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Bernanos retrouvé...
« L’espérance est un acte héroïque et désintéressé de l’âme dont les lâches ou les imbéciles ne sont nullement capables. C’est l’illusion qui leur tient lieu d’espérance. (…)
Elle affaiblit le jugement. […]
Il est en effet beaucoup moins facile de reconstruire un monde que de le détruire. »
Georges Bernanos
Georges Bernanos vers 1940
Georges Bernanos est un écrivain français, né le 20 février 1888 dans le 9e arrondissement de Paris et mort le 5 juillet 1948 à Neuilly-sur-Seine à l'âge de 60 ans.
Georges Bernanos passe sa jeunesse en Artois et cette région du Nord constituera le décor de la plupart de ses romans. Il participe à la Première Guerre mondiale et est plusieurs fois blessé, il mène une vie matérielle difficile et instable en s'essayant à la littérature. Il obtient le succès avec ses romans Sous le soleil de Satan en 1926 et Journal d'un curé de campagne en 1936.
Dans ses œuvres, Georges Bernanos explore le combat spirituel du Bien et du Mal, en particulier à travers le personnage du prêtre catholique tendu vers le salut de l'âme de ses paroissiens perdus comme Mouchette.
Il passe sa jeunesse à Fressin en Artois. Il fréquente le Collège Sainte-Marie, à Aire-sur-la-Lys. Cette région du Nord marquera profondément son enfance et son adolescence, et constituera le décor de la plupart de ses romans.
Catholique fervent, monarchiste passionné, il milite très jeune dans les rangs de l'Action française en participant aux activités des Camelots du roi pendant ses études de lettres […]
A la Libération, il continue de poursuivre une vie errante (Bernanos a déménagé une trentaine de fois dans sa vie) après la Libération.
En 1941, son fils Yves rejoint les Forces françaises libres à Londres. Son autre fils, Michel, jugé trop jeune par le Comité de la France libre de Rio, partira l'année suivante. Il participera plus tard au débarquement de Normandie, tout comme son neveu Guy Hattu, second-maître au Commando Kieffer, qui prendra part à la prise de l'île de Walcheren en Hollande à la Toussaint 1944.
Le général de Gaulle, qui l'a invité à revenir en France (« Votre place est parmi nous », lui fait-il savoir dans un câble daté du 16 février 1945), veut lui donner une place au gouvernement. En dépit d'une profonde admiration pour le général, le romancier décline cette offre. De Gaulle confiera plus tard, à propos de Bernanos : « Celui-là, je ne suis jamais parvenu à l'attacher à mon char… »
A son retour en France, Bernanos est, écœuré par l'épuration et l'opportunisme qui prévaut dans son pays. N'ayant pas l'échine souple, il reste en marge. Il voyage en Europe pour y faire une série de conférences, dans lesquelles il alerte ses auditeurs, et ses lecteurs, sur les dangers du monde de l'après-Yalta, de l'inconséquence de l'homme face aux progrès techniques effrénés qu'il ne pourra maîtriser, et des perversions du capitalisme industriel (voir La Liberté pour quoi faire ? et La France contre les robots, 1947).
Georges Bernanos meurt d'un cancer du foie, en 1948, à l'Hôpital américain de Neuilly. Il est enterré au cimetière de Pellevoisin (Indre).
Il laisse le manuscrit d'un dernier livre, paru de façon posthume : La France contre les robots.
(Texte et image wikipédia)
Contrairement à Henri Bataille dont je vous ai parlé hier, Bernanos est toujours « vivant », la Collection de La Pléiade consacre 2 volumes à ses œuvres romanesques, (dommage ! j’ai ses œuvres complètes, dans une petite collection)
Et nous nous en réjouissons, c’est l’un de nos grands écrivains, qui n’a pas enterré.
Liviaaugustae
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Commentaires
Bonne journée à tantôt
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 14:40
Bonjour et merci Cigalette et bonne journée à toi
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Mon grand-père l'a connu...!!!!
Je ne sais rien de lui, mais j'ai souvent entendu ce nom durant mon enfance.... Mon grand-père l'estimait beaucoup! :) Bisous.
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 14:42
Bonjour Rebecca,
Ton grand-père a eut bien de la chance d'avoir cotoyé un si grand homme!
C'était un homme, paraît-il très sévère, mais très droit, mon mari avait une grande admiration pour lui et avait réunit toutes ses oeuvres, que j'ai gardées.
Bisous
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J'ai seulement lu de lui "le journal d'un curé de campagne" qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable ! peut-être une écriture trop masculine pour moi.
Bonne journée, chez moi il fait un temps épouvantable, la rivière derrière la maison est au plus haut niveau ggrrr
Bisous bisous
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 14:44
Bonjour lili,
J'ai lu aussi ce curé de campagne, et j'ai trouvé rude mais magnifique! J'ai aussi adoré le dialogue des carmélites, splendide!
Bonne après midi, ici aussi il fait un temps de cochon, pluie vent, brouillard. Flûte! mais c'est presque l'hiver !
Bisous bisous
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5gazouVendredi 20 Novembre 2015 à 09:22C'est un écrivain que j'apprécie beaucoup.
Merci d'en parler !
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 14:45
Bonjour gazou,
Alors nous sommes deux! j'apprécie aussi beaucoup cet écrivain.
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Beaucoup d'intellectuels aujourd'hui restent influencés par Bernanos
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 14:46
Bonjour Dr WO
Et c'est tant mieux! il le mérite!
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Comme pas du tout mais il parle bien
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Vendredi 20 Novembre 2015 à 19:55
Bonsoir Christian,
Il parle et écrit fort bien
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Un article que j'aime beaucoup , j'apprécie beaucoup cet écrivain et possède ses oeuvres.
Douce soirée, bon week end , bises Livia
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Samedi 21 Novembre 2015 à 01:29
Bonsoir erato,
Je suis pareil, j'apprécie beaucoup Bernanos et je possède aussi ses oeuvres, j'ai d'ailleurs décidé de relire le journal d'un curé de campagne, pas gai mais tellement beau! J'aime particulièrement sa dernière phrase juste avant de mourir :"Tout est grâces"
Douce soirée et bon weekend à toi aussi, bises
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Bernanos un grand écrivain
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Dimanche 22 Novembre 2015 à 17:50
Bonsoir flipperine,
D'accord avec toi, je l'apprécie énormément!
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pour moi c'est un illustre inconnu....je ne le connaissais pas jusqu'à aujourd'hui, merci et doux vendredi
C'est pourtant un grand écrivain français, et plusieurs de ces livres furent immortalisée par des films : le dialogue des carmélites - le journal d'un curé de campagne - et les aventures de Mouchette! Passe un bon vendredi