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    Je vous propose aujourd'hui, les œuvres sculptées de Christophe Veyrier qui sont d'une grande beauté.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

    Christophe Veyrier né à Trest le 25 juin 1637 et décédé à Toulon le 10 juin 1689 est un sculpteur baroque français.

     

    Il part à Gênes en 1663 près de son maître Pierre Puget qui avait été envoyé en Italie par Fouquet pour y choisir des marbres, après la disgrâce du ministre, Puget décide prudemment de rester en Italie.

     

    Pierre Puget rentre en France en 1668, pour diriger l'atelier de sculpture de l'arsenal de Toulon, tandis que Christophe Veyrier se rend à Rome, où il découvre les plus grands maîtres italiens et se familiarise avec les œuvres du Bernin, de Pierre de Cortone et de Francesco Borromini, en 1570, lui aussi revient en France et rejoint son maître à Toulon et devient son assistant.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Détail de l'autel de Dieu le Père

     

    (église de Trets)

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    La Cène

     

    (église de Trest)

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Les compagnons d'Emmaüs

     

    (église de Trest)

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Jésus couché sur la Croix

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Cartouche avec angelot

     

     

     

    (Texte et images wikimédia)

     

     

     

     

     

     


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    REgard sur l'art chrétien...

     

    Papiers roulés, réalisés par des religieuses, dès le XVIIe siècle

     

     

     

     

     

    Le terme de « papier roulé » désigne ces boîtes reliquaires et domestiques qui furent réalisées dès le XVIIe siècle par les nonnes cloîtrées...

     

    « Paperole » est un terme provençal employé à tort par des marchands d'art qui valorisent de plus en plus ces tableaux longtemps méconnus, beaucoup d'ailleurs furent détruits il y a une vingtaine d'années.

     

    Après la condamnation des reliques par la Réforme, le concile de Trente en 1563 rétablit leur culte de façon plus appropriée. Les reliquaires épurés, participent à l'environnement quotidien des fidèles. Accrochés au mur ils entrent dans le foyer familial, l'oratoire privé des chambres, voire la poche durant les voyages. Ces papiers roulés, compositions ornementales et baroques, sont donnés aux fidèles. Ce sont les ordres des moniales cloîtrées qui les réalisent.

     

    Les monastères les plus actifs se situent en Normandie, dans la vallée du Rhône, en Provence, à l'est de la France et jusqu'en Allemagne.

     

    Ces papiers roulés encadrent des reliques de Saints, ou encore une image peinte ou brodée. L'Agnus Dei, parfois en cire, est la vedette de cette iconographie.

     

    Dans leurs cellules austères, au rythme des prières, les religieuses s'activent autour de ces modestes œuvres d'art. Certaines sont spécialisées dans le feston enroulé, d'autres enfilent les perles.

     

    Il faut beaucoup d'imagination et aussi des mains et des doigts habiles pour réaliser ces décors en relief. Une ornementation qui n'est pas sans rappeler les parterres des jardins de l'époque.

     

    La moniale se fait dentellière, son talent et son imagination agencent les motifs : fleurs en mousseline ou taffetas de soie, couronne et cornes d'abondance, pampres et épis de blé, perle de verre colorée ou bâtons de nacre enrobés de minuscules dentelles de papier roulé, petits retables, rien n'est trop beau pour louer le Seigneur.

     

    Les rouleaux se font rigides et se teintent d'orange à la fin du XIXe siècle. Un beau cadre en bois les entoure, parfois sculpté sur place, révélant le siècle.

     

    Ces objets d'art conçus dans la prière et le don de soi se fabriquent encore au XXe siècle, dans les monastères de la Visitation en Bavière et à la Roche-sur-Yon en Vendée, sous forme simplifié de cartes décoratives.

     

     

     

    On peut aller les admirer dans les musées d'art sacré :

     

    A Lyon, Moulins, Dijon, Arles...

     

    A Paray-le-Monial le musée du Hiéron , offre une exposition de juillet à octobre 2017

     

     

     

     

     

    Les papiers roulés... avant d'avoir lu cet article dans une de mes revues, je n'avais jamais entendu parler desdits papiers roulés.

     

    Si vous retrouvez dans vos greniers ces petits objets, ne les jetez pas, car bien que la religion catholique soit mis au ban de la société aujourd'hui en France, les objets religieux comme les papiers roulés, les bénitiers, les crucifix etc... se vendent comme des petits pains chez les antiquaires et brocanteurs !

     

    Ces messieurs n'ont pas compris que plus on brime, plus on fait d'interdits et plus le peuple se rebiffe contre les diktats, qui visent à promouvoir une autre religion !! !

     

    La Révolution français, fut un rouleau compresseur pour l'église catholique, avec des tueries épouvantables... et pourtant la foi et la ferveur n'a jamais été aussi forte !

     

    Avis aux amateurs de croisades « laïques » !

     

    Liviaaugustae

     


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    Hier, samedi 25 mars, c'était la fête de l'Annonciation,

     

    Je vous offre donc aujourd'hui une splendide Annonciation d'une grande et fragile beauté, présentée par Mme Leblanc,

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

    « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon ta parole. »

     

    Luc 1, 38

     

     

     

    regard sur l'art chrétien...

     

    Le célèbre Triptyque de la Vierge à l'Enfant de la cathédrale de Moulins a été peint vers 1502 par un des personnages énigmatiques de l'Histoire de l'art français du Moyen-Âge, le mystérieux Maître de Moulins. Les donateurs étaient les ducs de Bourbon Pierre II et son épouse Anne de France, fille de Louis IX.

     

     

     

    Mais nous regardons aujourd'hui la belle Annonciation qui a été peinte en grisaille (technique flamande imitant la sculpture sur pierre) sur l'extérieur des volets, fermés les jours de semaine pour protéger la peinture ; la Vierge à l'Enfant. Marie est agenouillée devant un lutrin, priant avec la Bible ouverte – le Christ vient en ce monde pour accomplir les écritures. L'archange Gabriel lui fait l'annonce et elle répond par un geste de consentement très clair. Deux petits anges assistent Marie et trois escortent l'archange. Les personnages sont tous a peine sortis de l'enfance. On a l'impression que, si le peintre multiplie les anges sur ses tableaux, c'est pour le plaisir de peindre ces purs visages enfantins (il était aussi le portraitiste des enfants royaux). Sanglés dans leurs aubes, ils se tiennent comme le feraient des servants de messe recueillis.

     

    Avant qu'on l'identifie, notre Maître fut surnommé de ce nom d'emprunt. On admet généralement qu'il s'agit de Jean Hey, un flamand qui travailla pour le duc et le cardinal de Bourbon à Moulins et Autun, à partir de 1470. Entre l'art médiéval et la Renaissance, il est le dernier génie du Moyen-Âge français finissant en beauté.

     

     

    regard sur l'art chrétien...

    Marie lève très haut la main gauche, un signe d'accueil et d'acceptation qui eut cours jusqu'au XVIe siècle : « Je suis la servante du Seigneur. »

     

     

    regard sur l'art chrétien...

    L'archange Gabriel tient un phylactère (banderole avec un texte de la Bible) où est inscrit en lettre gothique sa salutation : « Ave gratia plena, Dominus tecum. »

     

     

    regard sur l'art chrétien...

    Un vase, à gauche derrière la Vierge, contient une tige de lis, le symbole classique de la virginité perpétuelle de Marie.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     


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    « Joseph prit de nuit l'enfant et sa mère et se retira en Egypte.

     

    (Mathieu 2, 14)

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    La Fuite en Egypte est un panneau d'un polptyque du XIIIe siècle peint par un anonyme ombrien

     

    Galerie de l'OMbrie à Pérouse en Italie

     

     

     

    Joseph porte Jésus âgé de 2 ans sur ses épaules, Marie est sur l'âne mené par un jeune homme. Jésus bénit l'Egypte, tandis qu'ils arrivent dans une ville fortifiée.

     

    Les traditions coptes du trajet de la Sainte Famille en Egypte indiquent qu'en Moyenne Egypte, ils furent rejoints par un cousin de Joseph, Ioussa, qui mourut au point le plus méridional de leur périple, au nord d'Assiout. Un important monastère, Deir el Moharraq, y prospère depuis le IVe siècle. On y vénère un autel qui accomplit la prophétie « Au milieu du pays d'Egypte, j'aurai un autel » (Isaïe 19), car il est au centre géographique du pays. Après un séjour de quelques mois, l'ange apparut à Joseph et lui dit : « Lève-toi, prends l'Enfant et sa mère, et reviens au pays d'Israël. »

     

    Jésus sur les épaules de Joseph est une scène typiquement égyptienne de l'Antiquité à nos jours, que l'on trouve sur les icônes coptes. Cette tradition, rare en Europe, est passée par Constantinople et se retrouve dans les mosaïques byzantines de Sicile et les fresques orthodoxes en Roumanie. L'influence byzantine est perceptible dans le fond d'or du tableau qui rappelle les icônes, dans les plis dorés du voile de Marie, et l'architecture.

     

    Jésus est vêtu d'une tunique rouge qui symbolise sa condition divine en référence à la pourpre impériale et à la Rédemption en référence à la couleur du sang.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Selon les traditions des chrétiens d'Egypte remontant au 1er siècle, l'Enfant Jésus avait 2 ans à son arrivée en Egypte, et 6 ans lors du retour de la Sainte Famille.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    L'âne est une constante des représentations de la fuite en Egypte, aussi bien en Orient qu'en Occident.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Les bâtiments sont de style byzantin et les couleurs somptueuses : pourpre, bleu lapis, bleu lavande, amarante, rose, écarlate.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     


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    Le jeudi 2 février c'était : la Présentation de Jésus au Temple...

     

     

     

    « Maintenant, Ô Maître souverain, Tu peux laisser ton serviteur s'en aller, en paix, selon ta parole . »

     

    Cantique de Syméon

     

     

    Regard sur l'art chétien...

    La Présentation de Jésus au Temple

     

     

     

    Quel beauté dans ce grand tableau peint vers 1636 par Guido Reni pour une chapelle de Modène, en Emilie. La purification de la Vierge !

     

    Le sujet se confond avec la Présentation de Jésus au Temple, mais portait souvent ce titre dans les siècles passés. Il est au Louvre depuis 1797, comme d'autres œuvres d'art pillées par les français pendant la campagne d'Italie de Bonaparte.

     

    Guido Reni est Bolonais, il est le plus grand peintre du courant classique au début du XVIIe siècle à Rome et à Bologne. Admirateur de Raphaël, il adapte au XVIIe siècle le style de la Renaissance. Le classicisme expurge toute laideur et vulgarité, les personnages sont nobles et doux mais sans mièvrerie. L'atmosphère est toute paix, de force spirituelle et de sérénité.

     

    Le regard est attiré immédiatement par Marie, au centre de la composition, au profil très pur de médaille. Sa robe écarlate est la couleur la plus éclatante du tableau, le reste des teintes s'apparentant à des coloris discrets, tels que le jaune pâle, beige, blanc, gris perle ou parme. Le rouge est la couleur de la divinité du Christ : Marie est clairement identifiée comme la Mère de Dieu. Son voile bleu, glissé sur ses épaules et à peine visible, signifie l'humanité du Christ. Ainsi l'Enfant présenté au Temple est-Il révélé comme le Messie.

     

    Syméon le reçoit dans ses bras et entonne le Nunc dimittis.

     

    De jeunes lévites drapés de blanc portent des cierges. Un enfant est fasciné par les colombes offertes par Joseph. Un belle jeune femme, à droite, présente elle aussi des colombes.

     

     

    Regard sur l'art chétien...

    Le classicisme du visage de la Vierge se réfère à l'Antiquité grecque par la pureté des formes et des expressions.

     

     

    Regard sur l'art chétien...

    Le jeune lévite d'une grande beauté, (sorte d'enfant de chœur du culte juif) âgé d'une dizaine d'années au premier plan à gauche, surveille le garçonnet...

     

     

    Regard sur l'art chétien...

    Un garçonnet un peu curieux s'intéresse aux colombes offertes au Temple par saint Joseph et déposées sur la table d'offrandes.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     


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