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    Après la banane, j'ai voulu aussi mieux connaître les ananas.

     

    Il y en avait au jardin de mon grand-père, dans celui de mon père et aujourd'hui dans les jardins de mes frères, nous en mangions presque tous les jours durant la saison tout frais cueillis, mais d'où venaient-ils ? Je n'en avais aucune idée.

     

    J'ai donc fais des recherches sur ce délicieux fruit et sais à présent, presque tout sur l'ananas

     

    Livia

     

     

     

    Le roi des fruits...

    Un champs d'ananas au Mexique

     

     

     

     

     

    L'ananas (Ananas comosus) est une plante xérophyte, originaire d'Amérique du Sud plus spécifiquement du Paraguay, du nord-est de l'Argentine et sud du Brésil. Il est connu principalement pour son fruit comestible, qui est en réalité un fruit composé. Le mot ananas vient du tupi-guarani naná naná, qui signifie « parfum des parfums ». Le terme ananas est également un nom vernaculaire ambigu qui peut désigner plusieurs autres espèces de Bromeliaceae, pas à peu comestibles comme l'espèce Glomeropitcairnia penduliflora désignée par les termes « ananas sauvage », « ananas bois » et « zananas mawon », ou encore plusieurs espèces du genre botanique Ananas comme Ananas bracteatus sous les noms d'« ananas sauvage » et « ananas marron ».

     

     

     

    Le roi des fruits...

    La coupe de l'ananas

     

     

     

    Christophe Colomb découvrit ce fruit lorsqu'il arriva en Guadeloupe en 1493. En effet, pour les habitants, la tranche d'ananas était un cadeau de bienvenue pour les navigateurs, afin qu'ils se désaltèrent, après le long voyage sur l'eau salée. Les Guadeloupéens (Les Caribs ou Kalinagos à cette époque) se plaisaient aussi à en accrocher à l'entrée de leurs huttes en signe d'hospitalité.

     

    Selon Christophe Colomb : « Il a la forme d'une pomme de pin, mais il est deux fois plus gros, et son goût est excellent. On peut le couper à l'aide d'un couteau, comme un navet, et il paraît très sain. »

     

    L'ananas voyagea ensuite vers toute l'Amérique tropicale pour arriver en Martinique en 1548. Dans son Histoire générale des Antilles habitées par les Français en l'an 1667, le père Dutertre en vanta les qualités, en parlant de lui comme « du roi des fruits, car Dieu lui a mis une couronne sur la tête ». 

     

    Les Hollandais le firent connaître, sous forme confite, en Europe, et ils furent les premiers à le cultiver en serre, à Leyde. En 1672 ils le firent découvrir à Charles II, roi d'Angleterre. C'est d'ailleurs la ressemblance à la pomme de pin qui incita les Anglais à l'appeler « pine apple.

     

     

     

    Le roi des fruits...

    Le jardinier du roi d'Angleterre Charles II, lui offre le premier ananas, cultivé en son jardin

     



     

    Les Portugais le plantèrent en Inde, à Java, où le fruit a trouvé une terre d'asile, dont le climat était proche de celui de son continent d'origine, et il se propagea dans tout l'Extrême Orient. l

     

    En France, on tenta de le cultiver à partir de 1702 et Louis XIV le fit cultiver à Choisy-le-Roi, pour se rendre agréable à Madame de Maintenon sa maîtresse. Abandonnée pendant un temps à cause de son coût, la culture fut reprise par Lenormand, le responsable du potager du château de Versailles, même si certaines rumeurs prétendaient que sa consommation rendait les femmes stériles.

     

    Contrairement aux apparences, ce n'est qu'en 1790 que l'ananas fut introduit à Hawaï et il a fallu attendre jusqu'au XXe siècle pour que les Etats-Unis deviennent un gros producteur d'ananas, via la société Dole Food Company, qui mit au point des méthodes industrielles de production, et fit produire à Hawaii, ainsi qu'aux Philipines, à très bas prix.

     

    Actuellement, il est également beaucoup exporté par la Côte d'Ivoire, la Thaïlande et le Costa Rica.

     

     

     

    Le roi des fruits...

    La ravissante fleur de l'ananas, elle agrémente aujourd'hui des bouquets tropicaux...

     

     

     

     

     

     

     


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    Dans l'excellent livre d'Alberto Angela, qui nous invite à un extraordinaire voyage chez les romains, j'ai découvert tout ce que nos ancêtres romains nous ont légué, j'ai découvert un fabuleux héritage dont nous nous servons encore beaucoup aujourd'hui !

     

    Tant de choses qui nous paraissent aller de soi de nos jours et que nous pensons être « moderne », datent bien des romains, j'ai lu ce bouquin offert par ma fille avec beaucoup de plaisir allant de découverte en découverte.

     

    Ce bouquin m'a tenu compagnie durant plusieurs jours de mauvais temps et m'a comblé.

     

    Malheureusement nous avons gardé aussi certaines choses qu'il aurait fallut oublier....

     

    Je vous en offre un petit échantillon ci-dessous :

     

    Livia

     

     

     

     

    Legs romains...

     

    « En suivant l'itinéraire d'une pièce de monnaie à l'effigie de l'empereur Trajan, nous sillonnons tout l'Empire romain à l'époque de son extension maximale et découvrons toutes les couches de la société au travers de ses propriétaires successifs : un véritable docufiction sur papier qui rend l'Histoire plus passionnante qu'un roman.

     

     

     

     

     

    Les portes des habitations romaines s'ouvrent toujours vers l'intérieur, jamais vers l'extérieur côté rue.

     

    Pourquoi donc ?

     

    C'est très simple, si elle s'ouvraient vers l'extérieur, les battants empiéteraient sur l'espace collectif. Cette règle a traversé les siècles et s'est perpétuée jusqu'à nos jours.

     

    Vérifiez-le chez vous, c'est vrai que toutes nos portes s'ouvrent vers l'intérieur de l'immeuble ou de l'appartement.

     

     

     

     

     

    L'un des gestes le plus insultant de notre époque, à savoir le doigt d'honneur, n'est pas le fruit de notre vulgarité moderne, mais remonte à des temps ancestraux, puisque les romains y recouraient déjà. Le poète Martial nous le confirme dans ses épigrammes, qui dépeignent la société romaine

     

    Et bien sûr ce geste discourtois à traversé les siècles et se pratique couramment aujourd'hui

     

     

     

     

     

    Les noms des jours de la semaines, qui se réfèrent aux planètes connu dans l'antiquité romaine, sont également issus du système romain :

     

    Le lundi renvoie à la lune

     

    Le mardi à Mars

     

    Le mercredi à Mercure

     

    Le jeudi à Jupiter

     

    Le vendredi à Vénus

     

    Le samedi à Saturne

     

    Et le dimanche au Soleil. Ce jour-là, les empereurs romains avaient décidé que c'était un jour de repos.

     

    Cependant, « Le dimanche jour du Seigneur » découle d'une modification chrétienne quand l'Empire se convertit.

     

     

     

    Nous leur devons encore :

     

    Les ciseaux – On a toujours besoin de ciseaux chez soi !

     

    Le chauffage central – Indispensable en hiver, autrement je m'en retournais chez mois au soleil tropical.

     

    Les affiches électorales – Je vous en avait déjà parlé de ces affiches qui enlaidissent tant les villes au moment d'élections !

     

    La presse à vis – Heureusement, j'aurai été perdue sans livres !

     

    Les beignets de carnaval – Ils sont arrivés jusqu'en Guadeloupe, nous en faisons toujours le mardi gras !

     

    Le béton – De cela aussi nous sommes bien contents aujourd'hui pour construire nos grattes ciel et nos immeubles bon marché !

     

    Les égouts – Si les romains ne nous avaient pas légué lesdits égouts, nous aurions pataugé dans les détritus avec les rats, qui s'y sont réfugiés

     

    Le fer à friser – Les coiffeur et les fabricants de Babylis peuvent les remercier !

     

    La loupe – Indispensable aux Sherlock Holmes, et à ceux qui ne voient pas très bien même avec leur lunettes, c'était le cas de ma mère.

     

    Les verres des lunettes. Les romains furent les premiers à s'en servir pour améliorer la vue. Pline l'ancien, rapporte que Néron recourait à une pierre précieuse concave (probablement une émeraude) pour corriger sa myopie – Merci aux romains, sans eux on ne pourrait pas faire grand chose, l'âge arrivant, lire par exemple !

     

    Le bikini – Les femmes d'aujourd'hui seraient bien marries s'il n'existait pas !

     

    Les chaussettes – Là aussi on les remercie, avec leur invention nous avons chauds aux petons... et si vous rencontrez dans la rue des gens en chaussettes et sandales sachez que les romains pratiquaient cela, ils portaient des chaussettes dans leurs galigae (sandales en latin), ce n'est pas très classe, je leur aurai bien laissé cette pratique là !

     

    Le jambon cru – Le jambon cru, c'est délicieux, nous les remercions là encore !

     

    Le roulement à bille – Bien pratique aussi pour empêcher les tiroirs de grincer.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Un mot sur l'auteur

     

     

     

    Legs romains...

    Alberto Angela

     

     

     

    Alberto Angela né le 8 avril 1962 à Paris c'est un paléontologue, écrivain et journaliste italien.

     

    Dès son plus jeune âge, Alberto Angela accompagne son père Piero Angela journaliste à la télévision italienne, dans ses voyages au cours desquels il acquiert la maîtrise de nombreuses langues européennes et une culture cosmopolite. Après avoir étudié en France, il s'inscrit en sciences naturelles à l'Université de Rome « La Sapienza », d'où il sort diplômé avec un prix pour sa thèse. Il a également étudié dans plusieurs universités américaines notamment à Havard, Colombia et à l'UCLA,  avant de se spécialiser en paléontologie et paléoanthrologie. Ses études universitaires achevées, il travaille dans la recherche et participe à des fouilles paléoanthropologiques sur différents sites dans le monde au Zaïre, en Tanzanie et beaucoup d'autres pays.

     

    Il est membre de l'institut italien de Paléontologie Humaine à Rome et du Centro Studi e Ricerche Ligabue de Venise.

     

     


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    Hier le 17 septembre 2019

     

    L'église fêtait sainte Hildegarde de Bingen

     



     

     

     

    Sainte Hildegarde de Bingen, était écologiste avant tout nos cocos actuels, elle admirait, écoutait et respectait la nature, aidée il est vrai par Dieu qui lui envoyait des visions mystiques.

     

    Elle nous propose de tirer parti de cette nature pour nous nourrir correctement et nous incite à mettre de la joie dans nos assiettes en y rajoutant des épices.

     

    Ces épices on les utilise presque tous les jours en Guadeloupe, pas un gâteau, pas une crème, sans ces épices et ces épices, affirme sainte Hildegarde procurent de la joie !

     

    J'en ai mangé beaucoup dans mon enfance et ma jeunesse et je continue à les ingérer aujourd'hui car, comme ma mère et mes grands-mères avant elle, je rajoute partout lesdites épices, alors si une pincée de ces épices peuvent m'apporter en plus la joie, me voilà comblée !

     

    Livia

     

     

     

    Le 17 septembre, l’Église fête sainte Hildegarde de Bingen, moniale bénédictine dans l’Allemagne du XIIe siècle et docteur de l’Église.

     

     

     

    Suite à ses visions mystiques, elle rédigea des œuvres théologiques et scientifiques. De ces dernières, intitulées le Physica et le Causae et Curae, sont tirées ses recommandations sur les aliments les plus bénéfiques au corps humain. Pour sainte Hildegarde, « la joie est un repère essentiel, un guide assuré sur le chemin d’une alimentation plus saine », affirme Géraldine Catta, auteur du cahier-coach « Soigner son alimentation au jour le jour avec sainte Hildegarde (Quasar) ».

     

    Et selon la sainte mystique, certaines épices procurent plus de joie que d’autres : elle les nomme les « épices de la joie ».

     

    Quelles sont-elles ? La noix de muscade, la cannelle et le clou de girofle. Parfumez vos recettes avec une de ces épices et votre cœur s’emplira de joie, assure-t-elle.

     

    Le mieux étant de concocter une petite préparation avec ces trois épices : 45g de cannelle, 45g de noix de muscade et 10g de clou de girofle. « Cette préparation adoucit l’amertume du corps et de l’esprit, ouvre le cœur, aiguise les sens émoussés, rend l’âme joyeuse, diminue les humeurs nocives, apporte du bon suc au sang, et le fortifie », écrit sainte Hildegarde.

     

     

     

    Les épices de la joie

     

     

     

    Citations de Hildegarde de Bingen

     

    (Extraites du livre des œuvres divines, éd. Albin Michel, coll. « Spiritualités vivantes »)

     

     

     

    • La lumière que je contemple n'est pas liée à l'espace. Elle est beaucoup, beaucoup plus vive qu'une nuée porteuse de soleil. Je ne puis en déceler ni la hauteur, ni la longueur, ni la largeur. On me dit que c'est « l'ombre de la lumière de la vie ». De même que le soleil, la lune et les étoiles se reflètent dans les eaux, les écrits, les discours, les énergies, et certaines œuvres des hommes deviennent pour moi lumineux…

    • En cette lumière, je vois parfois, mais point souvent, une autre lumière qu'on me dit être la lumière de la vie. Je ne puis dire quand et comment je la contemple. Mais tant que je la contemple, toute tristesse et toute angoisse me quittent : je me sens comme une toute jeune fille naïve, point comme une vieille femme.

     

     

     

     


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    Musée de la Compagnie des Indes...

     

    Entrée du Musée de la Compagnie des Indes à Port-Louis, près de Lorient

     

     

     

    Une après midi, nous sommes partis sur la côte à Port-Louis, qui est une charmante petite ville du côté de Lorient, pour visiter « le Musée de la Compagnie des Indes » sis dans un fort militaire construit par Sébastien Le Prestre de Vauban, ce musée contient des merveilles et nous y avons passé un long et merveilleux moment.

     

    Nous devions ensuite nous promener sur la côte, malheureusement... arrivés sous le soleil, nous avons trouvé en sortant du musée un petit crachin breton.

     

    En haut des remparts du fort, un petit vent frisquet nous envoyait des embruns salées volés à la mer qui cognait en contrebas sur les rochers, et comme la côte disparaissait derrière un rideau de pluie et de brume, les photos sont donc, elles aussi, tombées à l'eau, j'ai beaucoup regretté car par beau temps ce paysage est splendide !

     

    Livia

     

     

     

     

     

    La Compagnie des Indes Orientales est créée par Colbert par la Déclaration du Roi portant établissement d'une Compagnie pour le commerce des Indes orientales signée par Louis XIV le 27 août 1664 et des lettres patentes enregistrées par le Parlement de Paris. Les statuts en font une manufacture royale avec tous les privilèges associés, en particulier exemption de taxes, monopole du commerce dans l'hémisphère oriental (auquel s'ajoutent au XVIIIe siècle les côtes ouest de l'Afrique (Sénégal, Guinée), garantie sur trésor royal, pouvoir de nommer des ambassadeurs, de déclarer la guerre et de conclure des traités.

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Blason de la Compagnie des Indes imaginé par Colbert

     



     

    Elle est dotée d'un capital initial de 8,8 millions de livres . L'article XLII de ses statuts lui attribue des armes, « un écusson de forme ronde, le fond d'azur chargé d'une fleur de lys d'or, enfermé de deux branches, l'une de palme et l'autre d'olivier jointes en haut, et portant une autre fleur de lys d'or », ainsi qu'une devise, « Florebo quocum ferar », c'est-à-dire « je fleurirai partout où je serai portée ».

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

     

    Gravure de 1769 XVIIIe siècle

     

    Vue des magasins de la Compagnie des Indes à Pondichéry, de l'amirauté et de la maison du gouverneur, avant la destruction de la ville par les Anglais en 1761.

     

    (Musée de la Compagnie des Indes)

     

     

     

    La Compagnie se voit définir des objectifs plus vastes que le suggère son nom et qui sont de trois ordres : le commerce, évidemment, et la lutte contre les produits anglais et néerlandais ; la politique, en contribuant au développement d'une marine nationale et en affirmant la présence française sur les mers ; la culture et la religion : en propageant la civilisation française et en évangélisant les « païens ».

     

    Son premier directeur nommé par Colbert est François Caron, un huguenot exilé ayant œuvré 30 ans au sein de la VOC. D'abord implantée au Havre, le port de Lorient nouvellement créé en devient le siège à partir de 1666.

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Dans le musée, on peut admirer de splendides collections de porcelaines

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Mais aussi de superbes éventails en ivoire travaillé ainsi que des écrans dont on se servait autrefois devant les cheminées pour se protéger le visage de la chaleur du feu dans l'âtre.

     



     

    Dans une autre pièce, nous avons admiré une collection d'oiseaux en porcelaine

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Une paire de pigeons

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Une paire de coqs

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Et aussi ce magnifique lit de Pondichéry

     



     

    Et dans la boutique du musée, nous avons acheté un succulent thé, un mélange oriental : thé vert et blanc de Chine, figues de barbarie, écorces d'agrumes, et pétales de bleuet. Un vrai délice.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le chemin de la vie...

     

     

     

     

     

    Le chemin de la vie…

     

    Allons de l’avant,

     

    Notre pas est compté,

     

    Notre jeunesse s’en va.

     

    Il faut donc avancer,

     

    Vers le fond du temps,

     

    Vers le point final.

     

    Réalité toujours esquivée.

     

    Allez ! Encore ! encore un pas !

     

    Il faut avancer,

     

    Car l’heure va sonner !

     

    Il faudra un jour s'en aller...

     

     

     

     

     

    Est-ce la fin des vacances ?

     

    Ou la violence des anarchistes, racistes et casseurs, qui m'attendait à Nantes ?

     

    Je ne sais. Mais ce soir je me sens las !

     

    Livia

     


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