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    LA SOTTISE SUR LE TERRAIN.

     

     

     

    « Tel est le fanatisme des pays d’inquisition, où la science est un crime, l’ignorance et la stupidité la première vertu ».

    SAINT-SIMON  (Mémoires)

     

    « Dans les émeutes que provoque la pauvreté, les masses populaires cherchent d’ordinaire le pain, et le moyen qu’elles trouvent, c’est de détruire les boulangeries. Voilà qui peut servir comme symbole du comportement des masses actuelles, à l’égard de la civilisation qui les nourrit ».

    JOSE ORTEGA Y GASSET (La Révolte des masses)

     

    « … Car ce n’est pas la friponnerie du faux dévot qui témoigne ici (dans Tartuffe) contre la religion, mais la bêtise du vrai dévot ».

    FRANCOIS MAURIAC (On n’est jamais sûr de rien avec la télévision 7 novembre 1962)

     

    « Ce qui me frappait quand j’observais les visages des adolescents interrogés, c’était leur vieillesse. Ils me paraissaient vieux- vieux comme la bêtise qui n’a pas d’âge ».

    FRANCOIS MAURIAC (On n’est jamais sûr de rien avec la télévision 21 novembre 1963)

     

    « C’est la bêtise qui est la grande punition du péché d’Adam ».

    HENRY DE MONTHERLANT (Malatesta)

     

    « La bêtise, c’est de s’en tenir là, peu importe où…

    C’est la conscience bien contente qui s’installe ainsi avec toutes ses tares, avec toutes ses rides, dans la stupide vanité d’être ce qu’elle est… »

    VLADIMIR JANKELEVITCH (Traité des vertus)

     

    « Vraiment la bêtise peut-être un péché. Car c’est contraire à la dignité de la créature raisonnable. Misérable crétinisme ! »

    YVES CONGAR (Mon journal du concile)

     

    « La bêtise n’interdit pas l’entreprise, au contraire ; elle en masque les obstacles et fait apparaître facile ce qui à toute tête un peu raisonnante semblerait désespéré ».

    MAURICE DRUON (Les Rois maudits)

     

    « La fausseté n’a jamais empêché une vue de l’esprit de prospérer quand elle est soutenue et protégée par l’ignorance ».

    JEAN-FRANCOIS REVEL (L’Obsession antiaméricaine)

     

     

     

     


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    100 6393

    Parc botanique de Cornouailles à Combrit  (Finistère).

     

     

     

     

    LA PAIX DANS LE JARDIN.

     

    « S’occuper de son jardin, c’est nourrir son âme. »

    ANONYME

     

    « Le jardinage est une thérapie. On ne peut pas être anxieux, tendu.

    Jardiner nous ramène au temps béni des bacs à sable et des pâtés. On se donne à fond.

    On est heureux, on donne vie à quelque chose.

    Un jardin est tout simplement merveilleux. »

    EXTRAIT DE : Soigner la terre, guérir l’esprit.

     

    « Ne donneriez-vous pas une fortune pour quitter ces lourdes bottes et folâtrer, les pieds nus, dans votre jardin ? »

    DANIEL BLAJAN

     

     

     

     

     


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    LA SOTTISE EST CHEZ ELLE
    DANS TOUS LES MILIEUX.

     

     

    L’opinion, on l’aura remarqué, cantonne spontanément la sottise dans les couches sociales estimées inférieures : chez ceux que les romains groupaient sous le mot « vulgus », ou que le Moyen Âge appelait « les simples », ou que les temps postnapoléoniens désignaient comme « les obscurs, les sans-grades ». Il semble pourtant que depuis toujours, une vision plus nuancée des choses en ait retenu plus d’un d’absolutiser cette pseudo-hiérarchie de l’intelligence selon le milieu.

    Pas de doute : de la sottise, aucun milieu ne serait exempt.

    L. JERPHAGNON.

     

     

    « Ce blablabla boursouflé de formules creuses ne leur servira qu’à se croire tombés sur une autre planète lorsqu’ils iront plaider au Forum. »

    PETRONE (Satiricon)

     

    « Il ne saurait exister pour les cités plus grand malheur que la force dépourvue d’intelligence. »

    SYNESIOS de CYRENE (Discours à Paionios)

     

    « Je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu’un terroriste. »

    CHATEAUBRIAND (Mémoires d’outre-tombe)

     

    « TURELURE : Est-ce ma faute si je suis pair de France, et comte, et maréchal, et grand officier de je ne sais quoi, et président de ceci, et le diable sait quoi ! Croyez-vous que je n’aimerais pas mieux autre chose ? Ce n’est pas moi qui suis fort et méritant, c’est les autres qui sont bêtes et si tristes, et qui vous donnent tout avant qu’on leur demande ! »

    PAUL CLAUDEL (Le Pain dur)

     

    « Car le médecin étant un compendium des erreurs successives et contradictoires des médecins, en appelant à soi les meilleurs d’entre eux on a grande chance d’implorer une vérité qui sera fausse quelques années plus tard.

    De sorte que croire à la médecine serait la suprême folie, si n’y pas croire n’en était pas une plus grande, car de cet amoncellement d’erreurs se sont dégagées à la longue quelques vérités. »

    MARCEL PROUST (Le Côté de Guermantes)

     

    « En démocratie un homme devrait s’astreindre à donner l’illusion qu’il ne dépasse pas le niveau. Mais il est plus facile aux médiocres d’avoir l’air profond qu’aux grands esprits de faire la bête. »

    FRANCOIS MAURIAC (Bloc-notes, 24 mai 1955)

     

    « Les deux nigauds : le Français de droite qui a risqué toute sa mise sur les USA, ennemis irréductibles de l’URSS, et le Français de gauche qui s’est strictement boutonné dans la veste de Staline qu’elle lui colle à la peau et qu’il ne peut plus la retourner. »

    FRANCOIS MAURIAC (Bloc-notes 20 août 1955)

     

    « Le pouvoir en France, qu’il soit monarchique ou populaire, a toujours eu le goût des médiocres. L’intelligence y fut toujours redoutée. »

    FRANCOIS MAURIAC (Bloc-notes septembre 1955)

     

    « Vous pouvez le constater tous les jours : si un dîner réunit cinq personnes intelligentes et un imbécile, la conversation tombe toujours au niveau de l’imbécile. »

    JEAN AMADOU (Journal d’un bouffon)

     

    « Oui, je me rappelle une très bonne étudiante que j’avais à la Sorbonne et qui me déclara tout de go, peu après mai 68 : « Oh ! non, la culture, je n’en veux plus, car je pense à ceux qui ne l’ont pas ! »

    JACQUELINE DE ROMILLY (une certaine idée de la Grèce, entretiens)

     

     

     

     

     


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    LA SOTISE SUR LE TERRAIN.

     

    Si l’on regarde de près ce qui s’est dit des sots au cours des siècles, une chose saute aux yeux : la sottise n’a ni domaine particulier ni temps précis. Elle se manifeste partout et toujours, souvent même au moment où l’on s’y attendait le moins, causant des dégâts plus ou moins considérables et durables.

    L. JERPHAGNON.

     

     

     

     

    « Cette illusion qui fait prendre à tous les hommes la sottise qui est la leur pour de la sagesse, de sorte que nous ne savons rien, nous nous figurons tout savoir… »

    PLATON (Des lois)

     

    «La différence entre les gens intelligents et les imbéciles, c’est que, comme le cuivre de Corinthe, moins vite recouvert par le vert-de-gris, les gens intelligents tombent moins vite dans les passions que les imbéciles, et qu’ils s’en rétablissent plus vite. »

    Cicéron (Tusculanes)

     

    « Oui, nous reconnaissons qu’il ne dépend pas de nous d’être intelligents ou bouchés, vigoureux ou faibles… »

    Cicéron (Du destin)

     

    «Simonide, le poète, voyant au cours d’un banquet un étranger qui demeurait silencieux à sa place, et ne parlait à personne, lui dit : « Mon ami, si tu es un sot, ton attitude est sage ; mais si tu es un sage, tu agis comme un sot. »

    PLUTARQUE (Propos de table)

     

    « La licence, que les sots appellent liberté… »

    TACITE (Dialogue des orateurs)

     

    « Les inepties familières à l’ignorance… »

    Appulée (Apologue)

     

    «Je m’étonne, ô mur, que tu ne te sois pas encore écroulé sous le poids des âneries dont les gens t’ont couvert ! »

    Graffiti sur un mur de Pompéi.

     

    « Les regardant extravaguer, l’incroyant se retiendra avec peine de pouffer. Mais le plus contrariant n’est pas qu’on ait envie de rire de ces gens qui sortent des âneries. C’est plutôt qu’aux yeux de ceux qui ne partagent pas notre foi, nos auteurs sacrés vont passer pour avoir des opinions de ce genre, et on les tiendra alors pour des ignares. »

    SAINT AUGUSTIN (La Genèse au sens littéral)

     

    « Tels sont les hommes peu instruits, que leur faiblesse d’esprit empêche d’embrasser et de comprendre l’adaptation et l’accord universel de toutes choses. »

    SAINT AUGUSTIN (L’Ordre)

     

    « Il n’y a rien de plus grave que de croire qu’on sait ce qu’on ignore, et de défendre pour vrai ce qui est faux. »

    Ecrit apocryphe chrétien.

     

     

     

     

     


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    100 6379

    Parc botanique de Cornouailles à Combrit  (Finistère).

     

     

    LE PRINTEMPS

     

    « Les pousses vertes du printemps tiennent un peu du miracle. Elles constituent véritablement mon équipement de survie. »

    BARNEY BARDSLEY

     

    « La chance d’un renouveau, d’un nouveau départ, tel est le cadeau que nous offre un jardin. »

    BARNEY BARDSLEY (Une poignée de terre)

     

    « Après l’averse, dans le jardin, tout scintille, la feuille, le rameau et la fleur. »

    ODILE DORMEUIL

     

    « Chaque graine qui se fend, chaque bulbe qui jaillit de la terre, chaque bourgeon qui s’ouvre sur une feuille, est un émerveillement. »

    CHARLOTTE GRANIER

     

    « Un lavis de fleurs blanches.

    Un jour tout neuf brille de tous ses feux ! »

    PAMELA DUGDALE

     

     

     

     

     


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