Revu
aussi en DVD.
Fernandel et Marguerite…
Dans
« LA VACHE ET LE PRISONNIER ». (1959)
Charles
Bailly (Fernandel) est un prisonnier de guerre condamné aux travaux forcés dans une ferme allemande en 1943.
Véritablement
obsédé, à l’idée de retrouver son épouse, «que je veux voir vieillir gentiment, doucement, jusqu’au bout du chemin», il décide de s’évader en employant une méthode plutôt originale. Il part sur
les routes d’Allemagne jusqu’en zone libre, accompagné par l’étonnante « Marguerite », une vache, cédée, par la fermière, chez qui il travaillait.
Et
voilà Charles et Marguerite, parti pour l’aventure…
C’est
drôle, émouvant…
« Elle
a de grands yeux câlins, un beau front volontaire, un corps à croquer, une bouche pleine de tendresse.
En
outre, de toutes les stars du cinéma français, elle est sans doute la seule qui n’a jamais menti. Marguerite l’héroïne à cornes de « La Vache et le prisonnier » s’est installée dans
nos mémoires cinématographiques […]
[…]
Fernandel et elle formèrent aussitôt une paire d’amis. La modestie de notre belle normande conquis les cœurs de tous les
techniciens…
Bref,
le cinéma avait engendrée la Divine ! Avec Marguerite, il créa la Bovine.
Qui
dit meuh ?
Alain
RIOU