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    Cette majestueuse tenture ornait autrefois le chœur de Notre-Dame de Paris, elle se trouve aujourd'hui en la cathédrale Notre-Dame de Strasbourg.

     

    L'archange Gabriel qui descend du ciel sur un nuage, environné d'une douzaine d'angelots, surprend Marie dans sa prière. Il lui apporte l'annonce qu'elle sera la mère du Messie. Il désigne le Père éternel du doigt de sa main droite. Il tient une branche de lis de la main gauche ; c'est un attribut traditionnel de la virginité de Marie. Dieu se penche au balcon et envoie la colombe du Saint-Esprit vers Marie dans un rayon de lumière dorée. La Vierge a une attitude humble et recueillie. Elle est agenouillée à son prie-Dieu. La richesse de décor – les tentures, pilastres ioniques en pierre comme dans une église – souligne la solennité de l'instant de l'Incarnation du Fils de Dieu. Entre les deux protagonistes, un grand pot en terre, près de la corbeille à ouvrage de Marie posée sur le sol, contient un grand bouquet de fleurs emblématiques de la Sainte Vierge : roses et lis.

     

    Cette tenture est intimement liée à l'histoire de la France. En 1638, le roi Louis XIII, qui n'a pas encore d'enfants après sept ans de mariage avec Anne d'Autriche, fait le vœu de consacrer son royaume à la Vierge Marie, et de construire un nouveau maître-autel dans la cathédrale, si le Ciel lui accorde un héritier. Le cardinal de Richelieu, ministre de Louis XIII, s'associe à ce vœu en commandant une tenture de tapisseries à un atelier de lissiers parisiens, celui de Pierre Damour. La commande est passée par l'intermédiaire de son secrétaire Michel Le Masle. De nombreuses communautés religieuses prient à cette intention dans toute la France. Neuf mois plus tard, naît Louis-Dieudonné, le futur Louis XIV.

     

    Une tenture est un ensemble de plusieurs « pièces » de tapisserie. Celle-ci en comporte quatorze, tissées en fil de laine et de soie, d'or et d'argent, déroulant sur soixante-quinze mètres de long la vie de la Vierge, et mettant en scène 600 personnages, sur 350 m2 . Elle fut tissée entre 1638 et 1657. Il était fréquent, depuis le Moyen-Âge, d'orner de tapisseries le chœur des cathédrales, aussi bien pour des raisons liturgiques – rehausser la beauté et la solennité des cérémonies – que pratiques – couper un peu les courants d'air, en ces siècles d'hivers rigoureux.

     

    Lors d'une réorganisation de chœur de Notre-Dame, de 1699 à 1717, où Robert de Cotte crée un nouveau décor de boiseries sculptées et de tableaux, le goût avait déjà changé, et le chapitre des chanoines trouva que les tapisseries étaient démodées. De plus elles étaient devenues inutiles avec ce nouvel emménagement. Elles auraient pu être déplacées dans la nef et accrochées entre les piliers, mais on ne les aimait plus, et de toutes façon, jusqu'à la Révolution, tous les piliers de Notre-Dame étaient déjà ornés de grands tableaux. Elles ne furent donc pas remises en place, mais éparpillées entre plusieurs églises de la capitale. Puis en 1739 le chapitre de la cathédrale de Strasbourg acheta l'ensemble, qui s'y trouve toujours. La tenture est suspendue dans la nef de la cathédrale de Strasbourg – et non dans le chœur comme à Notre-Dame de Paris – tous les ans du début de l'Avent à l'Epiphanie.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

    L'Annonciation

     

    Charles Poerson

     

    (esquisse d'une des pièces de tenture de Notre-Dame de Paris )

     

     


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    Pour ce Café Thé N°167, Brigitte allias écureuilbleu vous pouvez voir son blog sur ce lien https://www.unebonnenouvelleparjour.com/ nous invite à parler d'un joli compliment.

     

    Pour ce 167ème Café Thé, je vous propose de nous raconter dans quelles circonstances, vous avez adressé un joli compliment, à un proche ou un inconnu, ou avez reçu un compliment qui vous a ému (e) et/ou boosté(e).

     

     

    Les albums des souvenirs d'avant...

     

    (ma photo)

     

     

     

    Un vaste programme que ce compliment là, il faut que je fasse appel à mes souvenirs, car on ne me fait plus guère de compliments aujourd'hui.

     

    En fait, depuis la mort de mon époux en 2016, (il me faisait beaucoup de compliments) je n'ai pas souvent de compliments et moi, sans en être avare, je ne fais pas beaucoup de compliments, car il faut se méfier des gens qui complimentent à tout va, leurs compliments ne sont pas toujours très crédibles, c'est souvent pour la galerie qu'ils sont lancés, ou histoire de parler (du moins c'est mon avis, étant d'une nature très méfiante), vous comprendrez pourquoi ce sujet a été un peu ardu pour moi.

     

    Alors quand ma dernière petite fille, durant les vacances de février, m'a gratifié d'un joli compliment en regardant les photos dans mes albums, un compliment comme savent en faire les enfants, sans fards et sans artifices, elle m'a dit avec un beau sourire : « Mamie tu étais très belle avant ! »

     

    C'était en effet bien avant ! Pas avant le déluge quand même, mais juste un avant où la jeunesse me nimbait de joie de vivre.

     

    Cet avant que je n'aurait jamais voulu quitter, cet avant où nous étions heureux, tout mon petit monde était encore vivant, les grands-parents, les parents, les frères et sœurs et leurs conjoints, (beaucoup sont partis depuis)... un avant que je trouve merveilleux aujourd'hui, même s'il ne l'était pas pleinement avant, mais... nous étions jeunes, insouciants, (apparemment beaux aux dires de ma petite fille), et surtout... en bonne santé.

     

    Cependant ce compliment « d'avant », m'a quand même fait très plaisir, car les enfants ne sont pas très prolixes en compliments, surtout cette petite fille là, j'ai donc savouré mon compliment avec bonheur et remercié ma Jeannette.

     

    Livia

     

     


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    Mercredi 27 décembre 2023

     

    C'est la pleine lune ce soir.

     

    Le tableau de Charles Léandre ci-dessous, m'a inspiré un petit poème en l'honneur de Séléné.

     

    On y voit Pierrot et Colombine, mais ?... ne serait-ce le chat de la Mère Michel, que l'on aperçoit là ?

     

    La pauvre Mère Michel va encore pleurer son chat et crier par la fenêtre pour qu'on le lui rende...

     

    Heureusement, le Père Lustucru ira la rassurer sur le sort de son vagabond de chat !

     

     

    Pierrot et Colombine

     

    Charles Léandre

     

     

     

    Au clair de la lune

     

    Ce soir Séléné, est toute ronde,

     

    Elle veut régner dans le ciel de décembre,

     

    Séléné est capricieuse et n'en fait qu'à sa tête.

     

    Et jamais rien n'arrête son ascension.

     

    Mais une écharpe de nuages vaporeux

     

    L'enrubanne de brume et la cache à nos yeux.

     

    Le pauvre Pierrot la guette par le fenêtre,

     

    Et Colombine attend à ses côtés,

     

    Ils aimeraient chanter d'un seul cœur,

     

    Pour la reine de la nuit,

     

    Le chat de la Mère Michel est là aussi,

     

    Ce va-nu-pied a oublié sa pauvre maîtresse,

     

    Il espère se trouver une compagne ce soir.

     

    Et miauler de concert avec elle,

     

    Toute la nuit sous les rayons de la lune...

     

    Livia

     

     


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    Le 9 août dernier nous fêtions sainte Edith Stein

     

     

     

    Edith Stein en 1920

     

    (image wikipédia)

     

     

    Philosophe et théologienne allemande d'origine juive devenue religieuse carmélite, sainte Thérèse-

    Bénédicte de la Croix (1891-1942) a été déportée à Auschwitz où elle est morte.

    Son héritage permet de découvrir une vision vibrante de la féminité, une théologie de la femme qui

    a influencé la pensée du pape Jean Paul II.

     

    1er pilier : la réceptivité

    Selon Edith Stein les femmes ont un grand désir de donner et de recevoir l’amour. Ce désir « s’élève au-

    dessus d’une existence quotidienne pour entrer dans la réalité d’une personne meilleure ». Notre désir de

    recevoir l’amour nous rend vulnérables et, surtout, il nous fait apparaître plus faibles.

    La personne qui s’efforce de démontrer sa puissance et sa domination n’admettra jamais qu’elle a besoin

    de quoique ce soit d’une autre personne.

    Mais ce qu’Edith Stein met en évidence, c’est que la réceptivité à l’amour nous élève et qu’elle accroît

    notre compréhension du monde.

     

    2e pilier : la générosité

    Edith Stein insiste sur la générosité du don en retour. Selon elle, il existe une âme typiquement féminine

    qui « dans l’expérience, se révèle sensible aux réalités personnelles, à l’harmonie, à la globalité (…)

    L’attention de la femme est donc naturellement portée sur les personnes alors que l’expérience nous

    montre que l’homme aspire davantage à l’efficacité extérieure de sorte qu’il se concentre sur les actions

    objectives (…) L’âme féminine vit plus fort et elle est davantage présente dans toutes les parties de son

    corps.

    Elle est touchée intérieurement par tout ce qui lui arrive, alors que, chez l’homme, le corps a davantage

    le caractère d’un outil, qui lui sert dans son travail, ce qui implique un certain éloignement».

    Cette ouverture du cœur et de l’esprit renforce l’âme et la vie spirituelle.

    Ce qui produit un grand paradoxe : lorsque nous sortons de nous-mêmes afin de devenir une bénédiction

    pour les autres, nous nous améliorons. Et c’est cette attitude de générosité qui nous rend heureux.

     

    3e pilier : la dignité

    « Chaque femme qui vit dans la lumière de l’éternité peut répondre à sa vocation, peu importe qu’elle

    soit dans le mariage, dans une communauté religieuse, ou dans un métier dans le monde ». Les femmes

    sont capables d’exprimer leur féminité de très nombreuses manières. Edith Stein définit ainsi trois

    grandes catégories d’état de vie possible pour la femme : épouse-mère, célibataire « dans le monde » et

    célibataire consacrée dans la vie religieuse.

    Pour elle, toutes les femmes qui se laissent guider par Dieu accomplissent la signification profonde de la

    féminité car les femmes sont particulièrement intuitives pour découvrir comment aimer. Être féminine,

    ce n’est pas répondre à tout un ensemble d’attentes ou d’idéaux arbitraires. Cela signifie que partout où

    la vie nous mène, chaque situation peut être anoblie et par l’amour.

     

    4e pilier : la maternité

    La philosophe allemande pense que toutes les femmes ressentent le besoin physique de devenir mère.

    Elle même n’a pas eu d’enfants. Mais elle croyait que toutes les femmes possédaient un instinct

    maternel. Selon elle, « les femmes cherchent naturellement à embrasser ce qui est vivant, personnel et

    entier.

    Chérir, protéger, nourrir et éduquer est un désir naturel et maternel ».En d’autres termes, les femmes

    donnent la vie et la nourrissent naturellement.

    L’amour féminin est une impulsion naturelle qui est capable non seulement de mettre au monde des

    enfants, mais aussi de rendre les rêves possibles et d’aider ainsi à la croissance des autres.

    Edith Stein montre ainsi le chemin d’une féminité qui retrouve sa dignité.

    Elle reconnaît la valeur irremplaçable de la femme et redécouvre sa manière particulière d’apporter

    l’amour au monde.


    Les pensées d’Edith Stein volent très haut, nous sommes loin des propos des féministes qui prônent

    la révolte contre les hommes et se baladent à demi nue dans les rues, en prétendant que c’est cela

    la liberté !


    Livia

     

     

     


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    Le soleil étant de retour sur la Bretagne – Ouf – nous avons été nous

     

    balader sur la côte sauvage à Quiberon – Kiberen en breton – nous

     

    nous sommes promenées ma fille et moi sur le sentier côtier tout en

     

    haut des falaises.

     

     

     

    La mer était encore un peu agitée – pas tout à fait remise du passage

     

    de Tony-la-tempête – le vent, lui aussi soufflait encore un peu

     

    ébouriffant tous les promeneurs, mais la balade en valait la peine, en

     

    général il y a toujours un peu de vent sur cette côte.

     

     

     

    Nous y avons rencontré des natifs d’Aix-en-Provence en vacances

     

    chez nous et avons bavardé avec eux, des gens charmants, qui étaient

     

    ravis, nous ont- ils dit, de se balader sous la pluie en cirés jaunes

     

    comme les pêcheurs bretons, car ils étaient venus en Bretagne

     

    espérant bien trouver de la fraîcheur, ils n’ont pas été déçus, ils ont eu

     

    très frais, nous n’avions la semaine dernière, que 12° le matin !

     

     

     

    Ils étaient beaucoup plus sympathiques que les petits bêcheurs sous

     

    l’abri bus à Vannes.

     

     

    La mer dans le creux des rochers…

     

    (ma photo)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Après la balade nous avons été dans le bourg de Quiberon,

     

    accompagnées par les Aixois, pour acheter la spécialité bretonne :

     

    les kouign amann – ce sont les meilleurs que j’ai goûté, dans le

     

    Morbihan – puis comme tous les ans, nous avons été voir des cousins

     

    à Saint-Pierre Quiberon – après avoir dit au-revoir aux aixois – où

     

    nous avons pris le thé en dégustant lesdits Kouign amann, sur la

     

    terrasse derrière la maison qui surplombe la mer.

     

     

     

    Nous avons passé une très belle après midi.

     

     

     

    Livia

     

     

     

    La maison de vacances des cousins nichée dans la verdure…

     

    (ma photo)

     

     

     

     

     

     


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