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    1er Juin 2015

     

     

     

    Junius...

    Iunius, mosaïque romaine du IIe siècle après J.C.

    (Musée du Bardot Tunisie)

    La construction carrée est un thermopolium sur la façade duquel est aménagé un éventaire  à hauteur de taille. Derrière le comptoir, on voit un personnage verser le contenu d’une jarre pansue dans un récipient, scène qui n’est pas sans évoquer le bas-relief du Musée archéologique de Dijon représentant un marchand de vin.  Cette hypothèse n’est pas retenue par les scientifiques : cela pourrait ne pas être un liquide, mais des fèves, ou des grains de blé…

    Bien que plusieurs fêtes soient envisagées, aucune n’éclaire réellement le sens de cette image.

     

    Le Musée Bardot en Tunisie, si vous vous souvenez, c’est le Musée qui a été saccagé  il n’y a pas longtemps par les barbares, les mêmes qui s’attaquent aujourd’hui à la cité antique de Palmyre, si on les laisse faire tout le passé sera éradiqué de la surface de la terre, qui ne sera que ruines !

    Liviaaugustae

     


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    1er AVRIL 2015

     

     

     

    Apriles, mosaïque romaine du 3e siècle après J.C.

    (Musée du Bardo Tunisie)

     

    Un petit édifice à fronton, construction rudimentaire et temporaire (le temps de la procession), probablement en bois avec une couverture végétale, abrite une statue de Vénus anadyomène (Vénus nue, tord sa chevelure en sortant du bain).

    Au premier plan, deux personnages s’avancent vers la droite. Ils sont vêtus d’une longue robe sans manche, rouge pour l’un et verte pour l’autre. De la main gauche, ils élèvent une torche allumée (symbole du jour retrouvé et de la fertilité) et de la droite des crotales (il était tout à fait normale dans l’empire romain d’accompagner les processions avec moult bruits, nous sommes ici en Afrique du Nord), à Rome, on accompagnait les dieux avec des chants et de la musique.

    Les premiers jours du printemps, les romains sortaient les dieux de leurs temples et promenaient leurs effigies à travers les cités, afin qu’ils bénissent la nature et les hommes.

     


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    20 Mars 2015

    C’est le printemps…

    Alors que nous serons dans la pénombre d’une éclipse de soleil, le printemps s’installera tranquillement chez nous.

     

     

     

    Fleurs d’ajoncs, fleurs de printemps qui éclosent au creux des chemins de campagne…

     

    « Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges. »

    Kalil Gibrant

     


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    Me voilà  revenue !

    Je vous remercie pour vos souhaits de bonnes vacances, qui ont été exaucés à 100%,  elles furent très agréables.

    Le temps a été changeant, comme il aime le faire ici, nous  avons eut des jours  avec de la pluie et du vent, d’autres avec de la grêle, et puis ce fût… soleil, ciel bleu et température printanière, nous avons suivi autour du Golfe des chemins creux, bordés d’ajoncs en fleurs sur lesquels des abeilles butinaient déjà!

    Le mardi 10 mars, nous avons fêté l’anniversaire de ma petite fille, la maman a fait de délicieuses madeleines pour le goûter, toute la maison fleurait bon le gâteau…

    Ci-dessous, des photos d’une merveilleuse promenade un jour printanier à Bilherbon quelque part sur le Golfe, senteurs iodées, essences de pins…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Bilherbon, au bord du Golfe…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    A marée basse…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Fleurs de Bretagne…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Ajoncs en fleurs décors des chemins creux…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Un ciel de printemps…

     

     

     

    Retour de villégiature...

    Un azur sans nuages…

     

     

     

     

     

     


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    1er Février 2015.

     

     

     

     

     

    Febrarius...

    La scène se rapporte aux lupercales, célébrées le 15 février.

    Deux hommes tiennent une femme dont la robe est relevée au sommet des cuisses ; à l’arrière plan, le Luperque, jeune noble de rang sénatorial ou équestre, nu jusqu’à la ceinture, brandit son fouet.

    Les coups portés par ce fouet, le jour des Lupercales, étaient censé rendre les femmes fécondes.

     

     

    C’est le mois de la purification.

    Au cours de la semaine des Parentales, les romains honorent leurs morts.

    Les Parentales coïncident avec les Lupercales.

    Dans le cas de cette mosaïque de Thysdrus les archéologues pensent que  le propriétaire de la demeure était un fonctionnaire romain qui manifestait par le décor de sa maison, sa loyauté envers l’empereur et son attachement aux traditions religieuses de sa patrie, Rome. La présence de scènes évoquant une réalité cultuelle propre à Rome, l’image des Lupercales, liée à un collège religieux qui n’est attesté que dans la capitale et en Italie, prouvent que le propriétaire restait fidèle aux usages romains pour attirer sur les siens la fécondité.


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