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    Regard sur l'art...

     

    Konstantin Flavitski en 1866

     

    par Fyodor Bronnikov

     

     

     

    Constantin Dimitrievitch Flavitski, né le 25 septembre 1830 et décédé le 15 septembre 1866 est un peintre russe du XIXe siècle.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Martyr des chrétiens

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Les enfants de Jacob vendant leur frère Joseph

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Salomon rendant la justice

     

     

     

    Regard sur l'art...

    La jeune fille italienne

     

     

     


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    Bactéries et portables...

     

    (image internet)

     



     



     

    Bien que je ne sois pas une accroc du téléphone portable, j'ai lu avec beaucoup d'intérêt cet article.

     

    Car toutes celles et ceux qui sont liés viscéralement à leur portables, sont soumis aux microbes, virus et bactéries, mais il n'y a pas que les portables.

     

    Les téléphones fixes et les écouteurs peuvent eux aussi nous rendre malades !

     

    J'ai pris note des conseils que donne ce professeur infectiologue.

     

    Livia

     



     

    Nos conseils pour limiter la prolifération des bactéries via les téléphones portables et les nouvelles technologies du quotidien.

     

    Messages, GPS, montre, réveil matin, photos, réseaux sociaux, actualité, recherche Internet… Véritable couteau suisse interactif, le smartphone est devenu un outil incontournable de notre quotidien. À tel point que les Français consultent leur portable près de 26,6 fois par jour! Et si on lui faisait un brin de toilette? 

     

    Pas de téléphone en mangeant

     

    Les téléphones portables, bien au chaud dans nos mains, nos sacs ou nos poches, sont un bon terrain d’accroche pour les bactéries. "Tout ce que nous touchons, toutes les superficies, les poignées de porte ou de bus, concentrent à leur surface des bactéries, éventuellement des virus", note le Pr Élisabeth Botelho-Nevers, infectiologue au CHU de Saint-Étienne. En 2014, une étude de biologistes de l’Oregon (États-Unis) a décompté plus de 7000 bactéries sur les 51 échantillons testés. Il y en a deux sortes, nous explique le professeur, auteur de travaux sur les téléphones mobiles en milieu hospitalier. Les "bonnes" font partie de notre flore et sont indispensables à notre équilibre; les "mauvaises" peuvent être responsables de pathologies (staphylocoque doré, Escherichia coli…). Enfin il y a les virus (grippe, bronchiolite…). Les mains servent alors de vecteur entre l’outil contaminé et nos muqueuses. C’est pourquoi il faut éviter de toucher notre téléphone lorsque nous mangeons, par exemple.

     

    Un nettoyage bien net!

     

    Pour nettoyer votre téléphone, éteignez-le et dépoussiérez-le, d’abord à l’aide d’un chiffon à lunettes ou d’une peau de chamois. Ensuite, passez une lingette de désinfection ou un tissu en microfibre imbibé de liquide de nettoyage pour appareils électroniques. Les amateurs d’aromathérapie utiliseront un mélange d’eau minérale (150 ml), de vinaigre blanc (300 ml) avec 5 gouttes d’une huile essentielle désinfectante (citron, tea tree, menthol, lavande). N’utilisez surtout pas d’alcool à 70° et ne vaporisez jamais de produit directement, cela l’endommagerait. Une fois sec, repassez un coup de chiffon à lunettes. Nettoyez également la coque de votre portable à l’eau savonnée.

     

    Écouteurs, claviers… ne les oublions pas!

     

    Pour les écouteurs intraauriculaires avec embouts en plastique, lavez-les (eau savonnée ou antiseptique) et séchez-les avec un coton.

     

    Les autres se nettoient avec une brosse à dents ou un cure-dents, puis avec un coton-tige imbibé d’un désinfectant. Les claviers, les télécommandes et autres tablettes n’échappent pas aux bactéries. Attention à ne pas mouiller les ouvertures: des aérosols existent pour chasser les poussières.

     


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    le 24 octobre 2019
     Fête de Saint Raphaël archange

     

     

     

    Je souhaite une bonne fête aux Raphaëlle et Raphaël.

     

     

     

    Saint Raphaël...

    Tobie et l'ange

    Filippino Lippi

     

    Cet archange est sans conteste le patron des guérisseurs et de la guérison. Son nom signifie « Dieu guérit ». Comme, dans le récit biblique, il accompagne et protège le jeune Tobi dans son périple, l’Église y a vu également le patron des voyageurs et l’ange gardien par excellence. Ange si proche de l’humanité que l’Église Orthodoxe y voit le dispensateur des dons du Saint-Esprit. Le poète inspiré Milton en donnera, dans son Paradis Perdu, une évocation d’une poésie vive et surprenante :

    « Couché en position de vol, il se déplace à toute vitesse à travers la vastitude du ciel éthéré. Il vole à tire-d’aile d’un monde à l’autre avec ses ailes étendues ; tantôt on l’aperçoit dans les vents polaires, tantôt d’un coup d’ailes il file en sifflant jusque dans l’air moite ».



     


    Hymne des Vêpres

    Divin guide, Raphaël,
    Recevez avec bonté l'hymne
    Chantant nos supplications
    Que vous consacrent nos voix joyeuses.

    Dirigez notre course vers le salut,
    Soutenez nos pas ;
    Que nous n'errions jamais à l'aventure
    Loin du chemin du Ciel. […]

     

     

     

     

     

     


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    « Or, du fond de la nuit, nous témoignons encore

     

     

    De la splendeur du jour et de tous ses présents.

     

     

    Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore

     

     

    Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent. »

     

     

    Robert Desnos

     

     

     

     

     

    Agisme...

     

    Près d'eux, les vautours veillent...

     

    (image internet)

     

     

     



     

    « La femme a perdu son prestige avec son jupon. Difficile de marivauder en short ! »

    Frédérique Hébrard

     

    L’âgisme regroupe toutes les formes de discrimination, de ségrégation et de mépris fondées sur l’âge.

     

    Selon le Glossaire du site Stop Discrimination publié par l'Union européenne, l'âgisme est un « préjugé contre une personne ou un groupe en raison de l'âge ».

     

    Selon l'Observatoire de l'âgisme, l'âgisme est pour l'âge ce que le sexisme est au sexe ou ce que le racisme est aux races.

     

    L’âgisme est une problématique qui va de pair avec le féminisme puisqu’ils traitent tous les deux de questions identitaires en lien avec l’image du corps, qui est construite selon les normes sociales propres à chaque culture. Par exemple, la culture occidentale favorise la productivité, le pouvoir et la beauté, tout en maintenant l’idéalisme de jeunesse éternelle. En ce qui à trait au féminisme, l’image est transposée sur le corps féminin, alors qu’en ce qui concerne l’âgisme, l’image est projetée sur le corps vieillissant. Toutefois, le féminisme n’adresse pas l’âgisme en fonction des personnes vieillissantes ni des relations de pouvoir qui y sont rattachées; le mouvement féministe se concentre davantage sur les problématiques actuelles entourant l'âge des jeunes adultes, femmes et filles.

     

    Si le terme âgisme faisait, lors de sa création (en 1969, aux États-Unis, par le gérontologue Robert Butler), surtout référence aux discriminations touchant les personnes âgées ; il est employé aujourd’hui pour toutes les personnes qui en sont victimes quel que soit leur âge. De nombreuses manifestations de l’âgisme touchent en effet les jeunes.

     

    Compte tenu du vieillissement de la population occidentale et de l'augmentation de l'espérance de vie, cette valorisation de la jeunesse risque de faire des personnes âgées les principales victimes de l'âgisme ! […]

     



     

    Cela commence à se faire sentir chez nous, il n'y a pas si longtemps, deux gamines se moquaient d'une vieille dame et la traitaient de « vieille chnoque » j'ai juste dis en passant : «vous ne resterez pas toujours jeunes, vous êtes de futures vieilles chnoques ! » ces petites sottes sont restées un peu interloquées par mon intervention.

     

    Les jeunes oublient toujours qu'eux aussi, deviendront vieux un jour !

     

    Livia

     

     


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    Connaissez-vous le basilic ? Non pas la délicieuse plante , mais une bête étrange et  effrayante.

     

    J'ai rencontré cette vilaine bête au détour des pages d'une revue, j'avoue que je n'en avais jamais entendu parler au paravent et n'aimerai pas la rencontrer « en vrai » comme disent les enfants.

     

    Livia

     

     

     

    Le basilic...

    Allégorie de la bête étrange

     

    Johann Michael Zinck ( 1741)

     

     

     

     

     

    Curieuse bête que le basilic qui de nos jours a disparu du bestiaire commun, mais qui naguère aux temps bibliques, puis au Moyen Âge, peuplait aussi bien l’Ancien Testament et les Évangiles d’une riche iconographie. Cette bête légendaire à l’aspect monstrueux entre serpent, coq et dragon, lui a longtemps conféré un aspect diabolique. Figure de l’antéchrist, on ne lui connaît qu’un seul ennemi, la belette…

     

     

     

    Le basilic...

    Basilic coloré

     



     

    Si de nos jours le seul mot de basilic évoque immédiatement la plante aromatique, synonyme de soleil et de gastronomie joyeuse, il en est cependant un autre, nettement moins comestible celui-là, cité à cinq reprises tant par l’Ancien que par le Nouveau Testament. Son nom grec signifie roi, car il est le roi des serpents et est souvent assimilé à la vipère. Le frère dominicain Vincent de Beauvais le décrivait au XIIIe siècle issu du croisement du ciel et de la terre, né d’un œuf de coq, pondu sur un tas de fumier et couvé par un crapaud ! Par-delà la fantaisie de cette origine, c’est l’abomination du rapprochement des contraires qui donnera à cet animal mythique des pouvoirs extraordinaires.

     

     

     

    Le serpent, premier animal du long bestiaire de la Bible

     

    Il aurait vécu en Afrique, de couleur jaune avec trois légères bosses et une tache blanche sur sa tête de coq, arborant une queue de reptile terminée par un crochet ou parfois l’inverse. Souvent doté d’ailes de dragon, sa physionomie peu engageante évoluera avec les siècles et il est un miroir certain des peurs respectives de chaque époque. Quelle que soit sa représentation, reste que sa morsure demeure toujours mortelle et le basilic se révèle être l’animal le plus venimeux de tous les reptiles dont le seul regard pouvait même tuer à distance.

     

    Creative CommonsLe lion, symbolisant le Christ, tue le basilic, symbole de Satan, sur la cathédrale de Gurk (vers 1180)

     

    Les Proverbes enjoignent aux hommes de se méfier du vin dont les effets piquent comme la morsure du basilic, alors qu’Isaïe prophétise, pour sa part, des jours où le nourrisson pourra étendre sans mal la main sur son nid sans risque de morsures ; un monde également évoqué par le Psaume 90 qui n’hésite pas à rappeler que l’on pourra fouler le basilic sans en ressentir de blessure…

     

    Des pouvoirs maléfiques

     

    Les pouvoirs du basilic sont assurément diaboliques. Avec l’aspic, le lion et le dragon, il est compté par l’Ancien Testament comme l’une des figures majeures de la Bible incarnant le mal, en opposition marquée avec les quatre animaux symbolisant les Évangélistes. Le basilic sera, dès lors, une figure de l’antéchrist, ainsi que l’avait préfiguré le prophète Isaïe : « Ne te réjouis pas, Philistie tout entière, si le bâton qui te frappait est brisé. De la racine du serpent va sortir une vipère, et son fruit sera un dragon ailé ». Le Moyen Âge reprenant ces récits bibliques verra alors fleurir une multitude de représentations éloquentes quant à cette dernière image. De nombreuses images du Christ foulant aux pieds l’animal mythique seront présentes rappelant la victoire du bien contre le mal. Dans l’Évangile de Luc, Jean le Baptiste stigmatisera, lui aussi, les foules venues pour être baptisées en les comparant au basilic face à leur propension à braver les lois divines.

     

    La belette, ennemi mortel du basilic

     

    Pour conclure cette évocation de ce si étrange et maléfique animal, laissons les mots de la fin au célèbre écrivain argentin Jorge Luis Borges qui n’hésite pas dans Le Livre des êtres imaginaires à rappeler que « Le basilic réside au désert ; ou plutôt, il crée le désert. À ses pieds les oiseaux tombent morts et les fruits pourrissent ; l’eau des fleuves où il s’abreuve reste empoisonnée durant des siècles. Pline a certifié que son regard brise les pierres et brûle l’herbe. L’odeur de la belette le tue ; au Moyen Âge, on a dit que c’était le chant du coq. Les voyageurs expérimentés se pourvoyaient en coqs pour traverser des contrées inconnues. Une autre arme était un miroir ; le basilic est foudroyé par sa propre image ». Reste donc à trouver pour le neutraliser une belette, un coq ou un miroir …

     

    En tout état de cause, nous sommes avec le basilic biblique bien loin de notre si appréciée plante aromatique !

     

    Philippe-Emmanuel Krautter

     

     

    Le basilic...

    Le basilic

     

    Il ne faut pas confondre ce vilain animal avec cette délicieuse plante qui parfume agréablement nos recettes.

     

     

     

     


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