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Art de vivre.
Un rêve mousseux…
La mythologie du chocolat commence avec les Dieux. Ce n’est pas surprenant. Sa nature n’est-elle pas tout simplement céleste, divine ?
On raconte que Quetzalcoatl, le Dieu des aztèques et des toltèques, offrit des graines de cacaoyer à son peuple. Résultat, une nouvelle boisson, le xocolatl, vit le jour. Enfin, plutôt un breuvage. Un nectar. Un aphrodisiaque.
Une fontaine de vigueur et d’énergie.
Cortès, le conquistador, n’y résista pas. Il l’introduisit dans les cours d’Europe au XVIe siècle. L’aristocratie l’adopta. Le chocolat devint la potion mousseuse et capiteuse des nobles. Son goût les ravissait. Leur foi en ses propriétés extraordinaires les plongeait dans l’extase. Le chocolat, croyaient-ils, diffusait dans leurs veines vitalité, élan sexuel, sagesse et bien-être. Certains craignaient que le chocolat, trop voluptueux n’eût une mauvaise influence sur leur âme. Mais aucun ne s’abstint pour autant.
Pour les précieux et précieuses de la cour, le chocolat prit une connotation sensuelle, érotique. Casanova, disait-on séduisait aussi souvent ses conquêtes avec du chocolat qu’avec du champagne. Le chocolat évoquait la passion, le grand amour. Les cours d’Europe flottaient sur un nuage de désir chocolaté.
L’histoire va de l’avant, mais le chocolat demeure l’élixir des plaisirs de la vie. Le désir n’est pas une faim banale. La passion du chocolat est intimement liée, comme l’avait compris la noblesse, à la soif de vivre.
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