• Famille : je t'aime...

     

     

    L'Air du Temps

    La mer caraïbe en robe de sirène…

     

    FAMILLE, JE  T'AIME…

     

    Aussi loin que je remonte dans mes souvenirs : il y a papa, maman, et toute ma fratrie, une grande fratrie, une entité, qui pour toutes les fêtes : mariages, naissances, baptêmes,  Noëls, et anniversaires, se réunissait.

    Les tables à tréteaux, étaient démesurément longues, parées de nappes brodées, ornées souvent d’hibiscus, que nous allions cueillir dans les haies autour de la maison, la vaisselle étincelait parfois sous les doigts d’un rayon de soleil curieux.

    Sur ces joyeuses réunions, flottaient les senteurs de la campagne, une odeur sucrée de mangues  mûres, ou de tartes aux fruits de la passion (appelés chez nous « pomme calebasse »), fragrances voluptueuses, décuplées encore par la chaleur ambiante.

    Parfois, délaissant la campagne, nous nous transportions sur les plages de sable chauffées à blanc par le soleil tropical, nous emportions tables et chaises, afin de déguster confortablement, sous les ombrages des catalpas ou des (raisiniers-bord-de-mer) le colombo, que nous faisions réchauffer sur des feux de bois secs, dont l’odeur un peu iodée,  se mêlait aux arômes de la viande qui mijotait, surveillée de près par nos cuistos attitrés, pendant que nous nagions dans une mer émeraude, devenant indigo tandis que nous nous éloignions du rivage.

    Les liens entre nous étaient tissés serrés, liens de sang, liens complices, mais surtout  liens d’amour, liens couleur azur, qui ont tenus à l’épreuve du temps.

    La famille était ce refuge sûr où nous apprenions : le partage, la politesse ainsi que la morale. Entourés, encoconnés, nous vivions heureux, et pourtant, chez nous l’argent ne coulait pas à flot, nous en avions pour vivre, cela suffisait, l’amour faisant le reste…

    Nous avons toujours nos codes, des mots qui nous appartiennent en propre, et qu’une personne non initiée ne peut guère comprendre, encore moins goûter, des histoires d’ancêtres, arrangées par chacun, à chaque génération, mille et mille fois répétées, mais qui  nous font toujours rire.

    J’ai traversé l’Atlantique, (7000 km, ce se n’est pas rien) ! Alors quand l’hiver est trop gris, trop froid et trop pluvieux, je ferme les yeux… pour retrouver tout cela !

     

     

    L'Air du Temps

    C’est ma madeleine à moi !

    A l’heure où la famille est menacée, ou le gouvernement veut abolir d’un coup de loi, l’ordre de la nature, et installer le « gender » chez nous, donner des autos aux petites filles, des poupées aux petits garçons, pour leur permettre de « choisir » leur sexe…

    Je revendique la FAMILLE.

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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