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    Pouillot fitis nourrissant ses petits.
     
     
     
     
    Dans l’ancien calendrier latin, juin était le quatrième mois de l’année.
     
    Ovide affirme qu’il fut ainsi nommé en l’honneur de Junon, d’autres auteurs rattachent ce nom au consulat de Junius Brutus. Mais le terme a probablement des références agricoles et désignait à l’origine le mois au cours duquel les récoltes mûrissent.
     
    Les Anglo-Saxons l’appelaient « le mois sec », mais aussi « le mois de l’été » et, par opposition avec juillet, « le premier mois doux ». Le solstice d’été se produit en juin.
     
     
     
    Fêtes : 11 juin, Saint Barnabé.
     
    24 juin, Solstice d’été (Nativité de Saint Jean-Baptiste)
     
     
     
     
     
    Dictons de juin :
     
    « Avant la Saint-Jean pluie bénite
     
    Après la Saint-Jean eau maudite »
     
     
     
    « En beau juin toute mauvaise herbe donne bon foin »
     
     
     
    « Frais mai, chaud juin
     
    Apportent foin et vin »
     
     
     
    « Blés fleuris à la Saint Barnabé
     
    Présage d’abondance et de qualité »
     
     
     
    « Fèves fleuries,
     
    Temps de folie »
     
     
     
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    Papillon Aurore (anthocharis cardimines)

    Grande marguerite (leucanthenum vulgare)

    Trèfle des prés Mauve (trifolium pratense)

    Trèfle rampant (trifolium repens)

    Vulpinou queue de Renard (alopecurus pratensis)

     
     

    « Ciel sans nuage ; monde étoilé de bruyère ;

    Pourpre digitale, genêt jaune ;

    Nous deux nous frayant un passage au centre,

    Secouant le miel, foulant des parfums.

    Les foules d’abeilles sont ivres de trèfle,

    Les foules de sauterelles gambadent à nos pieds,

    Les foules d’alouettes chantent matines, attardées,

    Et remercient le Seigneur pour cette vie si belle ».

    Jean Ingelow

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    Viorne obier.

    (Viburnum opulis)

     

     

    « Le bosquet entrelacé

      le chèvrefeuille, mûri, par le soleil,

    Interdit au soleil de pénétrer. »

     Shakespeare : Extrait de « Beaucoup de bruit pour rien.

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    Eglantine

    (Rosa canina)

     

     

    « Scintillante dans l’éclat de la rosée,

    L’églantine, en banderoles vertes, s’incline »

    Scott

     
     
     
    

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    Nid et œufs de pinson ; fleurs d’aubépine et jacinthes des bois…

     

     

    Le nom de ce mois est d’origine douteuse. D’anciens auteurs suggèrent qu’il pourrait venir de Maia, la mère de Mercure, à laquelle les romains consacraient des sacrifices le premier jour de ce mois. Cette journée était autrefois l’occasion de grandes fêtes pour accueillir le printemps. Un peu partout l’on plantait des mais, arbres verts et enrubannés et l’on fêtait la reine de mai. Le dernier mai dressé à Londres fut abattu en 1717. Dans le calendrier romain ce mois prend le nom de mois de Marie.

    Jour de fête : 1er mai, fête du travail.

    Dictons de mai :

    « La rosée de mai, vaut chariot de roi ».

    « La rosée de mai fait tout beau ou tout laid ».

    « En avril ne te découvre pas d’un fil, en mai, ôte ce qu’il te plaît ».

    « Lune rousse passée ne crains plus la gelée ».

    «S’il vente nord quand les blés sont en fleurs, riches seront les pauvres laboureurs ».

    «Quand l’aubépine entre en fleurs, crains toujours quelques fraîcheurs ».

     

     

    « Et après avril,

    Lorsque vient le mois de mai

    Que la fauvette fait son nid,

    Et toutes les hirondelles aussi !

    R.B.

     

     

     

     

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    Pommier sauvage et fauvette grisette.

     

     

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    Fauvette grisette près de son nid.

     

     

    Puis venait mai la jolie, la plus belle des jouvencelles,

    Vêtue des délicats atours orgueil de la saison,

    Et jetant des fleurs tout autour d’elle ;

    Elle allait, montée sur les épaules des deux frères,

    Fils jumeaux de Léda, qui, de chaque côté,

    La soutenaient, comme leur reine respectée,

    « Seigneur ! Toutes les créatures en l’apercevant riaient,

    Et sautaient, et dansaient, comme envoûtées !

    Et Cupidon lui-même, tout en vert, autour d’elle s’agitait !

    SPENSER.

     

     

     

     

     


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    Le nom de ce mois vient du mot grec qui signifie « ouvrir ». Dans bien des pays d’Europe, le premier avril est depuis longtemps réservé aux farces, coutumes dont on n’a jamais trouvé l’origine réelle. La grande entreprise du jour est d’envoyer une personne ignorante ou innocente faire une course inutile. En France, on dit qu’on lui fait un poisson d’avril, en Angleterre on l’appelle april-fool ou le sot d’avril, et en écosse  on dit qu’il va chasser le coucou.

     

    DICTONS :

     

    « Il n’est si gentil avril qui n’ait son chapeau de grésil. »

     

    « Quand il tonne en avril

    Le laboureur se réjouit. »

     

    « Saint-Georges cueille les cerises, Saint-Marc les vend. »

     

     

     

     

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    Pouillot fitis, nourrissant ses petits.

     

     

     

    « Oh, comme ce printemps d’amour ressemble

    A la gloire incertaine d’une journée d’avril !

    Paraît soudain toute la splendeur du soleil

    Qu’effacent les nuées aussitôt survenues.

    SHAKESPEARE.

     

     

    Sortez fleurs ! Sur les collines et sur les prés

    Un souffle délicat joue avec la mer ;

    Au milieu des sourires et des pleurs du tendre printemps,

    J’ai entendu chanter la grive sur les rameaux ruisselants ;

    Vous, calices, étoiles qui parsemez les champs verdoyants,

    Vous, ailes d’or du genêt épineux,

    Vous, clochettes pensives nées pour parader dans la pourpre,

    Vous, bourgeons, blancs comme lait, de l’aubépine envahissante,

    Vous, joyaux violets, vous, yeux de saphir bleu,

    Anémones, pâles et rougissantes, et troupes d’elfes timides

    De chaque mur lézardé – sortez ! Et jetez

    Autour de moi vos averses vernales, tandis que je chanterai.

    E. M. HOLDEN

     

     

     

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    Fraisier des bois.

    (Fragario Vesca)

     

     


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    Comme dans l’année romaine, ce mois était le premier du calendrier ecclésiastique anglais appliqué jusqu’n 1752 : l’année légale commençait le 25 mars.

    Ce mois était nommé Martius par les romains, dédié au Dieu Mars, et les Anglo-Saxons le baptisèrent « Hlyd monath » c’est-à-dire « mois bruyant » ou « tempétueux ».

    L’Ecosse choisit de faire débuter l’année en janvier à partir de 1599.

     

    GRANDE FÊTE EN MARS : 25/03 l’annonciation.

     

    PROVERBES :

    « Autant de brouillard en Mars, autant de gelée en Mai ».

     

    « Hâle de Mars, pluie d’Avril, et rosée de Mai, remplissent les greniers. »

     

    « Quand Mars rentre comme un mouton, il sort comme un lion. »

     

    « Jamais pluie au printemps, ne passe pour mauvais temps. »

     

    « Que Mars veuille ou non veuille, il faut qu’Avril feuille au printemps. »

     

    « Le coucou avant les feuilles, annonce beaucoup de paille mais peu de grain. »

     

     

    Le Printemps est là !

     

    Que murmure le Printemps ?

    Ô vous, ruisselets

    Vous éveillant de votre transe,

    Contents d’accueillir le pêcheur

    Et ses minces filets,

    Hâtez-vous car l’été est dans l’air,

    Jasez, car la brise est tiède,

    Bavardez près du repaire de la loutre,

    Passez en bouillonnant

    Près de la ferme vêtue de lierre ;

    Eveillez la primevère sur vos rives,

    Dites à la violette d’ouvrir les yeux,

    Jaillissez en torrent de remerciements

    Sous des cieux plus sereins !

    Quelle fête bientôt viendra :

    Les elfes s’assembleront dans les prairies,

    Feront sous la lune de la magie,

    Couronnés d’anémones des bois !

    Sur l’épine noire la grive,

    Berce son cœur troublé,

    Ne songe qu’à splendidement moduler

    Son joyeux accueil au printemps.

    NORMAN GALE.

     

     

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    Grive mauvis et sa nichée.

     

     

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    Œuf bleuté de grive mauvis.

     

     

     

     

     

    « Un credo »

    Comme elle est douce la haie qui

    Cache un nid finement tissé

    Et abrite une grive patiente

    Aux yeux brillants.

    Et les cinq petits mondes blottis

    Sous sa poitrine tachetée…

    NORMAN GALE (extrait)

     

     

     

     

     


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    AQUARELLE D’HEDITH HOLDEN

     

     

    Ce mois tire son nom du latin februare, qui signifie purifier, ou de februales, fêtes romaines de la purification qui se célébraient au cours des derniers jours de ce mois. Le mois a 28 jours les années normales et 29 jours les années bissextiles.

     

    Jours de fête :

    2 février. Chandeleur

    14 février. Saint Valentin

     

     

    PROVERBES: 

    « Si février laisse les fossés pleins, les greniers seront pleins ».

    « Fleur de février ne va pas au pommier ».

    « Beau et clair à la Chandeleur, l’hiver garde sa rigueur. Mais s’il neige et fait du vent, en route est déjà le printemps ».

    « Si février ne donne pas ses bourrasques, tous les mois sont courroucés. »

     

    « Un mois s’est achevé et l’autre a commencé

    Depuis que les cloches joyeuses ont sonné le glas de l’année,

    Et que des bourgeons d’un vert très rare sont apparus,

    Comme impatients de sentir un soleil plus doux ;

    Si les collines lointaines sont désolées et sombres,

    Le perce-neige vierge, comme un feu chatoyant,

    Perce la terre froide de sa tige striée de vert,

    Et, dans les bois obscurs, le petit enfant qui se promène,

    Va trouver une primevère. »

    HARTLEY COLERIDGE « 1er février 1842 »

     

     

     

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    « … j’aime l’hiver en décembre, parce qu’il y a Noël en ligne de mire. Je l’aime en février, parce qu’on commence à bien sentir la rallonge des jours. L’herbe repousse dans les talus, les premières giboulées annoncent les grandes effervescences printanières. Janvier, c’est le temps des regrets nauséeux, l’espérance est en berne, les désirs sont engourdis….

    …Il n’y a rien d’autre à faire qu’à s’armer de patience en se méfiant des virus et des plaques de verglas. Dans quinze jours, les nuits raccourciront, on verra poindre les vacances dites d’hiver. Après, c’est gagné : les dernières neiges couvrent les œufs de Pâques, les cœurs s’éveillent aux chants des oiseaux, les enfants commencent à parler de leurs examens et les robes laissent enfin deviner de quoi nourrir de saines convoitises… »

    DENIS TILLINAC (Ce qui reste des jours)

     


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