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    Etoile au grand large

     

    C'est le titre d'un livre que je viens de terminer, un livre qui ouvre grand les portes du cœur et de l'âme...

     

    Et si en compagnie de Guy de Larigaudie, nous allions dans les champs et les bois pour flâner ?

    Flânerie dans un champs de colza au Camp de César à Saint-Avé *...
    (c'est une jolie balade que nous faisons assez souvent autour de Saint-Avé)
    (photo de ma petite fille)
    Exraits :
    Il nous faut réapprendre la flânerie. Non pas celle où l’on promène un cœur vide et une âme sans pensée. Mais la flânerie féconde qui est comme une retraite en soi-même.
    Au hasard des milles promenades solitaires, on découvre plus de trésors que n’en contiendront jamais tous les lagons secrets des îles de corail.
    Il y a tant de profit à marcher sans but, seul dans la campagne, dans ce silence que l’on écoute avec stupeur à la descente de chemin de fer ou de voiture en venant de Paris.
    La trépidation mécanique et le grondement sourd des grandes cités se sont tus.
    Le claquement d’un sabot sur les pierres, la plainte d’une charrue ou d’un joug, un oiseau qui chante, une eau qui murmure, un troupeau d’oies en alerte au passage du facteur, tous ces bruits ne rompent pas le calme mais remplissent et animent le silence.
    Seules montent ces résonances du vent, de l’eau, des plantes, des bêtes et des hommes qui sont comme la respiration du monde.
    Il fait bon muser, prêtant l’oreille à cette longue chanson de la terre. Elle est propice aux souvenirs, aux rêves d’avenir, à la conversation familière avec Dieu. Elle est féconde, parce qu’il est plus facile de se sculpter une vie plus belle lorsque l’on peut la rêver ainsi avant de la vivre.
    Il faut nous habituer au cœur à cœur avec Dieu, dans la solitude et le silence de sa création. »
    Guy de Larigaudie


    *Le Camp de César :

    En l’absence de fouilles archéologiques, le site du camp de César garde encore beaucoup de secrets. L’hypothèse la plus avancée est l’occupation à l’âge du Fer, puis à l’époque gallo-romaine.
    Longtemps appelé Castel Ker Nevé, le nom de Camp de César lui a été donné au XIXème siècle au moment où historiens et premiers archéologues commencent à s’intéresser aux mégalithes.
    En 56 av J.C., les armées de l’Empereur romain Jules César battent les Venètes réputés pour leur qualité de marins. Avec la Pax Romana, la cité des Venètes devient Darioritum. Pour en défendre l’accès, ce lieu en hauteur occupe une position géographique stratégique. La déclivité du terrain offre au sud une vue sur Vannes et le Golfe du Morbihan et à l’est un aplomb de plus de 50 mètres sur la vallée resserrée.
    Cet oppidum ou place forte a été érigé sur un sommet escarpé selon le système de défense de promontoire barré, défendu par des remparts doublés de fossés taillés dans la roche. A l'entrée du site, un œil averti peut encore en discerner les contours.
    Sur la commune de Saint Avé, d’autres sites ont révélé l’existence d’une villa romaine à Tréalvé et des objets comme des céramiques, meules, amphore, tuiles dont certains sont conservés au Musée Château Gaillard de Vannes.
    Le Camp de César est classé au titre des Monuments Historiques depuis 1973.
    En hiver, il est possible d’apercevoir sur le versant nord du site, la Chapelle Notre Dame des Mille Secours de Mangolérian.

     

     



     


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    Vol de mouettes

    (image internet)

    Les paroles mais surtout les promesse s'envolent aussi vite que les mouettes ci-dessus, surtout en ce moment de pré-élections, chacun y va de sa chanson en espérant que tout le monde la chantera...

    Mais comme dit le proverbe français ci-dessous :

    Les paroles n'engagent que ceux qui les écoutent.

     

    « Les promesse n'engagent pas ceux qui les font ; mais ceux à qui on les faits »

    Georges Zlgozy

     

    Il n'y a que deux façons de vivre sa vie. L'une en faisant comme si rien n'était un miracle, l'autre en faisant comme si tout était un miracle ;

    Albert Einstein

     

    La beauté du corps est un voyageur qui passe, la beauté du cœur est un ami qui reste

    Saint Exupéry

     

    « Je t'aime dans le temps. Je t'aimerai jusqu'au bout du temps. Et quand le temps sera écoulé, alors, je t'aurai aimée. Et rien de cet amour, comme rien de ce qui a été, ne pourra jamais être effacé. »

    Jean D'Ormesson

     

    N'oublie jamais que tout est éphémère, alors tu ne seras jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin.

    Socrate


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    Nous avons été séquestrés durant les deux confinements contre le virus, ces confinements chez certains ont été si tragiquement vécus qu'ils ont entraîné des dépressions nerveuses ou «Nervous bregdown » dixit Michel Audiard dans les Tontons flingueurs.

     

    Il paraît même que les psychiatres sont débordés depuis.

     

    Pour rester en forme, il nous faut donc sortir, voir du monde et autant que possible « rire » !

     

    De grands penseurs, d'Aristote en passant par saint Thomas d'Aquin et La Fontaine, confortent cette idée que l'homme n'est pas fait pour vivre seul, enfermé et sans joie !

     

    Livia

     

    Les vertus du rire...

     

    Rire fleuri...

     

    (image pixabay)

     

     

     

     

     

    Aristote l'avait déjà dit il y a bien longtemps :

     

    « L’homme est le seul animal qui rit  »

     

     

     

    Je suis tout à fait d'accord avec Nicolas de Chamfort qui affirme :

     

    «La plus perdue de toutes les journées est celle où l'on n'a pas ri»

     

     

     

    La Fontaine, quand à lui, nous conte l'histoire d'un pauvre lièvre et d'un ours malheureux enfermés tout deux en leur logis...

     

    Un Lièvre en son gîte songeait
    (Car que faire en un gîte, à moins que l’on ne songe ?)
    Dans un profond ennui ce Lièvre se plongeait :
    Cet animal est triste, et la crainte le ronge.  »

     

     

     

     

     

    « Certain ours montagnard, ours à demi léché »

     

    « Confiné par le sort dans un bois solitaire,
    Nouveau Bellérophon vivait seul et caché :
    Il fût devenu fou... »

     

    ... la raison d’ordinaire,
    N’habite pas longtemps chez les gens séquestrés. »

     

     

     

    Saint Thomas d'Aquin est si convaincu de la salubrité du rire qu’il dresse un véritable réquisitoire contre les rabat-joie et autres pisse-vinaigre :

     

    « Tout ce qui, dans les actions humaines s’oppose à la raison est vicieux. Or il est contraire à la raison d’être un poids pour les autres, lorsque par exemple on n’offre rien de plaisant, et qu’on empêche aussi les autres de se réjouir. Ceux qui refusent le jeu ne disent jamais de drôleries et rebutent ceux qui en disent, parce qu’ils n’acceptent pas les jeux modérés des autres. C’est pourquoi ceux-là sont vicieux, et on les appelle, avec Aristote, “pénibles et lourds”  » (II-II 168, 4).

     

    « une certaine détente de l’esprit par rapport au devoir s’obtient par les paroles et les actions de jeu. Il appartient donc au sage et au vertueux d’en faire parfois usage » (II-II 168, 2).

     

     

     

    Enfin, si l’on peut rire de tout, on ne peut pas le faire n’importe quand, ni avec n’importe qui :

     

    « Il faut encore veiller, comme dans toutes les actions humaines, à ce que le jeu convienne aux personnes, aux temps et aux lieux, et qu’il soit bien ordonné selon les autres circonstances, c’est-à-dire qu’il soit digne du moment et de l’homme.  »

     

     

     

    Est-ce à dire qu’on ne puisse pas se moquer un peu de nos amis ? Non, pas du tout. L’essentiel est de ne pas manquer à la charité :

     

    « C’est faire preuve de bonne humeur que de lancer quelques légères railleries, non pour déshonorer ou peiner son prochain, mais plutôt pour s’amuser et par plaisanterie. On peut donc le faire sans péché, pourvu que l’on observe la retenue convenable. Mais si quelqu’un n’hésite pas à faire de la peine à celui auquel il adresse ses critiques plaisantes, du moment qu’il provoque les risées de l’entourage, il y a là quelque chose de vicieux » (II-II 72, 2).

     

     

     

    Bref, nous devons cultiver cette vertu régulatrice du rire et des jeux, qu’Aristote nommait l’« eutrapélie  ». Littéralement : la bonne tournure d’esprit, qui nous porte à trouver le côté plaisant des choses, dans une ambiance d’amitié et de respect de soi.

     

     

     

     

     

    Car comme nous le dit Martins Steffens :

     

    « Le pont, c'est l'art de faire de la distance, un lien ». 

     

     


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    Le jeudi 11 novembre, nous avons commémoré l'armistice de 1918, qui mit fin à quatre éprouvantes années de guerre.

     

    Cette guerre qui fut appelée la « Grande Guerre » elle mit l'Europe à feu et à sang...

     

    Elle fut aussi appelée la «Der des Der » et pourtant plus de 20 ans après les mêmes mirent  le monde encore à feu et à sang.

     

    Nous vivons dans un monde bouleversé, l'avenir est sombre et pourtant, siècle après siècle, depuis l'Antiquité, les écrivains ont alerté sur les méfaits de la guerre, mais les hommes n'en tiennent aucun compte et continuent de s'entre-tuer allègrement.

     

    De nos jours des guerres, sévissent malheureusement encore, ensanglante la planète et lancent sur les routes des peuples apeurés

     

    Chez nous tout les jours, la violence d'une guerre de religion, dont on tait le nom, tue aussi !

     

    Livia

     

     

    Sur les décombres...

     

    (image pixabay)

     



     



     

    «La paix nourrit le cultivateur, même sur des roches infertiles ; la guerre le détruit, même au milieu des plus riches campagnes.»
    Méandre IVe siècle avant J.-C.

     



     

    «La guerre, comme un torrent, balaye tout, entraîne tout.»
    Plutarque - Ier siècle après J.-C.

     



     

    «On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut.»
    Nicolas Machiavel (1513)

     



     

    «La guerre et la fureur semblent avoir établi parmi les hommes une demeure éternelle.»
    Jean-Baptiste Massillon (1742)

     



     

    «La guerre déchire le cœur des mères, des épouses, des amantes ; elle dépeuple les provinces, ravage les campagnes, réduit les villes en poudre.»
    Pigaut-Lebrun (1799)

     



     

    «Je voudrais voir les gens qui poussent à la guerre sur un champ de bataille.»
    François Ponsard (1852)

     



     

    «Il suffit d'un souffle de haine pour commencer une guerre.»
    Anatole France (1925)

     



     

     



     


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    Je vous propose des citations donnant des conseils judicieux pour vaincre la tristesse, car depuis l'Antiquité, les grands philosophes et écrivains essayent de la combattre.

     

     

    La vie desséchée par la tristesse ...

    (image pixabay)

     

     

    «La raison ne défend pas la tristesse, mais elle en modère l'excès.»

    «Quand la tristesse ne se guérit pas par le temps, il n'en faut point chercher le remède ici-bas.»
    Sénèque (Les fragments - I
    er siècle).

     

     

    «Ne vous abandonnez pas à la tristesse, les larmes ne remédient à rien.»
    Fiodor Dostoïevski

     

     

    «La tristesse use, fatigue, vieillit, plus que toute lutte et tout labeur.»

    «La tristesse est un murmure muet, une protestation contre l'épreuve, une mollesse condamnable de la volonté, une défiance de Dieu, c'est le fardeau du solitaire.»
    Henri-Frédéric Amiel

     

     

    «La joie et le rire allongent la vie autant que la tristesse et les larmes l'abrègent.»
    Nicolas Massias

     

    «Mieux vaut sourire que laisser paraître sa tristesse.»
    Jean Ethier-Blais

     

     


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