Aquarelle d’Edith Holden.

 

(Lapin de Pâques, parmi les fleurs du printemps…)

 

 

 

 

 

« L’origine du nom est inconnue, mais l’on retrouve jusque chez Varon l’étymologie traditionnelle, « omnia aperit » (qui ouvre tout). Elle est confirmée par la comparaison avec l’usage en grec moderne du mot « ouverture » pour désigner le printemps. Certains voudraient trouver une relation avec Aphrodite, et Grimm suggérait le nom d’un Dieu hypothétique, Aper ou Aprus.

 

Chez les romains, ce mois était consacré à Vénus ».

 

(Encyclopédia Britannica)

 

 

 

 

 

[…] Ecoute ! Ecoute ! L’alouette

 

Chante aux portes du Paradis

 

Lors que Phébus se lève

 

Pour mener ses chevaux

 

Vers ces sources vives

 

Aux calices des fleurs

 

Serties.

 

 

 

Tandis que frémissantes les renoncules

 

Ouvrent leurs yeux dorés

 

A l’unisson de la beauté

 

Allons, ma mie, lèves-toi ! […]

 

Wordsworth.

 

Souci d’eau (populage)

Aquarelle d’Edith Holden)

 

 

 

Tussilage (Tusssilago farfara)

 

Et jeune feuilles d’aubépine.

 

(Aquarelle d’Edith Holden)

 

 

 

 

 

[…] « Soleil somptueux. Toutes les alouettes sont en l’air et chantent dans le ciel.

 

Longue promenade. Trouvé le tussilage et la véronique agreste en fleur ; près d’un taillis, au bord d’un petit ruisseau sur une berge ensoleillée, j’ai vu de nombreux pieds de primevères avec de gros boutons de fleurs au milieu de couronnes de feuilles vertes ; la chélidoine * aussi est tout en boutons, encore une ou deux semaines de temps chaud et elle sortira. Partout les oiseaux sont très occupés, et quel concert dans les haies et les arbres ! » […]

 

Extrait  du : Journal champêtre d’Edith Holden.

 

·         *(herbacée à fleurs jaunes, dont le suc laiteux passait pour guérir les verrues. Dictionnaire Robert)

 

Jonquilles (Narcissus pseudo-narcissus)

(Aquarelle d’Edith Holden)

« Les jonquilles arrivent avant

Que n’osent les hirondelles,

Et par leur beauté, surprennent

Les brises de mars ».

SHAKESPEARE

Sur les petites routes de Bretagne, les enfants, sur le bord des routes, vendent pour quelques euros, aux automobilistes, des bouquets de jonquilles qu’ils ont cueillis dans les champs. 

J’espère que cette coutume charmante perdurera…

Note de liviaaugustae.

FEVRIER.

Ce mois tire son nom du latin februare, qui signifie purifier, ou des februales, fêtes romaines de la purification qui se célébraient au cours des derniers jours de ce mois.

Jours de fêtes :

-       2 février Chandeleur

-       14 février Saint Valentin

HIVER…

Une nuit, février est arrivé en tapinois,

Il y a dans les bois, des craquements sinistres,

Fêlures obscures, dans la nature pensive,

Vêtue d’écharpes éthérées,

Atours d’hiver, effilochés,

 Enveloppant les ifs verts.

Les oiseaux se taisent effarouchés,

Par ce silence blanc et froid,

Ils sautillent, les pattes givrées,

A la recherche de graines oubliées.

C.F.

Mésange charbonnière et mésange bleue

Aquarelle d’Edith Holden.

[…] « Tempête de neige cette nuit ; ce matin nous avions un paysage tout blanc, c’est la première neige épaisse de l’hiver.

J’ai balayé un coin de pelouse pour y jeter des miettes, de la noix de coco et du riz : les oiseaux sont venus en foule. J’ai compté huit mésanges à la fois sur la noix de coco et le trépied qui la supporte. Quelques terribles batailles parmi les mésanges ce matin. Une minuscule mésange bleue s’était emparée de la noix de coco, installée en plein milieu, elle bravait tout le monde.

C’était comique de la voir, accroupie dans sa coquille, se bagarrer avec une charbonnière qui s’avançait bec ouvert, les ailes déployées. » […]

Edith Holden

Extrait de : Journal champêtre

JANVIER

Ce mois doit son nom au dieu Janus, qui avait deux visages. L’un regardait vers le passé et l’autre vers l’année qui s’ouvrait.

Baies de Troène (Ligustrum vulgare)

Baies de Houx (Ilex aquifdium)

Aquarelle d’Edith Holden.

« Donc, toutes les saisons te seront douces,

Que l’été revête l’ensemble de la terre

De verdure, ou que le rouge-gorge chante, assis

Entre les touffes de neige sur la branche dénudée

Du pommier moussu, tandis que le chaume tout proche

Fume, dégelant au soleil ; que les gouttes du soir

Tombent, entendues seulement dans les intervalles de l’aquilon,

Ou que le ministère secret du givre

Les suspendent en cristaux de glace, silencieux,

Resplendissant, calmes, sous la lune calmée. »

S.T. COLLERIDGE « Le givre à minuit »

Troglodyte mignon (Troglodytestroglodytes)

Sur une branche d’Accenteur mouchet (Prunella modularis)

Aquarelle d’Edith Holden.

« Parmi les aubépines défeuillées

Le joyeux roitelet,

Lorsque les glaçons

Dégouttent du rocher,

Siffle sa mélodie, éternelle ;

Même lorsque les flocons

Tombent et s’étalent sur ses ailes,

Il vole légèrement

A travers l’averse

Et chante en volant. »

(James Graham)

Extrait du livre : Le journal champêtre d’Edith Holden.