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    La cathédrale de Santa Maria Assunta de Torcello se dresse depuis 639 dans cette île au nord de la lagune de Venise, aujourd'hui dépeuplée. Remaniée au XIe siècle, elle possède une mosaïque spectaculaire du Jugement Dernier, du XIIe siècle, sur toute la hauteur du mur du fond. De style italo-Byzantin, elle superpose six registres.

    Tout en haut, le Christ en croix, avec sa mère et saint Jean.

    En descendant, le deuxième registre montre la descente aux enfers. Il est écrit, la Résurrection en grec. Le Christ deux fois plus grands que les autres personnages, prend Adam par le poignet pour le sortir des enfers, dont les portes, aux pieds du Christ, sont explosées. Adam est avec Eve, les mains dissimulées sous son voile car c'est elle qui la première, a écouté le serpent au Jardin d'Eden. Ils sont suivis des rois David et Salomon. A droite, jean-Baptiste montre le Christ, Agneau de Dieu, aux justes de l'ancienne loi. Deux immenses archanges aux vêtements byzantins, Michel à gauche, Gabriel à droite, encadrent la scène.

    Troisième registre, la Déisis : supplication en grec. Ce motif byzantin résume le Jugement Dernier, où la Mère de Dieu et Jean Baptiste intercèdent pour l'humanité. Deux chérubins aux ailes constellées d'yeux portent la mandorle du Christ (forme en amande synonyme de divinité). Apôtres et Saints siègent autour.

    Quatrième registre : L'étimasie, autre motif byzantin. C'est le trône du Christ, vide depuis l'Ascension, près pour son retour à la fin des temps, quand il reviendra juger les vivants et les morts. Il est surmonté de la croix et des instruments de la Passion, portés par deux Séraphins et adorés par Adam et Eve. Rachetée, Eve n'a plus les mains cachées. A gauche, deux anges sonnent de la trompette, homme et animaux ressuscitent. A droite, deux autres anges réveillent les noyés dans la mer. Au centre à droite, un ange ré-enroule le rouleau du ciel d'où vont tomber les étoiles, car on est entré dans l'éternité.

    Puis vient au cinquième registre le pèsement des âmes, la psychostasie ; les diables apportent des sacs de péchés non confessés, oubliés ou dissimulés.

    A gauche, les élus sont regroupés en évêques, martyres, moines, saintes femmes. A droite, Satan, effrayant, tout noir, les cheveux blancs ébouriffés, les yeux hallucinés, est assis sur le dragon Léviathan, au milieu des flammes où brûlent les damnés. Sept démons voletant figurent les sept péchés capitaux.

    Dernier registre : A gauche, la porte du Paradis gardée par un chérubin ; un ange fait entrer Pierre ; le bon Larron, saint Dismas, tenant sa croix, s'est faufilé près de la Mère de Dieu ; à gauche, les élus, redevenus comme des enfants, sont dans le sein d'Abraham, c'est-à-dire sur ses genoux.

    A droite, les péchés capitaux sont châtiés dans divers lieux infernaux.

    Au dessus de la porte, la Vierge orante a les mains levées selon le geste antique. Il est écrit en grec La Mère de Dieu.
    Marie-Gabrielle Leblanc


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    Persécutions, hérésies, schismes... L'Eglise a traversé tant de crises qu'on a pas cessé d'annoncer sa fin dès ses premiers temps.

     

    Mais... elle est toujours là bien vivante après plus de 2000 ans.

     

    Elle organise aujourd'hui, pour la 7e fois «La journée Mondiale des pauvres », délions les cordons de notre bourse !

     

    L'église Saint-Pierre de Crozon...

     

    Dans cette belle église à Crozon, nous découvrons des merveilles...

     

    L'église Saint-Pierre de Crozon...

     

    Les vitraux du chœur...

     

    L'église Saint-Pierre de Crozon...

     

    Retable des dix mille martyres...

     

     

     

    Malgré des millénaires de persécutions intensives : sous Néron de 54 à 68, sous Domitien de 81 à 96, sous Trajan de de 98 à 117, sous Marc-Aurèle de 176 à 180, sous Septime Sévère d 193 à 211, sous Maximin de Trace de 235 à 238, sous Aurélien de 270 à 275, sous Dioclétien de 284 à 305. Peu de temps pour souffler entre ces épisodes de terreur et de tortures (flagellations, lapidations, crucifixions, etc...) s'étirant sur trois siècles... l'église est resté debout.

     

    L'église Saint-Pierre de Crozon...

     

    La chaire en bois sculpté...

     

    L'église Saint-Pierre de Crozon...

     

    Le splendide orgue...

     

     

     

     

     

     


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    Fresques de l'église Saint-Aignan à Brinay

     

    Les fresques...

     

    Jésus servi par les anges

     

    Les fresques...

     

    La Cène

     

     

     

    Fresques  des Béatitudes église collégiale Saint-Pierre-le-Jeune...

     

    Les fresques...

     

    La barque

     

    Les fresques...

     

    Les anges portant les paroles du Christ

     

     

     

     

     


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    Je vous avais parlé du labyrinthe de la cathédrale de Chartres, cependant lors d'une lecture j'ai découvert que beaucoup de nos églises et cathédrales en possédaient aussi, comme :

     

     

    La Cathédrale d'Amiens.

     

    Un labyrinthe en marbre noir et blanc a été mis en place dès le XIIIe siècle et restauré au XIXe siècle. L’octogone rappelle les huit côtés du baptistère

     

     

     

     

    La Basilique de Saint-Quentin (Aisne)

     

    Inspiré de celui d’Amiens, ce beau labyrinthe du XVe siècle est l’un des derniers labyrinthes du Moyen Âge. Les labyrinthes sont remplacés au cours du XVIe siècle par les Chemins de croix.

     

     

    La Basilique de Guingamp (Côtes d’Armor)

     

    C’est le seul labyrinthe d’église en Bretagne. Il reprend le dessin de celui de la cathédrale de Chartres, en modèle réduit.

     

     

    Ainsi que l'Eglise Sainte-Foy de Sélestat (Bas-Rhin)

    Ce labyrinthe date de 1892.

     

     

     

     


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    Joyau du gothique méridional, le couvent des Jacobins abrite les reliques de saint Thomas d'Aquin, qui reposent dans le chœur de l'église surplombé d'un palmier de pierre unique au monde.

     

    Un joyau du gothique...

     

     

     

    «Un pilier unique d'où s'échappe de tous côtés un torrent de nervures, une chevelure de directions, une ascension de palmes...»

     

    Paul Claudel

     

     

     

     


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