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    Rogier de le Pasture, dit en flamant Rogier van der Weyden, est un peintre appartenant au mouvement des primitifs flamands né en 1399 à Tournai et mort le 18 juin 1464 à Bruxelles.

     

    Il nous a laissé ce magnifique triptyque .

     

     

     

    Triptyque de Sainte Colombe

     

    L'Annonciation

     

    La Nativité

     

    La Présentation au Temple

     

     


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    Noé embarquant les animaux dans l'arche

     

    Frans II Francken

     

     

     

    Le peintre a représenté la terre, qui va être engloutie sous les eaux du Déluge, comme une forêt luxuriante, avec un superbe rosier à gauche et un pied d'iris bleu foncé à droite. Le rosier, chargé de fleurs anciennes, symbolise la splendeur et la fragilité de cette création, menacée par les éléments qui vont se déchaîner contre elle à cause des péchés des hommes. « Le Seigneur vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre... mais Noé trouva grâce aux yeux du Seigneur par ce qu'il était juste : Noé marchait avec Dieu.» Genèse 6.

     

    Au premier plan, Noé, richement vêtu, ordonne à sa femme, à ses fils Sem, Cham et Japhet, ses gendres, filles et belles filles, d'embarquer quelques objets précieux et orfèvrerie. Ce sont des exemples du savoir faire en orfèvrerie et joaillerie des artisans d'Anvers à l'époque du peintre. Les vivres et sacs de farine, sont déjà sur le dos des bêtes de somme, ânes, mulets, chevaux et dromadaires. Plus loin s'étire la file des animaux qui attendent pour embarquer deux par deux dans l'arche, par une longue passerelle. Lions et brebis cohabitent, éléphants, cerfs et bovins montent à bord de plus ou moins bon gré. Fauves et bétails vont cohabiter dans l'arche, en une sorte de Paradis Terrestre reconstitué, par opposition à la méchanceté des hommes, cause du Déluge.

     

    Il semble n'y avoir qu'une seule licorne, sans doute un trait d'humour de l'artiste pour expliquer pourquoi les licornes n'existent plus... Les oiseaux, eux, ont volé à bord depauis longtemps et attendent, perchés sur le bastingage.

     

    Pendant ce temps, le ciel se charge de nuages et s'assombrit de plus en plus, accentuant l'atmosphère pesante et d'urgence et de danger mortel imminent. Dieu a accordé à Noé sept jours pour construire l'arche et embarquer bêtes et gens. Puis, « L'an six cent de la vie de Noé, le deuxième mois, le dix septième jours du mois, ce jour-là, les réservoirs du grand abîme se fendirent ; les vannes des cieux s'ouvrirent. » Genèse 7 Recouvrant complètement la terre et noyant tous ce qui n'avait pas trouvé refuge dans l'arche.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     


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    Fresque de la grotte de Greccio

     

    À Greccio, «Bethléem franciscain», on prie encore aujourd’hui dans cette petite grotte devenue chapelle avec une très belle fresque des XIVe-XVe siècles, en deux tableaux: à gauche, François en dalmatique, contemplant et adorant le petit enfant Jésus; à droite la Sainte Famille, avec une très belle –et rare Virgo lactans, Marie allaitant Jésus.

     

    La crèche fête ses 800 ans. L’histoire remonte à 1223 : François d’Assise, revenu d’un voyage en Terre Sainte, va créer une crèche vivante dans cette grotte du village de Greccio (Italie).

     


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    Dans huit jours : Noël

     

     

    Nativité

     

    Sculpture à la Sagrada Familia

     

     

     

     

    La nativité c'est une rencontre en esprit...

     

    Cette rencontre a été un émerveillement, c'est-à-dire la réception de quelque chose de beaucoup plus grand que soi, quelque chose de débordant et inépuisable, une sorte de nouvelle naissance...

     

    Cette Nativité que nous fêtons a eut lieu dans l'histoire des hommes, tout en la dépassant.

     

    François-Xavier de Boissoudy (peintre)

     


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    Saint Jean Baptiste

     

    François Lemoine

     

    Un Jean-Baptiste adolescent, dans un désert peu désertique

     

    Loin d’un saint Jean-Baptiste mûr, au visage émacié, amaigri par les privations, le peintre lui a donné les traits d’un adolescent assis sur un rocher, dans un désert bien éloigné de ce qu’on pourrait imaginer. L’eau d’un ruisseau apporte la vie à une nature luxuriante, le feuillage de hauts arbres permet un jeu d’ombre et de lumière.

     

    Le saint reste reconnaissable aux attributs qui l’accompagnent fréquemment : une houlette de roseau en forme de croix et un agneau à ses pieds.

     

    Dans l’église Saint-Eustache, certaines familles disposaient de chapelle privées, le long de la nef ou du déambulatoire. La famille de Morville en faisait partie. Quand il a fallu choisir à quel saint elle allait être consacrée, la famille n’a pas longtemps hésité : le prénom Jean-Baptiste étant fréquent parmi ses membres, leur saint patron allait donner son nom à la chapelle. Pour l’orner, il est décidé de commander une peinture de près de deux mètres. Le sujet sera donc quasiment de grandeur nature.

     

    Le peintre François Lemoine (on trouve aussi son nom sous la forme Lemoyne), déjà connu pour ses grandes peintures religieuses, est choisi en 1726. Dès l’année suivante, l’artiste gagne le concours de meilleur peintre d’histoire par l’Administration royale. Les portes de Versailles lui sont ouvertes, c’est la consécration. Mais Lemoine n’est pas étourdi par son succès. Il travaille à son saint Jean-Pabtiste. Comme prévu, le tableau est livré et installé dans l’église Saint-Eustache.

     

    Quand le vent de l’histoire vient toucher l’art

     

    L’histoire aurait pu s’arrêter là : le tableau serait resté tranquillement à sa place, ne sortant que pour les expositions, car l’œuvre est de grande qualité, ou pour des restaurations. Mais ce serait sans compter sans les bouleversements introduits par la Révolution française.

     

    Le saint Jean-Baptiste est décroché en 1794, il quitte la majestueuse église qui l’abritait depuis près de 70 ans. Les moines du couvent des Petits Augustins (actuelle école des beaux-arts) avaient été expropriés. Transformé en dépôt des Petits-Augustins, le lieu abrite le musée des monuments français, destiné à recueillir des œuvres sauvées des massacres révolutionnaires. Saint Jean-Baptiste y est envoyé. Il y passera près de vingt ans est n’est rendu à l’église Saint-Eustache qu’en 1812.

     

    Son état aurait alors eu bien besoin d’interventions, mais il aura fallu attendre plus de cent ans pour qu’un délicat rentoilage soit mené à bien. Il y a quelques années, une restauration avant une grande exposition au Petit Palais lui a rendu ses lumineuses couleurs d’origine. Un voyage, sans risque, qui aura certainement fait beaucoup pour mettre en valeur ce chef-d’œuvre, dont la représentation n’est pas traditionnelle.

     

    Sophie Roubertie

     

     

     

     

     

    Nous voilà au deuxième dimanche de l'Avent...

     

     

    Deux bougies sont donc allumées en ce deuxième dimanche de l'Avent...

     

    (image internet)

     

     

     

    Mais savez-vous pourquoi on écrit Avent et pas Avant ?

     

    Alors que cette période se situe avant Noël (beaucoup ont envie d'écrire « Avant » et ne se gêne d'ailleurs pas pour le faire).

     

    Mais l'Avent vient du mot latin « Adventum » qui veut dire : avènement, donc on se prépare durant l'Avent à l'Avènement de la Naissance de Jésus.

     

    Livia

     

     


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