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    Je trouve adorable ce lapin ou...lièvre, avec sa fleur aux dents... c'est sur cette photo que j'ai rêvé l'histoire de Jeannot lapin que je vous offre ci-dessous...

     

    Une histoire de lapin...

     

    Le héros de l'histoire...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Dans les près et les bois...

     

     

     

    De bon matin Jeannot lapin, sortit de son terrier.

     

    Devant la porte, il huma l'air, un appétissant parfum de fleurs et d'herbes fraîches lui effleura les narines qui frémirent de plaisir, il les goûta un instant les yeux fermés et décida d'aller se balader dans les prés puis de gagner les bois qui recelaient beaucoup de douceurs pour un lapin raffiné et affamé.

     

    Le ruisseau chantait tout près de là, il alla s'y désaltérer et se régala avec du cresson bleu qui poussait autour, il était tendre et craquant sous la dent, puis il couru dans le prés en faisant de grands bonds, ivre de soleil, cueillant des fleurs au passage, qu'il grignotait avec délice.

     

    Ce matin de printemps était splendide, il se coucha dans l'herbe tendre et admira l'azur qui semblait immense, agrémenté çà et là de petits nuages blancs, tandis que le soleil lui caressait le dos.

     

    En trottinant, il se mit en route vers les bois une fleur entre les dents, il serait à l'abri des buses et autres oiseaux de proie, mais il savait aussi qu'il y trouverait toute sorte de délices ; thym, romarin, mais aussi des cytises, c'était là son met préféré.

     

    Cependant, en arrivant là-bas, en humant l'air, il sentit une odeur qui ne lui dit rien qui vaille, le renard n'était pas loin, il fallait fuir...

     

    Le cœur battant la chamade, il s'en alla sans demander son reste, il courut à perdre haleine, perdit la fleur qu'il tenait entre les dents, mais ne s'arrêta pas pour la récupérer, il arriva essoufflé à son terrier en poussant un ouf de soulagement, tout en regrettant d'avoir du renoncer à toutes les merveilles que renfermaient les bois ! Mais il était vivant .

     

    Il fallait maintenant qu'il se repose de l'excitation de cette matinée, il s'endormit et le chant du ruisseau berça ses rêves, rêves de...cresson, mais aussi de thym, de romarin et de cytise en bouquets parfumés.

     

    Livia

     

     

     

     

     

     


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    Week-end en famille...

     

    La Famille c'est le refuge quand tout va mal...

     

    (image internet)

     

     

     

    Mon fils et sa famille sont venus passer le week-end de l'Ascension avec moi et bien que le temps venteux et pluvieux de ce week-end, ne permettait aucune balade, ce fut quand même un merveilleux week-end en famille, il y avait si longtemps que j'en rêvais...

     

    Nous avons fêté l'anniversaire des deux plus petits, après la distribution des cadeaux et après avoir soufflé les bougies, nous avons dégusté un gâteau au yaourt fabrication maison, c'est le seul gâteau qu'aime mon petit fils qui n'est pas très porté sur les sucreries.

     

    Alors tous les ans, ou la maman, ou les mamies, nous confectionnons ce gâteau au yaourt qui fait ses délices pour son anniversaire.

     

     

    Week-end en famille...

    Le gâteau d'anniversaire au yaourt...

     

     

     

    Le reste du temps fut occupé à la maison, par des jeux de société, par le visionnage de plusieurs films et mes artistes en herbe ont fait de splendides dessins, le tout dans une ambiance très joyeuse, de quoi effacer le ciel gris, la pluie et le vent...

     

    Et tandis que le garçon dessinait avec passion des «Aliens » de son crû, comme ci-dessous :

     

     

    Week-end en famille...

    Un Alien bleu avec à côté le matos de l'artiste...

     

     

    Week-end en famille...

    Un autre Alien couleur abricot, aux doigts bleus et aux griffes rouges...

     

     

     

    L'aînée des filles, colorait avec non moins de passion des dessins de licornes :

     

     

    Week-end en famille...

    Licorne -sirène couleur émeraude...

     

     

    Week-end en famille...

    Une autre jolie licorne sur un tapis de fleurs...

     

     

     

    J'espère que l'on pourra récidiver un autre week-end, puisque Macron a décidé que le virus avait assez duré !

     

    Livia

     

     

     

     

     


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    Les extras terrestres...

     

    La tête d'une fourmi vue au microscope...

     

    (image internet)

     

     

     

    C'était une nuit noire, la lune avait été avalée par de gros nuages, le vent courait la campagne en hurlant et faisait craquer les branches du marronnier, je m'inquiétais pour le jardin qui allait être demain dans un triste état.

     

    J'avais le moral en berne un peu comme les branches du saule pleureur, il s'effilochait à mesure que le tic tac de l'horloge marquait le temps ; les heures poussaient les minutes qui se heurtaient aux secondes de ce temps qui n'en finissait pas...tandis que, blottie dans mon fauteuil, j'essayais en vain de me réchauffer les mains contre ma tasse de tisane.

     

    Finalement la fatigue de cette journée qui avait été assez trépidante eut raison de moi et je m'assoupis.

     

    Un bruit de moteur puissant supplanta celui du vent, une grande lumière inonda le jardin, on y voyait comme en plein jour, qu'est-ce que ce la signifiait ?

     

    J'allais à la fenêtre encore engourdie de sommeil, ma nuque me lançait, j'avais sans doute choper un torticolis, mais j'oubliais très vite mes petits bobos, ce que je voyais était stupéfiant !

     

    Je suis habituellement d'une nature méfiante et surtout très cartésienne, jamais au paravent je n'avais prêté de crédit aux extra terrestres et les films qui relataient leurs aventures, me rasaient copieusement, mais ce soir tout basculait !

     

    Je ne pouvais détacher mes yeux de cette énorme machine qui avait atterrit dans le pré des voisins, un vaisseau de la hauteur d'un immeuble reposait là-bas, le bruit du moteur stoppa net, j'attendis encore, je me frottais les yeux, mais ce que je voyais était un vrai cauchemar, une gigantesque soucoupe volante venue de je ne sais où était arrivée sur la terre, là, dans le près des voisins !

     

    Avec angoisse, je me demandais ce qui allait sortir de ce mastodonte et ce que ces créatures nous voulaient, les images des films que je n'avais regardé que d'un œil distrait et amusé, me revenaient en boucle, en général lorsque ces créatures (E.T. mis à part) se déplaçaient c'était dans un but de conquête. Allaient-ils nous détruire sans même descendre de leur engin ?

     

    Mais, rien ne bougeait, ils étaient peut-être tous morts ?

     

    J'attendis longtemps figée devant ma fenêtre, je remarquais que le vent s'était calmé, était-ce le déplacement d'air de ce vaisseau de Mars, de Vénus ou de la lune qui avait engendré la tempête ?

     

    Pour l'heure, la campagne baignait dans une lumière fluorescente qui était du au resplendissement de l'engin qui ne bougeait toujours pas.

     

    L'horloge sonna minuit et je sursautais, je ne voulais pas me coucher ni dormir, il fallait que je reste vigilante car je voulais pouvoir me sauver si cela était nécessaire.

     

    Alors brusquement les lumières du vaisseau s'éteignirent, un silence d'outre-tombe retomba sur la campagne que la nuit recouvrit, tout était d'un noir d'encre et je ne distinguais plus rien, mon cœur cognait dans ma poitrine comme si j'avais couru, le moindre petit craquement, le moindre frôlement m'effrayait.

     

    Alors quand une bûche, à grand fracas tomba dans la cheminée suivie d'une gerbe d'étincelles, j'eus envie de hurler, cependant qu'au dehors, tout restait calme, trop calme, un peu comme avant une tempête...

     

    Et puis je le vis ! Effrayant ! tout bleu, hideux, immobile derrière la vitre de la baie, il me fixait !

     

    Quand je me réveillais, un rayon de soleil me caressait la joue, tout était calme, tranquille, un coq chanta, c'est alors que les souvenirs de la nuit affluèrent et la peur revint m'enserrant dans ces griffes, et sans bruit j'allais à pas de loup vers la fenêtre.

     

    La campagne lavée par la pluie de la veille étincelait sous un beau ciel bleu irradié de soleil, deux pies sautillaient sur le gazon et dans le pré là-bas...il n'y avait que quelques vaches qui broutaient paisiblement.

     

    Livia

     


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    Brigitte, alias écureuilbleu que vous pouvez aller visiter ici : https://www.unebonnenouvelleparjour.com/ nous proposait pour son 132ème Café Thé, de délirer autour de la photo ci-dessous, photo d'ombres dorées sur le mur de sa chambre, par un matin ensoleillé de printemps et de broder autour de cette photo, en décrivant un matin ensoleillé de printemps ou en parlant d'ombres et de reflets... J'ai essayer de parler du printemps, de l'ombre et aussi de la lumière.

     

     

    Un matin de printemps ensoleillé...

    La photo de Brigitte

     

     

     

    C'était un matin bleu de printemps, les roses et les lavandes du jardin emmêlaient leurs parfums qui rendaient abeilles et papillons complètement ivres...

     

    Les ombres de la nuit étaient maintenant diluées par Apollon qui lançait partout ses rayons de feu.

     

    Et comme il était d'humeur joyeuse et coquine ce matin-là, il entra par la fenêtre ouverte et s'invita dans ma chambre, baguenaudant sur mon lit, glissant sur le tapis, remontant sur les murs en jetant partout de l'or autour de moi.

     

    A demie éveillée, je m'étirai longuement et suivis d'un œil amusé, ses animations éblouissantes, la poussière en longs tourbillons ne se sentait plus de joie et dansait dans ses rayons, j'avais l'impression de voguer sur une mer de vagues dorées, qui allumait partout des étincelles de lumières.

     

    Une libellule suivit les rayons et voleta de ci-delà en se cognant au meubles, son corselet aux reflets bleus étincelait sous les doigts d'Apollon qui badinait avec elle...

     

    En ce matin bleu de printemps entre ombres et lumières, j'avais l'impression d'être au Paradis.

     

    Livia

     


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    Le temps n'est pas très engageant ces jours-ci, c'est le moins que l'on puisse dire, quelques jours d'été, vite ensevelie sous le froid et le gel, ce temps a déclenché chez moi une grande envie de soleil et de chaleur, j'ai rêvé que je partais en vacances sur mon île... je vous invite dans le joli voyage que j'ai fait ces jours-ci en feuilletant mes albums de photos.

     

     

    Le départ...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Et si vous voulez atterrir en Guadeloupe avec moi, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=w5KVihp6s1Q

     

     

     

    Les vacance sont là, les enfants sont en «grandes vacances» comme ils disent, on a mis entre parenthèse, les cours de gym et de yoga, les bridges et les réceptions... la vie est plus calme, on se lève plus tard, on ne court plus à droite et à gauche, la ville elle aussi somnole, vidée par les départs, nous attendons tous avec impatience le moment d'aller prendre l'avion, pour atterrir enfin sur le sol de mon île natale destination de nos vacances.

     

    Rien qu'en pensant à l'arrivée là-bas mon cœur chante.

     

    Mais avant d'y atterrir, que de petits tracas en perspective !

     

    En arrivant à Orly, et bien que nous soyons arrivés très tôt, il y a une foule dense

     

    remuante, hurlante, des enfants courent partout en criant– il semblerait que tout

     

    le monde ait fait la même chose – tandis que précédée d'une petite sonnerie

     

    d'alerte, une voix impersonnelle appelle sans arrêt des retardataires, monsieur

     

    Untel ou madame Unetelle sont demandés à l'accueil ...

     

     

    Là c'est la galère, il faut faire la queue en traînant les bagages, on a l'impression

     

    qu'on n'arrivera jamais au bout de cette file longue comme un jour sans pain.

     

     

    Arrivé enfin à l'enregistrement, on choisit nos places, côté hublot les enfants s'y

     

    installeront à tour de rôle.

     

     

    Nous voilà dans l'avion ! Mais les petits tracas ne font que commencer, il faut

     

    s'armer de patience pour affronter les 7 heures d'avion qui nous attendent pour

     

    traverser l'Atlantique.

     

     

    On nous demande d'attacher nos ceintures, l'avion roule, roule et roule encore

     

    avant de commencer à s'élever dans un rugissement de tous ces moteurs, il vibre, se

     

    cabre et puis décolle... et nous montons, encore et encore, l'avion est en pente

     

    abrupte presque à la vertical, les passagers font corps avec leurs fauteuils.

     

     

    J'avoue que j'appréhende toujours les décollages et les atterrissages, je ferme les

     

    yeux et respire comme je l'ai appris en cours de Yoga, pour éviter que mes oreilles

     

    ne se coincent je mâchouille énergiquement des caramels mous, (je déteste les

     

    chewingums), ouf ! l'avion se remet à l'horizontal, la terre est encore visible mais

     

    nous flirtons déjà avec les nuages qui ont l'air de galoper le long des hublots de

     

    l'avion dans un ciel d'un bleu presque turquoise.

     

     

    Nous respirons ! nous détachons les ceintures au signal et prenons nos aises, bien

     

    que j'ai embarqué dans mon sac de voyage deux bouquins, je sais que je ne vais pas

     

    pouvoir lire, trop de bruits autour de moi, mon fils ayant apporté des cahiers et des

     

    crayons, nous allons jouer à la «Bataille navale » ou encore au Morpion(appelé chez

     

    moi : Ti point – Ti croix) pour passer le temps et réussir à tenir 7 heures dans cet

     

    avion, entre le repas de midi et la collation pour le goûter... des passagers

     

    commencent à se lever pour aller, qui aux toilettes, qui discuter le coup dans le petit

     

    «no man's land», devant les portes closes de l'avion.

     

     

    Les plateaux repas vont couper la monotonie du voyage et après, chacun va choisir

     

    un film sur «sa télé perso», le temps va alors passer un peu plus vite, mais il y

     

    toujours des incorrigibles qui vont et viennent et vous bousculent au passages, les

     

    hôtesses ayant installé un chariot plein de boissons fraîches où chacun peut aller se

     

    servir - il y en a qui font leur provisions en remplissant des sacs – ce qui laisse les

     

    autres sur leur soif...

     

     

    Mais voilà que les hôtesses s'activent, elles ouvrent les stores et préparent les

     

    plateaux de la collation pour le goûter, une bonne odeur de café remplie l'habitacle

     

    – mais on peut aussi demander du thé, du chocolat, ou une boisson fraîche –

     

    accompagné d'un petit pain, de beurre et de confiture, et de deux petits gâteaux

     

    secs, pendant quelques instants le calme va revenir tandis que chacun dégustera le

     

    petit en-cas de son plateau, après le ramassage des plateaux, les hôtesses nous

     

    demandent d'attacher nos ceintures, maintenant le temps s'accélère, on se penche

     

    vers les hublots pour découvrir les îles verdoyantes de la Guadeloupe et de ses

     

    dépendances, qui se prélassent sur la mer bleue, le paquet de caramels est ressorti

     

    du sac et je re-mâchouille... tandis que l'avion descend en décrivant un grand arc

     

    de cercle pour se mettre en face de la piste d'atterrissage, c'est alors que la terre

     

    apparaît à la vertical au-delà des hublots, je déteste ces moments-là, et ferme les

     

    yeux jusqu'à ce que, enfin on touche le sol et tandis que l'avion roule sur le tarmac,

     

    les passagers applaudissent le commandant, une sorte de félicitation pour nous

     

    avoir amenés à bon port.

     

     

    Les portes s'ouvrent, nous restons encore un moment assis car tout le monde se

     

    précipite vers les portes qui laissent entrer la chaleur tropicale accompagnée de

     

    l'odeur du kérosène, odeur spécifique des aéroports.

     

     

    Nous sommes arrivés certes, mais ce n'est pas fini, il faut encore attendre les

     

    bagages, dans une chaleur dense à couper au couteau et dans une bousculade

     

    effrénée.

     

     

    Nous voilà enfin hors de cet édifice bruyant et bouillant, presque toute la famille est

     

    venue nous accueillir, embrassades (il n'y avait pas de virus et pas de masques à

     

    l'époque) papotages avant de grimper dans les voitures afin de regagner la maison

     

    des vacances, par les vitres ouvertes des voitures, le vent de la course nous amène les

     

    effluves de la campagne qui dort dans la touffeur de l'après-midi sous le ciel bleu :

     

    odeur des fruits tombés cuisant au soleil, mais aussi... l'odeur du bonheur à venir

     

    en famille dans la maison des vacances !

     

     

     

     

    Ce jardin verdoyant sous le ciel bleu c'était la récompense du pénible voyage en avion...

     

    (photo prise au jardin de ma sœur lors de vacances)

     

     

     

    Les retours vers la France étaient toujours des crèves cœurs

     

     

    Livia

     

     

     

     

     


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