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    Vendredi 5 février, j'ai été me faire vacciner,.

    Mais serai-je exemptée du virus pour autant ?

     

    Nul ne peut me l'affirmer, car... nul ne le sait !

     

    Mon médecin m'a dit : «si vous attraper le virus, vous l'aurez moins fort» ! C'était sensé être réconfortant.

     

    Mais dans la nuit qui a précédé cette vaccination, j'ai fait un cauchemarder récurent... je pense que c'est parce que j'étais assez réticente envers ce vaccin et que je craignais d'être malade après, on entend et on lit tant de chose sur ce vaccin en ce moment !

     

     

    Vaccination...

    Vaccination...

     

    (image internet)

     

     

     

    Me voilà arrivée sur les lieux de la vaccination, tiens on m'avait dit que c'était un hôpital, cependant, le bâtiment devant lequel me dépose le taxi, n'en à pas l'air, les murs sont gris lézardés, et cet «hôpital» se trouve en rase campagne, j'ai envie de repartir mais mon taxi est déjà loin.

     

    Prenant mon courage à deux mains, je pousse la porte qui s'ouvre en grinçant horriblement, un bonhomme gras et suant en blouse grisâtre assortie aux murs sales, me prie de monter au 5è étage (est-ce le médecin ?), les marches sont branlantes, je m'accroche à la rampe, mon courage est en train de fuir à grande vitesse, j'ai peur de me casser la figure dans l'escalier de ce bouge, il m'a dit 5è étage, je continue de monter péniblement cet escalier aux marches de plus en plus branlantes, brusquement je m'arrête et m'apprête à faire demi tour pour redescendre dare-dare pendant qu'il est encore temps, mais le gros bonhomme qui grimpe derrière moi, me fait signe de continuer, je suis coincée, il faut grimper.

     

    Après une montée lente et laborieuse, j'arrive sur un palier où attentent des vieux, beaucoup de vieux, aussi miséreux les uns que les autres, il sont prostrés et ont l'air d'être ici depuis... longtemps, il y a des tas de poussière dans les coins, il fait sombre et je bute sur un truc, (je n'ai pas réussit a découvrir ce que c'était), le bonhomme qui a grimpé avec moi, me pousse sans ménagement sur une chaise – il faut attendre là me dit-il – combien de temps ? lui demandais-je.

     

    Il hausse les épaules et ma question à l'air d'amuser beaucoup les vieux qui attendent eux aussi, ils rient à perdre haleine.

     

    Me voilà assise de guingois sur cette chaise qui couine chaque fois que je bouge, j'attends...j'attends... tandis que l'heure tourne.

     

    Je me rends compte alors que derrière les vitres sales, la nuit est tombée, un coup d'œil au cadran lumineux de ma montre m'apprend que j'attends là depuis 4 heures et rien ni personne ne bouge... va-t-on nous laisser mourir là ?

     

    J'ai très chaud, j'étouffe derrière mon masque, je suis tremblante de peur, alors prise de panique, je me débats et me mets à hurler...

     

    Mes cris, Dieu merci, m'ont réveillée, j'allume et éprouve un grand soulagement tout est calme, les horribles gens et cet hôpital non moins horrible ont disparus, je me trouve dans mon lit, mais comme j'ai beaucoup bougé en me débattant, les couvertures qui sont sans dessus-dessous me recouvrent le nez, me donnant cet impression du masque étouffant.

     

    Cependant, je tiens à préciser que cette vaccination s'est très bien passé, dans un hôpital nantais impeccable, avec des infirmières impeccables, je n'ai attendu que 20mn avant d'être piquée et après il faut attendre 15mn... en cas de «mauvaise réaction» je suppose ?

     

    Me voilà donc vaccinée contre ce covid !

     

    Je remets çà le 4 mars pour un rappel, j'espère bien cette fois ne pas retourner dans la nuit qui précède, dans le monstrueux hôpital de mon cauchemar de février.

     

    Livia

     

     


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    Pour ce 129ème Café Thé, Brigitte allias écureuilbleu, nous propose de lui offrir

     

    notre recette du bonheur, au sens propre ou au sens figuré, de lui raconter ce

     

    qui nous rend heureux...

     

     

    Vous pourrez lire toutes les participations sur ce bonheur avec un petit clic sur

    le lien ci-dessous :

     

     

    (https://www.unebonnenouvelleparjour.com)

     

     

    Le bonheur...

    Un petit bonheur tranquille dans le jardin, à l'ombre du cerisier...

     

    (Photo des dernières vacances chez mon fils)

     

     

     

    C'est un sujet pas facile que ce bonheur-là !

     

     

    Autrefois, un poème de Paul Fort nous apprenait que : « Le bonheur était dans le pré »...

     

     

    Et il rajoutait : « cours y vite, cours y vite il va filer » !

     

     

    Mais au fait, qu'est-ce que le bonheur, qui fait courir tant les hommes ?

     

     

    Tout le monde le cherche, un peu comme Diogène cherchait « un homme » en

    plein jour avec sa lampe allumée !

     

     

    Mais l'histoire ne dit pas s'il a trouvé cet homme-là !

     

     

    Les poètes quand à eux nous disent que : « le bonheur est éphémère » alors,

    pourquoi courir après ?

     

     

    Il ne faut pas, non plus comme le recommande Francis Picabia : « Dévorer les

    distances. Pour savoir ce que personne ne sait. Où est le bonheur ?

     

     

    Arrêtons de courir, car le bonheur n'est ni au bout du monde, ni dans le pré.

    Il n'y a jamais été.

     

     

    Mais faut-il vraiment courir après ? car nous dit Jules Renard : « Le paradis

    n'est pas sur terre. Mais il y en a des morceaux. Il y a sur terre, un paradis brisé »

     

     

    Alors si nous ramassions les morceaux de ce paradis brisé ? Cela pourrait être

    des petits morceaux de bonheur ?

     

     

    Pour ma part, je crois que, le bonheur c'est comme nous le dit si joliment Paul

    Eluard :" Le bonheur est un seul bouquet : confus, léger, fondant, sucré. ".

     

     

    Et Alphonse Karr, explique lui aussi que : « Le bonheur n'est pas un gros

    diamant, c'est une mosaïque de petites pierres harmonieusement rangées. "

     

     

    C'est aussi mon avis !

     

     

    Alors, goûtons à tous ces petits riens, à toutes ces petits choses qui tissent nos

    journées :

     

    • un rayon de soleil qui perce un gros nuage et qui nous éblouit

    • un enfant qui nous sourit et qui met ses petits bras autour de notre cou

    • une promenade dans la forêt ou alors le long de la mer

    • lecture d'un bon livre

    • dégustation en famille d'un plat réussi

    • prendre aussi le temps d'admirer une fleur et de humer son parfum

    • de découvrir un beau paysage...

      Tout cela mis bout à bout, n'est-ce pas là le bonheur en somme ?

     

    Et pour terminer, suivons le conseil d'Albert Samain : « Quand vous devenez

    pessimiste, regardez une rose.»

     

    Livia

     


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    Prolongation des crêpes de  la Chandeleur !

     

    Trouvée au cours d'une de mes lectures, j'ai réalisé cette «crêpe loupée du Kaiser », je l'ai servie, accompagnée d'une compote de pommes additionnée d'une cuillère de miel.

     

    Si vous êtes comme moi, maladroite pour faire sauter les crêpes, essayez la crêpe loupée du Kaiser, c'est très facile à réaliser et... succulent !

     

    A vos poêles et bonne dégustation !

     

    Livia

     

     

    La crêpe du Kaiser...

     

     

     

    La légende de la crêpe loupée du Kaiser

     

    Derrière cette recette au nom imprononçable pour ceux qui n'ont pas fait allemand LV2, se cache une crêpe d'origine autrichienne absolument délicieuse, servie en gros morceaux. En allemand, Kaiser signifie "empereur", Schmarrn est un mot familier qui veut dire "bêtise" (version polie hein, si vous voyez ce que je veux dire). Mais pourquoi donc cette crêpe s'appelle-t-elle la bêtise de l'empereur ?

     

    La légende veut que l'empereur François-Joseph d'Autriche et sa femme Elisabeth, aka Sissi l'impératrice, s'arrêtèrent chez une fermière au cours d'une partie de chasse. Celle-ci voulut préparer de quoi sustenter ses hôtes et se lança dans la confection d'une crêpe. Trop de pression sur cette pauvre fermière sans doute et malheureusement, fiasco : la crêpe accrocha à la poêle et elle dut la servir en gros morceaux informes. Mais l'histoire finit bien. Sissi et son époux se régalèrent au point d'en faire leur dessert favori. Aujourd'hui, cette crêpe en lambeaux est à la gastronomie autrichienne ce que la tarte au citron est à la pâtisserie française.

     

    L'histoire est-elle vraie ? Peu importe ! La morale est belle et décomplexe tous ceux qui galèrent à faire sauter des crêpes à la Chandeleur.

     

    Vous ratez toujours vos crêpes ? Proposez plutôt un kaiserschmarrn et vous sauverez l'honneur !

     

    Comment prépare-t-on cette crêpe ?

     

    Cette spécialité autrichienne ressemble dans sa préparation à un pancake : une pâte à crêpe assez épaisse rendue aérienne par des blancs montés en neige.

     

    Dans la recette typique, on ajoute avant de la faire cuire une poignée de raisins secs (trempés ou non dans du rhum). C'est facultatif mais ça apporte un petit plus non négligeable.

     

    Ensuite, il suffit de verser la préparation dans une poêle bien beurrée, sans trop s'en soucier. Lorsque cette grosse crêpe épaisse est assez prise et dorée, on la coupe en 4 avec une spatule afin de la retourner, quart par quart. On fait dorer le second côté et là, on la coupe en gros morceaux irréguliers, sans précaution particulière. Vous voyez : inutile d'être inquiet lors de la cuisson, puisque, à la fin, on la détruit

     

    Vous désirez réaliser cette Kaiserchmarrn ? Clic sur le lien ci-dessous pour trouver la recette :

     

     La recette inratable de la crêpe ratée si chère à Sissi : le kaiserschmarrn

     

    Servez sans attendre ces morceaux encore tièdes sur assiette ou en cornets, poudrés de sucre glace. Accompagnez-les de compote de prune (version Sissi) ou de compote de pommes (version moderne autrichienne), voire simplement de la confiture de votre choix et/ou de fruits frais. Et franchement, c'est trop trop bon.

     

     


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    Mardi 2 février, nous fêtions la Chandeleur, on a fait sauter des crêpes un peu partout... car cette fête de la « Présentation de Jésus au Temple » a été encore transformée en fête mercantile... et est devenue la fête des crêpes !

     

    Pour continuer la fête des crêpes, je vous invite à déguster (des yeux) des crêpes à Vannes.

     

    Car pour faire abstraction de ce temps morne et gris qui étire ses journées mouillées et venteuses et pour fuir aussi les soucis pesants du virus, je retourne vers les jours d'été...

     

    En août dernier, à l'occasion de l'anniversaire de ma fille, (il faisait très beau ce jour-là) nous avons été déjeuner dans une crêperie à Vannes, cette dernière se nomme « Au vieux Vannes », c'est une petite crêperie pleine de charme et les crêpes sont un régal, non seulement pour les yeux – elles sont très joliment présentées – mais surtout pour le palais.

     

    Cette crêperie se trouve dans une petite rue piétonne à deux pas de la Cathédrale, elle est prise d'assaut tous les jours, il faut donc arriver de bonne heure et parfois faire la queue avant de pouvoir obtenir une table (malheureusement on ne peut réserver).

     

    Mais quand on a enfin obtenu une table, on ne regrette pas d'avoir attendu !

     

    Je vous laisse découvrir cette alléchante table vannetaise.

     

     

    Un petit morceau d'été...

    Une jolie bretonne en costume vannetais accueille à l'entrée.

    Et l'été on peut manger en terrasse.

     

     

    Un petit morceau d'été...

    La « phoneïs »

    C'est la galette que j'ai dégustée, elle se compose d'une fondue de poireaux avec par dessus, des coquilles saint Jacques braisées, enveloppées d'une sauce légère aux champignons.

    Une merveille pour la vue mais... surtout pour les papilles

     

     

    Un petit morceau d'été...

    La Pont-Aven

    Ensuite pour le dessert, j'ai choisi cette crêpe, aux pommes caramélisées au beurre salé, avec une boule de glace à la vanille.

    Le tout était bien entendu arrosé d'un cidre doux de Bretagne.

     

    Alors si vos pas vous conduisent un jour à Vannes, allez donc goûter les crêpes de ce : « Vieux Vannes » vous serez conquis !

    En espérant qu'ils n'ont pas mis la clé sous la porte !

    Livia

     


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    En me baladant sur internet, j'ai été attirée par la photo de ce rocher, qui ressemble un peu à un éléphant et cet éléphant m'a inspiré le petit conte qui suit.

     

     

    Un éléphant sur la grève...

    L'éléphant changé en statue sur la grève...

     

    (image internet)

     

     

     

    Ne vous méprenez pas sur moi, bien que statufié par un mauvais génie, je suis toujours vivant et c'est là mon drame.

     

    Les humains qui viennent se balader sur la grève, me grimpe dessus, ils s'asseyent sur ma tête, sur mon dos pour pique-niquer, rêver en amoureux et admirer le soleil se lever ou se coucher, il est vrai que c'est un spectacle grandiose dont je ne me lasse pas.

     

    Mais avouez, que lorsque l'on ne peut bouger, avoir du monde qui grouille sur votre dos ou votre tête c'est très énervant, cela m'agace d'autant plus que j'ai encore à tirer quelques siècles figé sur cette grève, le génie n'a pas lésiné sur la durée, et tout çà par ce que je n'ai pas voulu danser avec lui et faire le beau ! « Puisque tu ne veux pas bouger, je te change en rocher et tu resteras là, immobile pendant 10 siècles », voilà exactement ce qu'il a dit. C'est un méchant génie, car vous imaginez vous, un éléphant faisant le beau et dansant sur une grève ?

     

    On ne voit ces spécimens-là que dans les cirques, où je n'ai fait que passer. L'entraînement y est très dur et après les séances, durant lesquelles, j'étais aveuglée par les spots, abruti par la musique tonitruante et les hurlements du public, j'étais mort de fatigue.

     

    Ici, c'est vrai, quand la mer est calme et murmure en me caressant les pattes et la trompe, c'est le paradis, mais je peux vous assurer que lors des tempêtes je ne suis pas à la fête, quand les vagues déferlent et viennent s'écraser sur moi, avec violence, que la pluie me fouette avec force et que le vent se joint à elles en hurlant, c'est effrayant, l'eau me pénètre partout je suffoque et j'ai très peur de mourir asphyxié.

     

    Vous ne me croyez pas bien sûr, car vous ne voyez qu'une masse de rocher gris avec des lichens verdâtres poussant par ci par là, mais sous cette roche grise il y a un être vivant, qui a chaud, froid, faim et très peur durant les tempêtes...

     

    Mais hélas ! Personne ne peut rien pour moi !

     

    Livia.

     

     


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