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Amazones...
Copie romaine de l’Amazone blessée de Polyclète.
(Musée du Capitole)
Copie romaine de l’Amazone blessée de Phidias.
(Musée du Capitole)
Copie de l’Amazone blessée de Crésilas
(Antikensammlung Staatliche Museen Berlin)
LES AMAZONES
L’historien Diodore de Sicile, 1er siècle avant J.C. (que certains historiens actuels considèrent comme une source peu fiable), décrit des amazones en Lybie, nom qui à cette époque englobait toute l’Afrique du Nord à l’ouest de l’Egypte. Cet Empire d’Amazones était une gynécocratie, c’est-à-dire que seules les femmes étaient autorisées à détenir des fonctions officielles, y compris les fonctions militaires. Selon la légende, le pays était dirigé par une reine, Myrine, qui avec trente mille femmes fantassins et trois mille cavalières traversa l’Egypte et la Syrie, et monta jusqu’à la mer Egée en soumettant une série d’armée mâles sur son chemin. Lorsque la reine Myrine finit par être vaincue, son armée fut dispersée.
L’armée de Myrine laissa pourtant des traces dans la région. Les femmes d’Anatolie prirent les armes pour écraser une invasion du Caucase, après que les soldats mâles eurent été anéantis dans un vaste génocide. Ces femmes étaient entraînées à la pratique de toutes sortes d’armes, y compris l’arc, l’épée, la hache de combat et la lance. Elles copièrent les cottes de mailles en bronze et les armures des grecs.
Elles rejetaient le mariage, le considérant comme une soumission, cependant une femme qui avait tué un homme au combat avait le droit d’abandonner sa virginité, et pour la survivance de la race, choisissait un homme, en général très beau, et pratiquait avec lui les jeux de l’amour…
Extrait de Diodore de Sicile
Les greco/romains s’inspirants de cette légende ont sculpté de nombreuses Amazones et des amazomachies, (Combat entre greco/romain et Amazones).
Amazomachies : combat entre Amazones et Grecs 2e siècle après J.C.
(Musée du Capitole)
Les Amazones des Maîtres qui prirent part au concours d’Ephèse au 5e siècle avant J.C se ressemblent, en répétant un type établi consacré par la tradition, chaque sculpteur, fait de sa version un être moral différent.
L’Amazone de Phidias est la plus féminine des trois, bien qu’elle soit armée, (c’était la statue préférée de l’Empereur Hadrien) celles de Polyclète et de Crésilas ont des points communs, elles sont entre autre plus virils.
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Commentaires
A ECUREUIL BLEU 33
Les Amazones antiques sont-elles dangereuses ? Non, je ne le pense pas! Celles d'aujourd'hui, par contre le sont beaucoup plus, et ce sont celles-là qu'il faut craindre! Bisous
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Les amazones m'ont toujours un peu effrayée... Bisous Chantal