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    Mardi 2 février, nous fêtions la Chandeleur, on a fait sauter des crêpes un peu partout... car cette fête de la « Présentation de Jésus au Temple » a été encore transformée en fête mercantile... et est devenue la fête des crêpes !

     

    Pour continuer la fête des crêpes, je vous invite à déguster (des yeux) des crêpes à Vannes.

     

    Car pour faire abstraction de ce temps morne et gris qui étire ses journées mouillées et venteuses et pour fuir aussi les soucis pesants du virus, je retourne vers les jours d'été...

     

    En août dernier, à l'occasion de l'anniversaire de ma fille, (il faisait très beau ce jour-là) nous avons été déjeuner dans une crêperie à Vannes, cette dernière se nomme « Au vieux Vannes », c'est une petite crêperie pleine de charme et les crêpes sont un régal, non seulement pour les yeux – elles sont très joliment présentées – mais surtout pour le palais.

     

    Cette crêperie se trouve dans une petite rue piétonne à deux pas de la Cathédrale, elle est prise d'assaut tous les jours, il faut donc arriver de bonne heure et parfois faire la queue avant de pouvoir obtenir une table (malheureusement on ne peut réserver).

     

    Mais quand on a enfin obtenu une table, on ne regrette pas d'avoir attendu !

     

    Je vous laisse découvrir cette alléchante table vannetaise.

     

     

    Un petit morceau d'été...

    Une jolie bretonne en costume vannetais accueille à l'entrée.

    Et l'été on peut manger en terrasse.

     

     

    Un petit morceau d'été...

    La « phoneïs »

    C'est la galette que j'ai dégustée, elle se compose d'une fondue de poireaux avec par dessus, des coquilles saint Jacques braisées, enveloppées d'une sauce légère aux champignons.

    Une merveille pour la vue mais... surtout pour les papilles

     

     

    Un petit morceau d'été...

    La Pont-Aven

    Ensuite pour le dessert, j'ai choisi cette crêpe, aux pommes caramélisées au beurre salé, avec une boule de glace à la vanille.

    Le tout était bien entendu arrosé d'un cidre doux de Bretagne.

     

    Alors si vos pas vous conduisent un jour à Vannes, allez donc goûter les crêpes de ce : « Vieux Vannes » vous serez conquis !

    En espérant qu'ils n'ont pas mis la clé sous la porte !

    Livia

     


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    En me baladant sur internet, j'ai été attirée par la photo de ce rocher, qui ressemble un peu à un éléphant et cet éléphant m'a inspiré le petit conte qui suit.

     

     

    Un éléphant sur la grève...

    L'éléphant changé en statue sur la grève...

     

    (image internet)

     

     

     

    Ne vous méprenez pas sur moi, bien que statufié par un mauvais génie, je suis toujours vivant et c'est là mon drame.

     

    Les humains qui viennent se balader sur la grève, me grimpe dessus, ils s'asseyent sur ma tête, sur mon dos pour pique-niquer, rêver en amoureux et admirer le soleil se lever ou se coucher, il est vrai que c'est un spectacle grandiose dont je ne me lasse pas.

     

    Mais avouez, que lorsque l'on ne peut bouger, avoir du monde qui grouille sur votre dos ou votre tête c'est très énervant, cela m'agace d'autant plus que j'ai encore à tirer quelques siècles figé sur cette grève, le génie n'a pas lésiné sur la durée, et tout çà par ce que je n'ai pas voulu danser avec lui et faire le beau ! « Puisque tu ne veux pas bouger, je te change en rocher et tu resteras là, immobile pendant 10 siècles », voilà exactement ce qu'il a dit. C'est un méchant génie, car vous imaginez vous, un éléphant faisant le beau et dansant sur une grève ?

     

    On ne voit ces spécimens-là que dans les cirques, où je n'ai fait que passer. L'entraînement y est très dur et après les séances, durant lesquelles, j'étais aveuglée par les spots, abruti par la musique tonitruante et les hurlements du public, j'étais mort de fatigue.

     

    Ici, c'est vrai, quand la mer est calme et murmure en me caressant les pattes et la trompe, c'est le paradis, mais je peux vous assurer que lors des tempêtes je ne suis pas à la fête, quand les vagues déferlent et viennent s'écraser sur moi, avec violence, que la pluie me fouette avec force et que le vent se joint à elles en hurlant, c'est effrayant, l'eau me pénètre partout je suffoque et j'ai très peur de mourir asphyxié.

     

    Vous ne me croyez pas bien sûr, car vous ne voyez qu'une masse de rocher gris avec des lichens verdâtres poussant par ci par là, mais sous cette roche grise il y a un être vivant, qui a chaud, froid, faim et très peur durant les tempêtes...

     

    Mais hélas ! Personne ne peut rien pour moi !

     

    Livia.

     

     


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    Requiem...

     

    « Nous irons tous au Paradis... »

     

    (image pixabay)

     

    Je veux rendre hommage aux disparus des écrans et de la scène durant l'année 2020, à tous ceux que j'ai appréciés, à tous ceux qui m'ont amusée ou émue par leur grand talent de comédiens.

     

    Et en 2020, ce fut une véritable hécatombe !

     

    Susy Delair cette vivante petite personne qui chantait avec son « petit tralala », a baissé le rideau en mars, à l'âge de 102 ans, prouvant ainsi que la bonne humeur conserve aussi bien que le sel.

     

    En juillet, à Paris où elle s'était fixée, c'est Olivia de Havilland, la Melly « d'autant en emporte le vent », qui nous a quitté à l'âge de 104 ans. Elle était un peu de chez nous, un de ses ancêtres, le normand de Haville, partit à la conquête de l'Angleterre au côté de Guillaume le conquérant.

     

    Toujours en juillet, c'est la danseuse et gouailleuse chanteuse Zizi Jeanmaire qui a ramené son «truc en plume» au paradis...

     

    Jean-François Poron, l'inoubliable et beau Duc de Nemours s'en est allé en septembre ferrailler pour l'honneur de « La Princesse de Clèves ».

     

    Toujours en septembre, c'est le départ du flegmatique Michael Lonsdale. Immense acteur de cinéma, de théâtre et écrivain, il nous laisse des écrits à profusion notamment son très beau livre « L'amour sauvera le monde» et le non moins beau « Sur les ailes de la beauté », il va pouvoir encore écrire là-haut en empruntant une plume à l'aile d'un d'ange.

     

    Et en décembre, Claude Brasseur s'en est allé rejoindre ses parents, le grand Pierre et la petite Odette Joyeux..

     

    Robert Hossein, allias Joffrey de Peyrac, l'amoureux de la belle « Marquise des anges », acteur de cinéma et de théâtre, metteur en scène de pièces grandioses et brillantes, a tiré sa révérence le jour de la Saint Sylvestre, le 31 décembre.

     

    « Ils sont tous allé au Paradis », ils laissent orphelins le cinéma et le théâtre !

     

    Pour accompagner ces nouveaux anges et pour le plaisir d'écouter le magnifique Requiem de Gabriel Fauré, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=UnilUPXmipM

     

    Livia

     


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    " Un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l'azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. "

     

    Stendhal

     

     

    Nos amis les livres...

    L'évasion assurée aux détour des pages...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Alors que les Cinémas, les théâtres et les musées ont baissé leur rideau pour cause de virus depuis longtemps déjà, nous avions heureusement gardé les livres, ses amis fidèles : romans, biographies, polars, essais ou BD... au goût de chacun, nous ont offert la liberté de nous évader vers le rêve, indispensables et fidèles compagnons de nos confinements successifs... ils ont partager nos jours et parfois même nos nuits quand l'insomnie nous tenait éveillé, quoiqu'il arrive, nous continuerons à lire durant cette année 2021 qui nous retrouve pas encore sortis du tunnel.

     

    Remercions les auteurs de nous maintenir le moral à flots encore et toujours au cours de cette nouvelle année !

     

    J'ai été gâtée pour Noël, j'ai reçu six livres, j'en ai déjà dévoré deux, mais j'attends toujours quelques jours avant d'en commencer un autre, le temps pour moi de bien digérer celui que j'ai terminé afin de rentrer de plein pied dans le suivant, à peu près vierge d'esprit...

     

    J'ai reçu aussi deux CD, la musique elle aussi, est indispensable, elle met dans nos vies, de la joie, de la gaîté et adoucie les mœurs.

     

    Je vous souhaite bonne lecture durant cette nouvelle année.

     

    Livia

     

     


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    «La meilleure préparation pour aimer le monde en son entier et d'aimer de manière sage et bonne, consiste à entretenir une amitié confiante et une véritable affection à l'égard de ceux qui partagent notre vie. »

     

    John-Henry Newman

     

     

    La saison des voeux...

    Je vous offre tous mes vœux de tout mon cœur...

     

    (une petite déco de mon sapin)

     



     

    Durant tout le mois de janvier, et bien que nous savons pertinemment qu'il y aura des hauts et des bas durant cette année, comme durant toutes les autres années, nous allons souhaiter « une bonne année » à nos proches, famille et amis, par téléphone, par mail, ou mieux, leur envoyer une jolie carte de vœux par la poste.

     

    Mais que leur dire ou leur écrire ? On pense souvent, à tort d'ailleurs, que ces formules que nous répétons depuis des décennies : « meilleurs vœux », « bonne année et bonne santé », sont éculées, et...on aimerait bien faire de l'inédit !

     

    Mais cette année, « bonne année et bonne santé » n'a rien de plat ni de mièvre, puisque nous souhaitons et espérons que notre famille et nos amis passeront au travers de ce virus, qui ne veut décidément pas nous lâcher et a décidé de continuer à nous gâcher la vie en ce début d'année 2021, après avoir complètement gâché la précédente. Et nous continuerons notre périple le long des chemins de la nouvelle année masqués et méfiants.

     

    L'année qui nous a quittée fut une « annus horribilis », c'est pourquoi nous souhaiterons encore et toujours à nos proches, famille et amis, « bonne année et bonne santé » et cette année, ces vœux-là partent du fond du cœur, corona oblige !

     

    Car comme disait le renard au Petit Prince : « On ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux » ! (Saint-Exupéry)

     

    Certaines personnes ne croient toujours pas à ce virus, tandis que d'autres ont sombré dans la déprime et d'autres encore voient la fin du monde dans cette pandémie !

     

    Cependant ce corona que nous haïssons, avec raison d'ailleurs, n'a pas fait autant de mort que la peste durant le Moyen-Âge, cette dernière tua un tiers de la population européenne. Il faut donc nous estimer heureux d'être encore en vie !

     

    Bonne année et Bonne Santé !

     

    Livia

     

     


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