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    Il y a beaucoup de personnes aujourd'hui, qui font leur miel de la « tolérance », elles sucent ce mot comme un bonbon et le prônent pour un oui ou un non, c'est politiquement correct et cela leur donne bonne conscience, avec en plus l'impression de réaliser quelque chose de grand en parlant de cette « tolérance-là ».

     

    Je préfère le respect, qui prend mieux en compte la personne.

     

    Je vous offre un texte que j'ai lu avec beaucoup d'intérêt, expliquant avec brio, la différence entre « tolérance et respect » et c'est exactement ce que je pensais dans mon for !

     

    Livia

     

     

     

    Tolérer ou respecter ?

    Cet arbre tout tordu, a subit le vent, il l'a toléré ne pouvant faire autrement...

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    La tolérance est le grand mot de notre époque. A moins que ce ne soit un des grands « maux » de notre temps.

     



     

    Tolérer ou respecter ?

     

    A y regarder de plus près, prôner la tolérance revient à dire « fichez-moi la paix et je ferai de même ». La tolérance est la sacralisation du pré carré, des droits particuliers. Elle est la juxtaposition de situations potentiellement conflictuelles maintenant un vivre ensemble instable et précaire. Tant que l’autre me laisse vivre ma vie, je fais de même. Au fond la tolérance est une forme d’individualisme de bonne conscience.

     

    Tolérer, étymologiquement, c’est supporter. Pas supporter comme on supporte une équipe, mais supporter la présence de quelqu’un, sous-entendu dont on se passerait bien.

     

    Tolérer masque les désaccords d’une vapeur d’hypocrisie auto protectrice, jusqu’au moment où le conflit dégénère en rapport de forces.

     

    Au contraire, dans le respect, c’est la personne qui est prise en compte, avant-même ses opinions et ses croyances. Et ainsi nous pouvons faire la différence entre respecter sans condition la personne humaine qui se trouve en face de nous et ses opinions que nous pouvons désapprouver publiquement. Respecter pose le primat de la personne, là où tolérer sacralise le conflit d’idées.

     

    Aujourd’hui, pour éviter toute discussion, on prône la tolérance. Mais ce n’est qu’un faux-fuyant pour botter en touche.

     

    Si nous ne voulons pas nous laisser museler par l’illusion tolérante, il nous faut recentrer le débat sur le respect, sans quoi le débat sera rendu de facto impossible.

     

    Mais telle n’est pas la volonté de ce monde !

     

    Baudoin Dalixan

     

     

     

    Je suis complètement d'accord avec Mr Dalixan, j'en ai marre d'entendre ce mot politiquement correct, dit à tout propos par ceux qui en parle beaucoup sans trop la pratiquer eux-même et aussi par les naïfs qui n'ont pas encore réalisés qu'on les bernait.

     

    Même nos curés s'y sont mis !

     

    Mais cette tolérance que l'on prône à tout bout de champs, est toujours à sens unique, elle doit toujours venir du même côté !

     

    Et çà je le refuse !

     

    Livia

     

     


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    J'ai lu un article sur les bienfaits du marc de café, un article très intéressant, qui m'a fait revivre des souvenirs avec ma grand-mère qui en était une inconditionnelle : elle astiquait ses couverts en argent pour les faire briller, rattrapait la couleur de ses nombreuses petites robes noires qui devenait blanchâtre, (en la faisant tremper une nuit dans une bassine contenant de l'eau et du marc de café, cela avait le pouvoir de redonner une deuxième jeunesse à la robe, j'ai testé cette recette avec un pantalon noir, il était impeccable après la trempette), elle soignait aussi ses plantes avec ce marc.

     

    D'ailleurs la marque « Nespresso », propose aux clients de ramener les capsules utilisées, afin de les recycler, je les ramène en principe à la boutique, mais je les garde précieusement si le besoin s'en fait sentir, comme par exemple : pour déboucher un jour un lavabo, ce qui a chassé aussi les mauvaises odeurs.

     

    Ma grand-mère ne se maquillait pas, donc elle ne s'en est jamais servie comme cosmétique et je ne l'ai jamais essayer non plus dans ce domaine.

     

    Au vu de toutes les possibilités que nous offre le marc, c'est un produit précieux.

     

    Livia

     

     

     

    Le marc sz café...

    C'est avec un de ces petits jolis petits moulins à café que grand-mère obtenait sa poudre.

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Produit d’entretien, atout beauté, engrais pour les plantes... On peut utiliser le marc de café de bien des façons. Economique et écologique, vous ne pourrez plus vous en passer!

     

    Consommateurs de café, ne jetez plus vos marcs!  Ce que vous considériez comme un déchet peut s’avérer précieux. Voici quelques astuces simples et anti-gaspillage pour le mettre à profit.

     

     

     

    Le marc sz café...

    Ce marc est précieux gardez-le...vous allez voir pourquoi !

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Un produit d’entretien multi-usage

     

    Le marc de café a un pouvoir naturellement abrasif, ce qui en fait un allié de taille dans nos tâches ménagères. Bon dégraissant, il peut être utilisé pour laver votre vaisselle. Il vous suffit de remplacer votre savon habituel par quelques pincées de marc de café pour éliminer la saleté de vos assiettes, poêles et casseroles.

     

    Il peut servir à déboucher vos canalisations et éliminer les odeurs. Mettez-en une cuillerée à soupe dans votre évier et versez-y doucement un litre d’eau bouillante. Vos tuyaux vont se nettoyer naturellement! Renouvelez une fois par semaine. L’effet désodorisant peut aussi s’appliquer à votre frigo: il vous suffit d’y déposer une coupelle remplie.

     

    Cette "poudre magique" peut aussi nettoyer et raviver le cuir. Appliquez-en sur une éponge humide et frottez doucement avec des mouvements circulaires. Voilà votre cuir propre et brillant.

     

    Un cosmétique naturel

     

    Les produits cosmétiques sont souvent onéreux. Exfoliant naturel, le marc de café peut se montrer très utile dans la salle de bain, en gommage, anti-cernes ou contre la cellulite. Voici trois recettes faciles à réaliser chez soi.

     

    • Le gommage exfoliant visage et corps 

     

    Mélangez deux cuillerées d’huile de votre choix (amande douce, olive…) avec du marc de café. Massez avec des mouvements circulaires sur votre peau.  Pour le visage, vous pouvez ajouter du miel avant de masser doucement. Renouvelez une à deux fois par semaine pour un résultat optimal.

     

    • Le masque anti-cernes 

     

    Le marc de café combat les poches sous les yeux en stimulant la microcirculation. Il réduit la taille des vaisseaux sanguins et draine l’eau habituellement accumulée à cet endroit. Mélangez une cuillère à café de marc, cinq gouttes de  jus de citron et une cuillère à café de fromage blanc. Laissez au réfrigérateur une nuit. Posez autour des yeux pendant un quart d’heure et rincez à l’aide d’un coton humide, puis à l’eau claire. A renouveler une fois par semaine.

     

    • Un anticellulite efficace 

     

    La caféine peut être un véritable allié minceur. Elle contribue au déstockage des cellules adipeuses, ralentit le stockage du glucose et freine la production de cellules graisseuses. Pour combattre votre cellulite, mélangez du marc de café avec de l’eau tiède et massez  avec un mouvement circulaire les zones touchées. Recouvrez d’un film étirable, laissez poser pendant un quart d’heure, puis rincez abondamment.

     

    Le meilleur ami de votre jardin

     

    Le marc de café est riche en azote, phosphore et potassium, ce qui en fait un excellent engrais. Il apporte à  la terre et aux plantes d’intérieur comme d’extérieur les éléments nutritifs dont elles ont besoin. Il peut aussi empêcher leur jaunissement. Déposez un mélange de sucre et de marc sur la terre légèrement humide.

     

    Il est aussi très utile pour protéger naturellement vos plantations de bestioles indésirables comme les pucerons, les escargots et les limaces. Déposez simplement votre marc aux pieds de vos plantes, arbustes ou fleurs, et le tour est joué!

     

     

     

     

     


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    9 octobre 2019.

     

     

     

    C'est la fête de Saint Denis

     

     

     

    Saint Denis...

     

    La cathédrale de Saint Denis

     

    Lithographie de Félix Benoîst

     

     

     

    Saint Denis...

    le Jugement dernier

     

    Le tympan de la porte centrale

     

     

     

    Saint Denis...

    La tombe de Louis XII et Anne de Bretagne

     


    Saint Denis est envoyé évangéliser la France actuelle au milieu du IIIe siècle par le pape. La Gaule a déjà été évangélisée au Ier siècle par un premier groupe d’apôtres. Hélas, la haine des druides a rendu difficiles les conversions. En contemplant cette terre des Gaules où les premières lueurs du christianisme risquent de s’éteindre, Denis s’émeut. Le pape lui donne toute l’autorité d’un apôtre. Denis se met en route avec six compagnons. On le trouve à Turin, à Briançon, à Gap, et par Die et Valence, ils atteignent Arles. La ville est encore toute pleine des souvenirs de saint Trophime. Denis électrise son auditoire par le charme et la force de ses harangues. Il guérit les malades, chasse les démons. Dans le temple consacré au dieu Mars, la statue de bronze du dieu païen est vénérée. Devant elle, Denis prononce le nom du Dieu vivant et, à l’instant, la statue se brise en morceaux. Il purifie ce temple souillé, le consacre à Dieu et y fait placer un baptistère où les habitants viennent en foule se laver de leurs péchés.  

     

    Denis envoie Saturnin en Aquitaine, Marcellin va vers l’Espagne. La région de Lutèce étant la plus ingrate et la plus indocile, Denis la choisit pour répandre la bonne parole. Prenant sa route par Châlons, Autun, Nevers, Orléans, il s’arrête avec ses compagnons sur les rives de la Seine en face de Lutèce. Évangéliser les Gaulois ? Difficile ! Leurs divinités sont nombreuses : Camul le génie de la guerre, Tarann le tonnerre, Belen le guerrier, Toutatès qui conduit les âmes des morts. Mercure est honoré par les Parisiens très adonnés au commerce. Les dieux particuliers à une localité, une ville, une rivière, une montagne, une fontaine, foisonnent. Epona préside à l’élevage des chevaux. Les forêts, les arbres, en particulier les chênes, sont adorés. Les sacrifices d’animaux ont lieu dans les temples, les victimes humaines sont souvent immolées sous les chênes. Les druides ont la main mise à la fois sur la religion, la science et le mystère. Prêcher l’Évangile dans un tel contexte n’est pas entreprise facile. En arrivant à Lutèce, Denis pauvre et inconnu, se réfugie dans une carrière. Il commence par faire des adeptes parmi ceux qui cultivent la terre aux abords de la ville. Puis il avance vers le centre et les miracles l’accompagnent. Il guérit toutes les maladies, toutes les infirmités, en invoquant le Verbe divin. Un homme très considéré par les autres s’attache à lui : Lisbius. Denis accepte de lui un terrain et y construit un baptistère qu’il consacre à saint Étienne. Sur la voie romaine qui traverse la Cité, Denis consacre un oratoire à la Sainte Trinité. Il existe un autre sanctuaire dont la tradition attribue la fondation à saint Denis qui le dédia aux Apôtres Pierre et Paul. En consacrant de saints édifices, Denis multiplie les pasteurs en même temps que les fidèles. Parmi les prêtres et les diacres de cette naissante Église, il ne faut pas oublier Rustique et Eleuthère.  

     

    Le martyre de saint Denis.

     


    « Es-tu cet infâme vieillard qui anéantit le culte de nos dieux et méprise les décrets de César ? demande le préfet. – Je suis vieillard de corps mais je demeure toujours jeune par la ferveur de la dévotion et de la foi en mon Seigneur et Sauveur Jésus-Christ », répond Denis. Il parle encore quand Larcia, épouse de Lisbius, arrive hors d’elle et accuse Denis de magie et Lisbius d’impiété. Son mari, dit-elle, s’est laissé prendre aux artifices du pontife étranger. Il ne fait aucun cas des dieux et adore un certain crucifié dont le nom est sans cesse sur ses lèvres. Les juges compatissent, interrogent Lisbius, qui reste ferme dans la foi. Exaspérés, les juges le condamnent à être décapité.
    À Denis, on demande de choisir entre le culte du Christ et l’obéissance à César. « 
    Ah ! s’écrie l’homme de Dieu, j’aime mieux souffrir tout et plus encore pour le nom de Jésus-Christ. Libre à vous de m’accabler de tourments, pourvu que je possède mon Dieu. » Sans égards pour ses cheveux blancs et son grand âge, Denis est dévêtu, frappé cruellement, ainsi que ses deux disciples. Tous trois restent fermes. Déçus, les bourreaux les ramènent dans leur geôle. Le lendemain, l’intrépide Denis est placé sur un gril porté au rouge. Il ne faiblit pas. Il est livré à des fauves affamés qu’il arrête avec le signe de la croix. Il est cloué sur une croix sur la place publique au bord de la Seine mais il prêche et attire la foule. Les persécuteurs s’empressent de le détacher et de le ramener dans la prison. Là, le Christ lui apparaît au milieu des anges et le réconforte tandis que la geôle s’illumine d’une clarté surnaturelle. Une dernière fois, on ramène les trois saints devant les juges, puis on les traîne dans les rues jusqu’au temple de Mars, élevé sur le versant méridional du Mont Mercure (le futur Mont des Martyrs, Montmartre). Denis s’agenouille avec ses compagnons et quand l’épée leur tranche la tête, les louanges de Dieu s’échappent encore de leur poitrine. Sur le lieu du martyre fut élevée la chapelle du Martyrium encore debout au temps de saint Ignace de Loyola.

     

     

     

    Saint Denis...

    Saint Denis portant sa tête accompagné par deux anges

     

    Portail de la Vierge à Notre-Dame de Paris

     


    Les païens s’apprêtent à emporter les corps des martyrs. Mais voici que le corps mutilé du bienheureux Denis se lève, ramasse sa tête et la porte en triomphe. Un ange le précède, une clarté céleste l’environne. Il marche, il descend la montagne. Larcia, épouvantée, hurle
    « Je suis chrétienne » et, décapitée sur le champ, elle est baptisée dans son sang. Denis ayant parcouru un espace de deux mille pas, s’arrête là où il a choisi de reposer. Catulla, une dame de qualité, garde avec soin le saint dépôt et envoie ses gens recueillir les autres restes des martyrs pendant qu’un repas plantureux est servi aux païens pour détourner leur attention. Denis est enseveli en un lieu nommé Catulliacus, à l’emplacement de l’actuelle basilique Saint-Denis. On appelle « céphalophores » les saints ayant été décapités, qui sont souvent représentés tenant paisiblement leur tête entre leurs mains.
    Il existe une incertitude sur la date exacte de l’événement. Si l’on ne peut approuver la célèbre
    Légende dorée de Jacques de Voragine qui place l’épisode en 96, les historiens actuels hésitent entre 250 et 272, sous les empereurs Dèce ou Aurélien. Les Actes du martyre de saint Denys et de ses compagnons écrits par Massus, évêque de Paris, du temps de Constance Chlore (le père de l’empereur Constantin), ont été perdus. D’autres Actes ont été composés au VIIe siècle d’après la tradition orale et les quelques monuments ayant échappé aux ravages du temps. Saint Grégoire de Tours, dans son Histoire des Francs, ne donne pas de précisions et cite simplement saint Denis de Paris parmi les martyrs. L’Église fête saint Denis le 9 octobre.  

     

    Mauricette Vial-Andru

     

     

     


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    La canne à sucre...

     

    Un champs de cannes à sucre

     

     

     

    Comme pour la banane et l'ananas, je la voyais dans les champs, j'en mangeais, mais ne la connaissais que superficiellement elle aussi, même si nous allions nous balader dans un champs de cannes, mon frère, ma sœur et moi avec par le fils du gardien.

     

    Mon grand-père, avait permis au gardien, de planter sur une petite parcelle, ce que bon lui semblait et c'est sur la canne à sucre qu'il arrêta son choix, (sans doute plus lucrative pour lui) ce fut pour notre plus grand bonheur, car lors de nos virées dans ce petit champs-là, qui n'était pas loin de la maison, juste de l'autre côté de la route, c'était pour nous la grande aventure qui commençait.

     

    Sans plus de façons, on s'asseyait par terre pour déguster les tronçons de canne, que le fils du gardien coupait avec la machette qui ne le quittait jamais, c'était d'autant plus délicieux que ces escapades étaient formellement interdites par les parents. Alors quand nous rentrions avec les fonds de pantalons tout rouges de la terre argileuse de la Prise-d'Eau, maman savait que nous avions été « driver » * comme elle disait et nous nous faisions sonner lourdement les cloches , mais dès que l'occasion se représentait nous récidivions avec allégresse, car les morceaux de cannes dégustés dans le champs, croyez moi, avaient un goût merveilleux, c'était le goût de l'interdit tout simplement...

     

    Mais un jour, j'ai été punie de ma désobéissance aux injonctions maternelles ; j'étais « demoiselle d'honneur » au mariage d'une de mes cousines, et comme la veille, j'avais été « driver » dans le champs de cannes, dont les feuilles sont coupantes comme des lames de rasoir, j'avais les deux bras balafrés, ce n'était guère esthétique, et toute la soirée il a fallut expliquer à tous ceux qui voulaient savoir le pourquoi de ces bobos si moches, mais cela ne m'a pas servi de leçon... j'ai recommencé !

     

    Nous avons aussi pour le dessert, trempé nos « figues » (les bananes), dans « le sirop batterie », c'est « la mélasse » que vous découvrez ci-dessous, c'est délicieux, on fait aussi avec ce sirop, mais je n'en ai jamais goûtés.

     

     

     

    La canne à sucre...

    La mélasse ou « sirop batterie », dans lequel nous trempions nos « figues » (bananes)

     

     

     

    La canne à sucre...

    Et voilà le merveilleux jus de cannes, on y ajoute en générale un zeste et un jus de citron vert, il se sert très frais, rien que d'en parler, cela me met l'eau à la bouche...

     

    Nous allions le déguster au « Zucky bar » à Pointe-à-Pitre, bar d'un ami de mon père, car le jus y était tout simplement divin.

     

    Et si vous allez un jour en Guadeloupe ou en Martinique (ils en font aussi), goûtez à ce jus de cannes, vous ne le regretterez pas.

     

    Voilà pour mes souvenirs personnels, nous allons maintenant découvrir d'où vient la canne et comment elle s'est égayée sur le globe.

     

     

     

    *Driver : De l'anglais « drive », qui veut dire promenade. Il ne faut pas oublier que les Antilles ont été occupées aussi par les anglais et les espagnols, le créole est un savant mélange de : français – d'anglais – d'espagnol, dans lequel traînent quelques mots africains. C'est du « franglaispagnol » comme j'aime à dire !

     

    Livia

     

     

     

    La canne à sucre...

    Les fleurs de la canne à sucre, sont aériennes un peu rosées, c'est très joli quand on voit les champs de loin, on a l'impression qu'il a neigé sous le soleil...

     

     

     

    La canne à sucre...

    Et çà, c'est la galère au moment de la récolte des cannes, quand on suit ces camions sur la route, pas moyen de les dépasser et le vent détache nombre de petits morceaux de feuilles, qui viennent se coller sur votre pare-brise...

     

     

     

    La canne à sucre est une plante cultivée appartenant au genre Saccharum (famille des Poaceae ou graminées, sous-famille des Panicoideae), cultivée principalement pour la production du sucre extrait des tiges (ou chaumes). Historiquement quatre espèces de cannes ont été domestiquées, principalement Saccharum officinarum, mais les cultivars modernes forment un ensemble d'hybrides complexes issus principalement de croisements...

     

    La canne à sucre était jusqu'au début du XIXe siècle la seule source importante de sucre et représente encore, au XXIe siècle, 70 à 80 % de la production de sucre. Avec un volume annuel de production supérieur à 1,9 milliard de tonnes,c'est une des principales plantes cultivées au niveau mondial.

     

    La canne à sucre a été introduite aux Antilles dès 1640 afin de constituer une culture rentable, permettant de fournir à l'Europe un approvisionnement en sucre. Le rhume, qui en est issu, a reçu son premier label en Martinique, île française. (Les martiniquais se haussent toujours du col, le rhum chez nous est très bon aussi, dixit les amateurs dont je ne fait pas partie) .

     

    La canne à sucre est connue depuis la préhistoire (Néolithique), et serait originaire de Nouvelle-Guinée ou d'Indochine. Sa culture s'est progressivement étendue aux îles avoisinantes, puis a gagné l'Inde et la Chine. L'extraction de sucre de canne est attestée en Chine environ six siècles avant Jésus-Christ. C'est l'expédition d'Alexandre le Grand jusqu'à l'Indus aux alentours de -325 qui la fit connaître la première fois aux Européens, on en retrouve la trace dans les écrits de Néarque.

     

    Quand à la mélasse, c'est le résidu liquide après extraction du sucre du jus de la canne. La mélasse est très sucrée, brunâtre et épaisse. Elle contient du sucre, de la vitamine B6 et des minéraux (calcium, magnésium, potassium et fer). Elle peut faire l'objet d'une fermentation et d'une distillation, pour produire le rhum industriel (autrefois dénommé le tafia aux Antilles), également appelé de nos jours rhum de mélasse ou rhum traditionnel de sucrerie (RTS) dans les départements d'outre-mer (Dom).

     

     


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    Aujourd'hui 7 octobre fête du Rosaire.

     

     

     

    Fête du Rosaire...

     

     l'Adoration des Bergers (détail)

    Corrège

     

     

     

    La Vierge est pâle et elle regarde l'enfant. Ce qu'il faudrait peindre sur son visage, c'est un émerveillement anxieux qui n'a paru qu'une fois sur une figure humaine. Car le Christ est son enfant, la chair de sa chair et le fruit de ses entrailles. Elle l'a porté neuf mois et elle lui donnera le sein et son lait deviendra le sang de Dieu.

     

    Et par moments, la tentation est si forte qu'elle oublie qu'il est Dieu. Elle le serre dans ses bras et elle dit : mon petit ! Mais à d'autres moments, elle demeure tout interdite et elle pense : Dieu est là et elle se sent prise d'une horreur religieuse pour ce Dieu muet, pour cet enfant terrifiant. Car toutes les mères sont ainsi arrêtées par moments devant ce fragment rebelle de leur chair qu'est leur enfant et elles se sentent en exil devant cette vie neuve qu'on a fait avec leur vie et qu'habitent des pensées étrangères.

     

     Mais aucun enfant n'a été exécuté plus cruellement et plus rapidement arraché à sa mère car il est Dieu et il dépasse de tous côtés ce qu'elle peut imaginer. Et c'est une dure épreuve pour une mère d'avoir honte de soi et de sa condition humaine devant son fils. Mais je pense qu'il y a aussi d'autres moments, rapides et glissants, où elle sent à la fois que le Christ est son fils, son petit à elle, et qu'il est Dieu. Elle le regarde et elle pense : "Ce Dieu est mon enfant. Cette chair divine est ma chair. Il est fait de moi, il a mes yeux, et cette forme de sa bouche c'est la forme de la mienne. Il me ressemble. Il est Dieu et il me ressemble."

     

    Et aucune femme n'a eu de la sorte son Dieu pour elle seule. Un Dieu tout petit qu'on peut prendre dans ses bras et couvrir de baisers, un Dieu tout chaud qui sourit et qui respire, un Dieu qu'on peut toucher et qui vit. Et c'est dans ces moments-là que je peindrais Marie, si j'étais peintre, et j'essaierais de rendre l'air de hardiesse tendre et de timidité avec lequel elle avance le doigt pour toucher la douce petite peau de cet enfant-Dieu dont elle sent sur les genoux le poids tiède et qui lui sourit.

     

    Jean-Paul Sartre

     

    (Méditation écrite durant la guerre)

     

     

     

    Tout peu arriver !

     

    Sartre est un écrivain que je n'ai pas cherché à connaître, il était athée et révolutionnaire soixante-huitard et ne m'a jamais attiré.

     

    Mais voilà qu'au cours d'une lecture j'ai rencontré ce texte qu'il a écrit sur la Vierge à l'Enfant, que je trouve beau, mais qui m'a beaucoup surprise !

     

    Je sais qu'il était le neveu d'Albert Schweitzer, médecin, philosophe, théologien protestant et musicien alsacien, très connu pour son dévouement en Afrique, mort au Gabon le 4 septembre 1965.

     

    Livia

     


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