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      « Vos meilleures vacances » !

     

    C'était le thème du jeu café/thé N° 111 de Brigitte alias « écureuilbleu ».

     

     

     

     Mais  y a-t-il des vacances meilleures que les autres ? Peut-être que si après tout.

     

    Car lorsque j'y pense, à part les deux fois où l'on s'est pris trop tard pour partir en Guadeloupe, elles furent toutes belles !

     

    Cependant puisqu'il faut choisir, je crois que celles que j'ai préférées, ce sont celles d'un été, un bel été où tout me sembla parfait, un été à part, un été extraordinaire, durant lequel les gens et les choses se sont accordés merveilleusement en boucle tout au long du mois d'août, un été en famille, chez moi en Guadeloupe.

     

    J'avais d'ailleurs en rentrant, écrit un petit texte dans mon livre d'or pour le graver dans mon souvenir.

     

    Je les ai retrouvées ces vacances-là, serrées entre les pages du livre, un peu jaunies, mais... sitôt que j'ai commencé à lire, je fus transportée là-bas à l'ombre de la galerie,(c'est ainsi que l'on nomme les vérandas chez nous) entourée par tous ceux qui me sont chers, mais avec les larmes aux yeux car beaucoup d'entre eux, s'en sont allés.

     

     

     

    « Je reviens au pays et qu'importe les rides et les années passées. J'ai le cœur en fête, des chansons plein la tête. Ils sont tous là, venus pour m'accueillir. Papa et maman aussi. Ils sont un peu voûtés et couronnés d'argent, mais leurs bras sont ouverts. Alors retrouvant les gestes que j'avais enfant, je viens m'y blottir pour me faire bercer, oublier les tourments, redevenir enfant.

     

    La maison toute blanche, nichée dans la verdure, elle aussi me fait fête. Et je retrouve tout : Le vieux fauteuil, où mon père le soir, après les chaudes journées, aime toujours à s'asseoir sur la fraîche galerie, le canapé fané, où je retrouve ma place.

     

    Les plus belles vacances...

    La galerie chez ma sœur en Guadeloupe...

     

     

     

     

     

    La grande table est mise pour toute la famille qui reste pour le dîner.

     

    Le temps s'arrête bon enfant.

     

    Baignées d'azur, éclaboussées de soleil, tissées de milles joies et de petits bonheurs, de lumineuses journées et longues nuits chaudes, les vacances doucement s'effilochent...

     

    Mais voilà que le temps, brutalement réajuste son vol, il abrège les nuits et fait courir les jours, les vacances se terminent et la nuit arrive, il faut repartir. 

     

    <<<<<<<<<

     

    C'est le texte que j'ai retrouvé dans mon livre d'or.

     

    Ce fut un séjour merveilleux, un séjour tout en douceur, que je garde pour toujours dans le fond de mon cœur.

     

    Je vous l'offre aujourd'hui, pour un ensoleillement maximum !

     

    Livia

     

     


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    Avant d'avoir lu cet article sur le Purgatoire, j'imaginais ce dernier, un peu comme l'image ci-dessous :

    Le Purgatoire...

    Aride, désert et sans grâce...

     

    (image internet)

     

    Mais après, je l'imagine plutôt comme l'image ci-dessous :

    Le Purgatoire...

     Verdoyant et riant avec la Lumière toute proche de l'autre côté de la barrière...

     

    (image internet)

     

     



     

    Le purgatoire est un temps de purification qui nous permet d’avoir un cœur parfaitement ajusté à l’Amour éternel et de voir Dieu dans sa plénitude infinie.

     

    Le 2 novembre, jour de la commémoration de tous les fidèles défunts, nous prions pour les proches qui nous ont quittés. Nous supplions le Seigneur en leur faveur parce que nous pensons qu’ils ne sont ni au Paradis (ils n’auraient plus besoin de nos prières), ni en enfer (ce serait trop tard !).

     

    On appelle Purgatoire cet état intermédiaire entre Paradis et Enfer. Mais quelle réalité recouvre exactement ce terme ? Et nos chers défunts y souffrent-ils ? Ce sont là des questions pertinentes car elles touchent la destinée de ceux auxquels nos cœurs sont attachés.

     

    L’existence du Purgatoire est une bonne nouvelle

     

    Longtemps le Purgatoire a eu mauvaise réputation. Il était décrit comme un lieu d’intenses souffrances, un séjour peu hospitalier et qui ne donnait pas franchement envie de considérer les fins dernières de l’homme ! Certes, il serait démagogique de le peindre maintenant, en guise de compensation, comme un havre de délices. Mais si les âmes qui s’y trouvent ne baignent pas dans l’allégresse, cela tient à leur besoin d’être purifiées avant d’entrer dans la maison du Père. Aussi l’existence du Purgatoire n’est-elle pas une mauvaise nouvelle. Elle relève d’une nécessité : ne peut voir Dieu que celui qui a un cœur ajusté à l’Amour éternel. Et comme le nôtre est rarement converti aux Béatitudes au moment de notre décès, il convient que le Seigneur le « travaille », comme un potier, afin d’en faire une œuvre digne d’entrer dans la Jérusalem céleste. Le Catéchisme de l’Église catholique enseigne que « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel » (CEC n° 1030).

     

    Le purgatoire est un lieu d'espérance

     

    Cependant, au Purgatoire, la peine des défunts est atténuée par l’espérance assurée d’entrer un jour au paradis et de voir Dieu. Le purgatoire, plus qu’une session de rattrapage, est surtout une école de l’amour et du bonheur. L’âme y est autant tournée vers l’avenir d’éternité qui l’attend que vers ses déficiences passées.

     

    Que ces considérations ne nous interdisent pas cependant de prier pour les âmes qui s’y trouvent afin de hâter leur délivrance !

     

     

     

     

     

     

     

     



     

     

     


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    Beaucoup de gens aujourd'hui, veulent quitter les villes pour se retirer à la campagne, oui mais, ils veulent une campagne propre, sans bêtes, sans bruits, bref, une campagne aseptisée qui leur ressemblerait !

     

    J'ai lu un texte très édifiant, racontant comment les coqs (enfin leur propriétaire) sont déférés devant les juges, afin qu'on leur coupe le sifflet pour qu'ils arrêtent de chanter aux aurores !

     

    Livia

     

     

     

    Laissez les coqs chanter...

    Plaidoyer pour le coq

     

     

     

    Connaissez-vous les néoruraux. Ce sont des citadins qui, à l’âge de la retraite, se disent comme Bouvard à Pécuchet : « Comme on serait bien à la campagne ! » Or, à peine arrivés, ils découvrent que leur choix ne va pas sans "nuisances". Sonores en particulier. Dont le coq !

     

    À la campagne, les chiens jappent, les vaches meuglent, les moutons bêlent. Cette déconvenue contrarie parfois le choix de la vie rurale caressé depuis longtemps par d’anciens citadins. Or aujourd'hui, toute irritation se judiciarise. Ceux qu’il est convenu d’appeler les néoruraux intentent parfois un procès au coq du voisin, aux cloches du curé. Depuis peu au pestilentiel pesticide du paysan. Il leur faut une campagne aseptisée. Sans pollution sonore ni olfactive. Pour tout homme de bon sens, de tels titres dans la presse au-dessus de deux ou trois colonnes tiennent d’un canular assez réussi. Mais l’information récurrente est sérieuse. Les procès se multiplient, et les maires ou députés défenseurs de la campagne envisagent de faire classer son « patrimoine sensoriel » pour le mettre à l’abri. On se frotte les yeux. Mais non, ce n’est pas un énorme canular, comme ceux des Copains de Jules Romains, c’est sérieux.

     

    Ridicule, grotesque — mais sérieux.

     

     

     

     

     

    Laissez les coqs chanter...

     

    Si le coq est bien connu pour être l’emblème gaulois par excellence, il présente aussi une force symbolique à plus d’un titre dans le christianisme, ce qui explique qu’il trône souvent fièrement au sommet des flèches de nos églises. Animal annonçant la lumière, il est aussi celui qui souligne le reniement de saint Pierre lors de la condamnation de Jésus à la crucifixion. Le fier volatile partage avec d’autres le mérite de représenter le Christ en faisant retentir dans la nuit sa voix perçante annonçant la clarté, le fameux Gallicinium invitant les fidèles à la prière matinale… 

     

     

     

    La symbolique chrétienne pardonne tout au coq. Oiseau de l’aube, pourvu d’un cri vainqueur, elle ne voit en lui que ce guetteur qui annonce la lumière quand il fait encore nuit — le héraut de la Résurrection. Qui nous le dit ? De très anciens poètes latins, ruraux, de profonde campagne, qui avaient le sens des choses de la nature. Et de ce que chacune signifie dans l’ordre surnaturel, par le biais du symbole. Alors ils ont chanté le coq, louange et reconnaissance pour ses services. Et leurs poèmes ont fourni leur psalmodie aux moines, ruraux eux aussi mais qui se lèvent tôt, à matines ou à laudes.

     

    « Le héraut du jour déjà sonne,
    Le veilleur de la nuit profonde »

     



     

    Il faudrait citer plus avant cette hymne ambrosienne (d’époque et de facture de saint Ambroise). Elle est de toute beauté, elle dit tellement vrai sur l’aube qui ouvre chaque jour que fait le Seigneur. Rimbaud lui-même, dans sa terrible Saison en enfer, en pousse un cri de saisissement : « Au chant du coq, — ad matutinum, au Christus venit, — dans les plus sombres villes ».

     

    Passe pour le coq, puisque c’est la nature, diront peut-être les néoruraux. Mais les cloches ! Ils se plaignent des cloches qui sonnent trop tôt. Au moment où ils se rendorment après le coq. C’est l’angélus. Il faut leur dire que ce n’est pas une fantaisie, un caprice : c’est une prière de reconnaissance qui rappelle l’avènement de notre Salut. L’ange annonce à une jeune fille du nom de Marie que, si elle veut bien, les temps sont accomplis pour la naissance d’un Enfant qui vient sauver les hommes. Fiat, dit-elle. Les cloches le font savoir trois fois le jour. À leurs tintements fuient les dieux païens, les démons regagnent l’enfer, les fées courent aux abris. Et ce sont les anges qui volent par les chemins. Les néoruraux retrouvent enfin le sommeil — sans savoir à qui ils le doivent.

     

    Bernard Plessy

     



     

    J'ai trouvé sur un site la prière de saint Ambroise à la gloire du coq, que je vous offre ci-dessous :

     

     

     

    Laissez les coqs chanter...

    Saint Ambroise

    Eternel créateur du monde,
    toi qui gouvernes les nuits et les jours
    fais succéder les temps aux temps
    pour alléger la lassitude

    Le hérault du jour déjà sonne
    le veilleur de la nuit profonde,
    clarté nocturne aux voyageurs,
    séparant la nuit de la nuit.

    Par lui réveillé, Astre porteur de lumière
    Délivre le ciel des ténèbres,
    par lui tout le chœur des rôdeurs
    abandonne les voies du mal.

    Par lui le marin reprend force
    et la houle des flots s’apaise ;
    La Pierre même de l’Eglise
    à son chant a lavé sa faute.

    Levons nous donc avec courage ;
    le coq éveille ceux qui gisent,
    invective les somnolents ;
    le coq confond les renégats

    Au chant du coq, l’espoir renaît,
    la santé revient aux malades,
    l’arme du bandit se rengaine,
    la foi s’en retourne aux pécheurs.

    Jésus, regarde qui chancelle
    et par ta vue corrige-nous
    sous ton regard, nos faux pas cessent,
    nos pleurs effacent notre faute.

    Reprends ton éclat dans nos âmes,
    dissipe le sommeil du cœur ;
    pour toi d’abord, que nos voix sonnent :
    acquittons nos vœux envers toi.

    La Prière de Saint Ambroise « Éternel créateur du monde » :

     


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    Nous avons laissé derrière nous, la Toussaint et le jour des morts, après ces deux fêtes, les cimetières de France regorgent de fleurs en tous genres, mais ce sont les chrysanthèmes qui dominent de toutes les couleurs... mais le plus souvent couleur or.

     

    Mais d'où viennent-ils ?

     

    Livia

     

    Les chrysanthèmes de la Toussaint...

    Chrysanthèmes de la Toussaint...

     

    (image internet)

     

     

     

    Les chrysanthèmes, dont l’étymologie grecque signifie « feuille d’or », sont les fleurs les plus achetées chaque année pour la Toussaint. Elles viennent orner les tombes, à la mémoire des défunts. Mais d’où vient cette tradition ?

     

    Alors qu’en Asie, le chrysanthème est un symbole de félicité, en France et en Belgique il est associé à la mort, faisant figure d’exception culturelle. En effet, il est traditionnellement choisi pour fleurir les tombes, le 2 novembre, jour de commémoration des défunts. Mais alors, pourquoi les chrysanthèmes sont-elles devenues les fleurs indissociables de la Toussaint ?

     

    Fleurir une tombe avec des chrysanthèmes, c'est une tradition assez récente

     

    Jusqu’au XIXe siècle, la coutume voulait que l’on dispose des bougies sur les tombes des cimetières pour honorer ses proches, mais les flammes des bougies ont peu à peu été remplacées par les chrysanthèmes d’automne. L’explication est à chercher du côté de la Grande Guerre…

     

    C’est en effet en 1919, à l’occasion du premier anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918, qui célébrait la fin des combats de la Première Guerre Mondiale, que le président Raymond Poincaré a appelé les français à fleurir les tombes des soldats morts au front. Le chrysanthème fut choisi pour deux raisons : il fleurit durant cette période et résiste aux basses températures. Suite à cette anecdote, les français ont également pris l’habitude d’utiliser le chrysanthème pour décorer les tombes de leurs proches, à l’occasion du jour férié de la Toussaint.

     

    L'histoire des chrysanthèmes commence en Chine, il y a 3000 ans, où le chrysanthème était cultivé pour l’ornement, l’alimentation et la pharmacopée. Nommés « Ju Hua » en chinois, les chrysanthèmes de couleur jaune et blanche sont notamment utilisés en infusions, pour leurs vertus calmantes et anti-vieillissantes.

     

    Introduit au Japon à partir du VIIIe siècle, son succès fût tel qu’il devint le symbole de l’empereur et l’emblème du pays. L’ordre du chrysanthème est en effet la plus haute distinction du Japon, décernée aux personnalités d’honneur. On retrouve d’ailleurs le symbole de la fleur sur les passeports japonais.

     

    Les premiers spécimens de chrysanthèmes à pompon sont arrivés au XVIIe siècle en Europe et les variétés à grandes fleurs furent introduites, un siècle plus tard. C’est le navigateur marseillais Pierre Blancard qui en 1789, a trouvé des descriptions de la fleur en Hollande, où elle fût importée.

     

    En France, son succès a pris de l’ampleur à partir de la Belle Époque, c’est-à-dire entre le XIXème et le début du XXème siècle, avec la mode du style japonais, devenant un motif récurrent de l’Art Nouveau.

     

    La symbolique heureuse du chrysanthème

     

    En Asie, le chrysanthème est synonyme de bonheur et d’amour. Selon un proverbe chinois : « Si vous souhaitez être heureux pour une vie, cultivez des chrysanthèmes ». Comme le relate Dominique  Pen Du dans Le petit livre des fleurs, paru aux éditions du Chêne, les Japonais lui prêtent une naissance divine, d’après la légende suivante : « Un jour que Dieu Izanagi se purifiait dans l’eau d’un fleuve, ses vêtement jetés à terre se changèrent en douze dieux et ses bijoux en trois fleurs : un iris, un lotus et un chrysanthème ».

     

    Suite aux nombreuses hybridations dont la fleur a fait l’objet, il en existe aujourd’hui environ une centaine d’espèces, offrant une grande variété de couleurs. Sa symbolique d’amour et de bonheur en fait une plante privilégiée pour les mariages : le blanc traduisant un amour pur, symbolisant la fidélité, le rouge incarnant l’amour et le jaune tout comme le rose, symbolisant un amour plus fragile...

     


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    Pour changer, les gauchos mettent des bâtons dans les roues des trains afin de les empêcher de rouler, prenant en otage les usagers empêchant en même temps leur libre circulation !

     

    Ces grèves intempestives, furent la galère pour certains : la fille d'une de mes amies est restée coincée chez ses amies, ses parents ont été obligés de faire pas mal de kilomètres pour aller la rechercher !

     

    Le petit encart ci-dessous lu chez une aminaute m'a beaucoup amusée et je constate avec plaisir que je n'étais pas seule à détester ces trains-là.

     

     

     

    SNCF & Connexion...

     

     

    Il faut dire que ces problèmes de trains qui ne partaient jamais à la même heure et gambergeaient en route chacun à sa guise (déjà), c'était une réelle horreur et une vraie galère quand il fallait calculer leur vitesse et l'heure de leur arrivée respective, je détestais cordialement ces problèmes-là.

     

    Ils me donnaient des palpitations et les notes obtenues n'étaient guère reluisantes elles se retrouvaient toujours... en queue de train.

     

    Les écoliers d'aujourd'hui peuvent donc remercier les grévistes qui leur évitent ces satanés problèmes puisqu'il n'y a plus rien à calculer !

     

    Et toujours chez la même aminaute, cet autre petit encart, m'a aussi beaucoup amusée.

     

     

     

    SNCF & Connexion...

    Les deux gamins sont en expectative.

     

    Ils se rendent compte qu'il y a quelque chose qui cloche.

     

    Comment fait-on marcher ce truc ?

     

    Pas de prise de courant pour le recharger alors qu'il est à plat !

     

    Pas de prise USB, pour le connecter ?

     

    Mystères !

     

    Livia

     

     


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