judith eut moins de force, Esther eut moins de charmes,
    Rachel inconsolable a pleuré moins de larmes,
    Et le cœur de ta mère a moins d'amour pour toi !

    René F. Saint-Maur
    Le Messager du Cœur de Jésus (août 1898)

     

     


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